AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,65

sur 2875 notes
5
43 avis
4
60 avis
3
26 avis
2
4 avis
1
0 avis
Une pièce courte parfaite pour entrer dans l'oeuvre de Molière. On y retrouve tous les ingrédients qui ont fait sa renommée : les coups de bâton, la satire de la médecine de l'époque, et l'utilisation pertinente de la ruse, l'arme des plus simples pour se jouer des bourgeois.

« Peste soit le coquin de battre ainsi sa femme. » La pièce s'ouvre sur une dispute entre un mari et sa femme. Très vite, les coups de bâton pleuvent sur la pauvre épouse. Alors qu'un voisin intervient, le couple l'envoie promener vertement ! Stupéfaction. Rires !

« Je sais bien qu'une femme a toujours dans les mains de quoi se venger d'un mari. Mais c'est une punition trop délicate pour mon pendard : je veux une vengeance qui se fasse un peu mieux sentir, et ce n'est pas contentement pour l'injure que j'ai reçue. » le vocabulaire fleuri de Molière est un régal à chaque réplique !

Au final, une pièce aux multiples rebondissements, qui fait réfléchir aux relations entre les personnages, et qui fait rire grâce à plusieurs quiproquos.
Commenter  J’apprécie          110
J'ai subi comme beaucoup d'enfants, l'étude de ce livre.
Il m'en reste quelques bribes et beaucoup d'angoisse en étant obligé d'apprendre ses textes difficiles pour nos représentations théâtrales...
J'ai surtout détesté avoir peur avant de monter sur scènes, de me retrouver devant tous ses yeux qui me fixaient, et d'entendre ses gloussements derrière mon dos.
Oui je te hais Molière pour m'avoir fait subir cela...
Mais comme tant d'autres, ton histoire est ancrée en moi...

Bonne lecture !
Lien : https://angelscath.blogspot...
Commenter  J’apprécie          111
Joindre l'utile et l'agréable et profiter du confinement pour relire un classique un peu oublié pour aider aux devoirs.
Je n'ai jamais été la plus grande fan de Molière et je n'ai pas vraiment changé d'avis, même si aujourd'hui je suis surprise de redécouvrir à quel point il savait se montrer très critique pour l'époque.
Commenter  J’apprécie          100
Une petite bouffonnade. Voilà. C'est tout.
Quelques amusantes tirades dans un français écorché qui m'ont fait sourire.
Quelques bons petits rebonds dans l'intrigue.
Ca passe encore mais de justesse.
Molière n'est pour moi - et pour combien de temps encore -rien de plus qu'un vieux monument historique, dont on sait l'importance mais qui ne nous goûte plus beaucoup.
Commenter  J’apprécie          90
Une pièce très drôle. Je n'ai aucun mal à comprendre son succès.
Commenter  J’apprécie          90
Quiproquos, bastonnades, discours faussement savants, langage plus ou moins paysan, impertinences, amours empêchées par un père avaricieux, tous les ingrédients de la bonne farce sont présents dans cette petite pièce savoureuse. Un faux médecin est appelé à soigner une fausse malade mais préférerait s'occuper d'une nourrice en pleines formes. La malade va mieux. Elle veut épouser l'apothicaire, un faux lui aussi, et s'enfuît avec lui. le père veut pendre le médecin, mais soudain, par miracle, par une de ces fins inespérées qui soudain arrangent tout chez Molière, tout est bien qui finit bien. Intrigue un peu simplette? Certes. Mais on lit ceci d'une traite, sans cesser de rire. Mission accomplie. La farce a pris.
Commenter  J’apprécie          90
Le médecin malgré lui / Molière
Pièce de théâtre en trois actes, le Médecin malgré lui fut représenté pour la première fois en août 1666 au Théâtre du Palais Royal où elle obtint un grand succès. Accompagnée d'une musique de Charpentier, elle reprend des thèmes de la comédie italienne auxquels Molière a ajouté un peu de grivoiserie à la française.
Martine, la femme de Sganarelle, par vengeance et avec ruse après une scène de ménage, fait passer son mari pour médecin. Géronte qui souhaite faire guérir sa fille qui est devenue muette subitement (pour une raison amoureuse qu'il ignore), ne comprend rien aux explications de Sganarelle. S'en suit une série de situations cocasses quand une fausse malade (Lucinde) se fait traiter par un faux médecin.
Cette pièce se veut une dénonciation du charlatanisme qui prévalait à l'époque dans le domaine de la médecine qui voyait les médecins dissimuler leur ignorance sous un jargon pédantesque latinisant, une satire de la crédulité et même de la religion. Les plaisanteries misogynes ne manquent pas :
« Ô la grande fatigue que d'avoir une femme ! Et qu'Aristote a bien raison quand il dit qu'une femme est pire qu'un démon ! »(Acte I scène I)
« Cinq ou six coups de bâton, entre gens qui s'aiment, ne font que ragaillardir l'affection ! »(Acte I scène II)
« Je sais bien qu'une femme a toujours dans les mains de quoi se venger d'un mari. »(Acte I scène III)
« Et qui est ce sot qui ne veut pas que sa femme soit muette ? Plût à Dieu que la mienne eût cette maladie » (Acte II scène IV)
Il faut bien voir la dimension farcesque de cette pièce au dénouement totalement invraisemblable avec un personnage de Sganarelle, fagotier de métier, qui devient un médecin à la faconde inégalable mais approximative, (Lucinde est muette, explique après réflexion Sganarelle, car elle a perdu la parole !), imitant un jargon scientifique qui permet de mettre aussi en lumière les rouages de la bêtise humaine.
Un bon moment divertissant.
Commenter  J’apprécie          80
Troisième pièce de Molière que je relis et troisième fois que je passe un excellent moment de lecture, et ce en dépit des appréhensions toujours présentes chaque fois avant de me lancer (vais-je saisir l'humour ? vais-je altérer le plaisir en lisant la pièce au lieu de la voir ?).
Je dois dire que j'ai redécouvert le Médecin malgré lui, dont je n'avais gardé que très peu de souvenirs au point que je ne rappelais même plus de l'histoire.

C'est une pièce qui m'a fait beaucoup surprise dans son scénario même ; là où je m'attendais à ce que Sganarelle soit le dindon de la farce, puisque c'est ainsi que commençait l'histoire, il devient en réalité le maitre à jouer ! Martine qui voulait piéger son mari en le mettant en fâcheuse posture (faux médecin) c'est en fait lui qui réussira l'exploit de tourner la situation à son avantage et même à y prendre plaisir ! Il poussera l'imposture à son comble en allant jusqu'à inventer un faux latin, à trouver réponse à toutes les questions sur la médecine, le tout avec une extraordinaire talent d'improvisation et de baratinage ! Une tournure des choses que j'ai trouvé franchement ingénieuse et très jubilatoire à lire !
Mais il n'y aura pas que cela car il y aura une seconde histoire dans l'histoire avec le père piégé par sa fille dont le fiancé va s'associer au faux médecin pour piéger le père, bref un énorme comique de situation très efficace et qui, comme dans le Bourgeois Gentilhomme et Les femmes savantes, use des déguisements ; procédé dont je suis bonne cliente puisqu'il ne faillit jamais de m'amuser.

C'est une pièce que j'ai globalement trouvé très bien ficelée et très drôle, mais dans cette pièce c'est évidemment et surtout une incroyable satire de la médecine de l'époque qui se dessine, et à travers elle la confiance aveugle d'une société envers la stature sociale, le langage érudit et l'habit. Et comme je l'ai dit dans mes deux précédentes lecture, chaque fois avec Molière je trouve très intéressant et bénéfique de lire les dossiers qui accompagnent la pièce (lorsqu'ils sont bien faites) qui permettent de mieux comprendre l'oeuvre ou d'aller plus loin dans la réflexion. J'ai par exemple appris que la thématique du médecin imposteur n'est absolument pas nouvelle, qu'elle est très ancienne mais que Molière en a fait une thématique plutôt récurrentes de ses pièces car il avait à coeur de dénoncer une certaines forme d'obscurantisme de son époque.
Encore une très bonne comédie du Maître de laquelle on ressort, comme chaque fois, à la fois divertit et instruit !
Commenter  J’apprécie          81
Cette comédie à forte tonalité farcesque (déguisement, bastonnades) fut un grand succès . Elle contient des ingrédients chers à Molière: dispute de couple, mariage contrarié, critique de la médecine de l'époque . Il s'est inspiré avec bonheur de la comédie italienne . Sera bientôt interdite car on y voit un mari battre sa femme , cancel culture oblige!
Commenter  J’apprécie          81
Un gros classique rapide et facile à lire. Un incontournable que je n'avais jamais lu. C'est maintenant chose faite. Des scènes comiques (rien de transcendant hein) et absurdes, une bonne blague qui prend de bonnes proportions mais qui finalement se termine bien. A lire absolument ;)
Commenter  J’apprécie          80




Lecteurs (16172) Voir plus



Quiz Voir plus

le medecin malgré lui

qui sont les personnages principaux?

geronte et lucas
martine et jacqueline
martine et sganarelle

10 questions
370 lecteurs ont répondu
Thème : Le médecin malgré lui de MolièreCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..