"Je n'ai jamais vraiment réussi à m'intégrer au système, mais j'ai tenté d'en faire un atout, de profiter de cette faible sociabilité pour prendre du recul, pour comprendre les systèmes, pour être un observateur quasi extraterrestre."
Les entretiens du "Domaine du possible" : des femmes et des hommes racontent le cheminement intime de leur engagement en faveur de la transition écologique.
George Monbiot est un écrivain britannique connu pour son engagement écologique et son activisme politique. Il est éditorialiste pour **The Guardian**, et auteur de nombreux livres, dont **How Did We Get into this Mess? Politics, Equality, Nature** (Verso, 2016) et **Feral: Searching for Enchantment on the Frontiers of Rewilding** (Penguin, 2013).
Chez Actes Sud, George Monbiot est l'auteur de **Reconstruire sur les ruines du capitalisme** (2021).
Pour aller plus loin :
**Reconstruire sur les ruines du capitalisme** de George Monbiot (2021) : Une idéologie toxique gouverne le monde, celle de la compétition et de l'individualisme. Pour combattre cette vision du monde néfaste, incarnée par le système économique et politique néolibéral, il est urgent de la remplacer par un nouveau récit qui engage les gens à s'inscrire dans une action politique et éclaire le chemin vers une société meilleure. George Monbiot nous montre comment nous pouvons nous appuyer sur les qualités propres à notre espèce pour imaginer et mettre en place de nouvelles politiques, qu'il qualifie de politiques de l'appartenance et faire de nous les héros d'un monde plus juste.
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Entretien par Vincent Edin - Réalisation Clément Nouguier - Enregistrement à L'Arrière-Boutique
Une production Création Collective pour les éditions Actes Sud.
Plus d'informations sur le #podcast Domaine du possible : https://www.actes-sud.fr/podcasts-domaine-du-possible
Découvrez tous les livres de la collection "Domaine du possible" des éditions Actes Sud : https://www.actes-sud.fr/recherche/catalogue/collection/1738?keys
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George Monbiot
Morgane Iserte (Traducteur)/5 5 notes
Morgane Iserte (Traducteur)/5 5 notes
Résumé :
Nous pouvons désormais penser la fin de l'agriculture, la force la plus destructrice jamais provoquée par l'homme. Nous pouvons envisager le début d'une ère nouvelle dans laquelle nous n'aurons plus besoin de sacrifier le monde vivant sur l'autel de nos appétits. Nous pouvons résoudre le principal dilemme qu'il nous a été donné d'affronter, nourrir le monde sans dévorer la planète.
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Critiques, Analyses et Avis (2)
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Ce livre ose s'interroger sur ce qui reste un impensé pour la plupart d'entre nous, abreuvés que nous avons été depuis la petite enfance des belles histoires du mythe pastoral que la publicité se charge ensuite d'entretenir savamment pour faire tourner l'engrenage du système agro-industriel où notre monde s'épuise.
La fin de l'agriculture est-elle souhaitable ? Devons-nous au plus vite en finir avec l'élevage ? Il ne s'agit pas ici de parti pris idéologique dont nous convaincre, mais d'une large réflexion très documentée et sourcée sur tous les aspects, implications et conséquences de l'agriculture telle que nous l'avons développée, de son impasse actuelle, et d'étudier toutes les pistes et expérimentations qui pourraient permettre d'en sortir.
L'étude va bien au-delà du lénifiant combat d'idées opposant tenants de l'hyper-technologie et tenants du retour à l'extensif. Partant à la rencontre de pratiques et d'expérimentations les plus diverses pour en questionner l'intérêt, l'efficacité et les limites, les impacts et interactions, George Monbiot se propose de nourrir une pensée… qui rouvre des perspectives pour notre monde.
Un remue-méninges par des chemins de traverse tout à fait passionnant.
La fin de l'agriculture est-elle souhaitable ? Devons-nous au plus vite en finir avec l'élevage ? Il ne s'agit pas ici de parti pris idéologique dont nous convaincre, mais d'une large réflexion très documentée et sourcée sur tous les aspects, implications et conséquences de l'agriculture telle que nous l'avons développée, de son impasse actuelle, et d'étudier toutes les pistes et expérimentations qui pourraient permettre d'en sortir.
L'étude va bien au-delà du lénifiant combat d'idées opposant tenants de l'hyper-technologie et tenants du retour à l'extensif. Partant à la rencontre de pratiques et d'expérimentations les plus diverses pour en questionner l'intérêt, l'efficacité et les limites, les impacts et interactions, George Monbiot se propose de nourrir une pensée… qui rouvre des perspectives pour notre monde.
Un remue-méninges par des chemins de traverse tout à fait passionnant.
L'auteur a le mérite de s'être penché et intéressé à nombre de recherches qui semblent intéresser peu de monde. Il est parvenu a en saisir l'intérêt pour notre humanité mais aussi pour toute la planète Terre et à construire un livre très intéressant pour notre avenir à tous.
Il a osé remettre en cause notre modèle d'alimentation. Certes il décrit les conséquences négatives et destructrices de l'industrie agroalimentaire actuelle. Ce que nous pouvons trouver ailleurs. Mais surtout il ose mettre en avant des méthodes de production de nourriture tout autre; la fermentation microbienne ( je n'en avais jamais entendu parlé!). Il remet en cause l'agriculture et son expansion sur l'ensemble de la planète au détriment de la santé de celle-ci. L'agriculture suite à la révolution verte est nuisible pour toute vie sur Terre ! Cependant il met en avant certaines techniques agricoles bien plus respectueuses et réparatrices.
Reste à lutter contre le lobbying des grosses entreprises agroalimentaires. Ce n'est pas gagné mais c'est très utile. Nourrissons l'espoir mais agissons !
Merci à l'auteur pour ce magnifique travail.
Il a osé remettre en cause notre modèle d'alimentation. Certes il décrit les conséquences négatives et destructrices de l'industrie agroalimentaire actuelle. Ce que nous pouvons trouver ailleurs. Mais surtout il ose mettre en avant des méthodes de production de nourriture tout autre; la fermentation microbienne ( je n'en avais jamais entendu parlé!). Il remet en cause l'agriculture et son expansion sur l'ensemble de la planète au détriment de la santé de celle-ci. L'agriculture suite à la révolution verte est nuisible pour toute vie sur Terre ! Cependant il met en avant certaines techniques agricoles bien plus respectueuses et réparatrices.
Reste à lutter contre le lobbying des grosses entreprises agroalimentaires. Ce n'est pas gagné mais c'est très utile. Nourrissons l'espoir mais agissons !
Merci à l'auteur pour ce magnifique travail.
Citations et extraits (17)
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Certaines études montrent que les bactéries , en essayant de se défendre contre le glyphosate, améliorent leur capacité à résister aux antibiotiques.
Ce phénomène pourrait, en principe, accélérer la crise de l'antibioresistance.
On peut s'attendre à observer des effets similaires dans notre microbiote intestinal, dont les communautés microbiennes déploient le même type de défense généralisée.
Ce phénomène pourrait, en principe, accélérer la crise de l'antibioresistance.
On peut s'attendre à observer des effets similaires dans notre microbiote intestinal, dont les communautés microbiennes déploient le même type de défense généralisée.
Le mythe de l'âge d'or est généralement (dé)considéré comme une ridicule fantaisie. Cela m'étonne. Nous disposons désormais des preuves que nos ancêtres chasseurs-cueilleurs étaient plus grands, plus forts et en meilleure santé que les agriculteurs qui leur succédèrent. De récentes études nous apprennent que les chasseurs-cueilleurs travaillaient moins longtemps que les paysans, et que leur travail était si éloigné des corvées quotidiennes que d'autres endurèrent qu'il mérite à peine d'être qualifié de labeur. Ils étaient enclins à consacrer plus de temps aux réjouissances ou, pour être exact, aux palabres, aux chants et aux danses qui contribuaient à renforcer leurs réseaux sociaux.
Comme le fit remarquer le défenseur de la protection de la nature John Muir, " lorsque nous essayons de distinguer une chose pour elle-même, nous la trouvons attachée au reste de l'univers". Le sol est sans doute le plus complexe de tous les systèmes vivants. Pour autant, nous le traitons comme de la boue.
Si nos gouvernements communiquaient sur la crise environnementale - qui représente une menace bien plus grande pour l'humanité que celle du Covid19 - en insistant sur son urgence, s'ils changeraient les règles et nous convainquaient qu'il est de notre devoir de réagir, nous le ferions. Les systèmes politiques sont l'œuvre de citoyens qui peuvent décider de les changer.
Les cultures agricoles doivent être destinées à l'alimentation, non à la production de provende, de carburant ou de bioplastique. Par ailleurs, les gouvernements devraient cesser de se mettre en travers du développement des protéine microbiennes, des aliments d'origine végétale et autres aliments cultivés et d'imposer à ce secteur naissant des restrictions inadaptées. Il seraient plus utile de mettre en place des mesures efficaces pour empêcher que ces nouvelles technologies décisives ne soient monopolisées par quelques entreprises ou milliardaires.
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