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EAN : 9782809820461
240 pages
L'Archipel (02/11/2016)

Note moyenne : /5 (sur 0 notes)
Résumé :
Daech, un an après le Bataclan Dans la soirée du vendredi 13 novembre 2015, Paris était frappé par une série d’attaques terroristes simultanées qui firent 130 morts et des centaines de blessés. Revendiqués par Daech, ce série d’attentats est la plus sanglante jamais commise sur le sol français où, pour la première fois, des attentats-suicides se produisirent. Mais, pour horribles qu’ils aient été, ces actes ne furent pas une surprise ; ils étaient loin d’être isolés... >Voir plus
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
C’est par le biais de la « guerre civile » algérienne que le terrorisme salafiste fait son apparition dans l’hexagone. En décembre 1991, l’Algérie, sous la pression de la rue – le pays a été confronté à des crises sociales à répétition, qui ont culminé en 1988 avec des émeutes dont la répression a fait plusieurs centaines de morts –, s’est vue obligée d’organiser les premières élections législatives libres de son histoire. Le 26 décembre 1991, le Front islamique du salut (Fis) arrive largement en tête du premier tour avec 47 % des voix (il avait déjà remporté haut la main les élections municipales de juin 1990). Le 11 janvier 1992, le président Chadli Bendjedid, artisan de l’ouverture, démissionne. Le président du Conseil constitutionnel refuse d’assurer l’intérim à la tête de l’État, comme le prévoit pourtant la loi. Un Haut Comité d’État prend la direction du pays, soutenu par l’armée, suspend le deuxième tour des législatives et appelle à sa tête une personnalité incontestable, Mohammed Boudiaf. Représentant historique de la génération de la guerre de Libération, Boudiaf vit en exil à Rabat depuis 1963 et n’a, en rien, été mêlé aux turpitudes, abus et corruption généralisés reprochés au FLN (Front de libération nationale, parti d’abord unique et ensuite hégémonique, au pouvoir à Alger sans interruption de 1962 à 1992). Il sera assassiné cinq mois plus tard, le 29 juin 1992.
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Dans cette interminable litanie de l’horreur, j’ai choisi de ne recenser que des attentats commis ou revendiqués directement par l’État islamique et sa province du Sinaï. Sauf exception, je me suis centré sur les attaques commises hors du Moyen-Orient. J’aurais pu citer également les meurtres de masse commis par Boko Haram, l’organisation nigériane qui a prêté allégeance à l’EI, Abu Sayaf (aux Philippines) et quelques autres.
Cela étant, il est intéressant de se livrer à une rapide approche statistique globale de l’activité purement terroriste de Daech, que ce soit dans la zone contrôlée par l’organisation, dans le reste de la Syrie et de l’Irak, ou ailleurs dans le monde. Je ne prends pas en compte, ici, les incidents liés aux combats contre des forces armées officielles ou rivales, en Syrie et en Irak, mais exclusivement les attentats commis contre des civils et les exécutions de masse (entre autres, des femmes refusant de devenir esclaves sexuelles, les attaques contre des policiers et des militaires hors des zones de combat…).
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Certains s’interrogent sur le caractère « opportuniste » de la revendication de Daech, qui aurait clamé la paternité d’un acte perpétré sans son aval. Ceux-là oublient simplement que Daech n’a jamais pratiqué ce type de revendication. Pour que l’organisation proclame qu’un terroriste est un « soldat du Califat », il faut, à tout le moins, qu’il ait prêté le serment d’allégeance. Ceci peut se faire soit par une déclaration publique au moment de la commission des faits (comme à Orlando ou à Magnanville), soit dans une déclaration préenregistrée et envoyée par un canal ou un autre à Daech, soit auprès de membres du groupe. L’allégeance, cela étant, n’implique nullement que le terroriste ait été entraîné ou envoyé par l’EI.
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La simple reconnaissance visuelle ne suffit pas. Il faut l’étayer par des recherches dactyloscopiques (empreintes digitales) et, quand on dispose d’éléments de comparaison (fichage préalable par les services de police, accès au profil génétique d’un parent proche…), par l’ADN de chaque individu. D’autres éléments – papiers divers, vêtements, etc. – peuvent également s’avérer utiles. Si aucune certitude ne se dégage, les dossiers constitués sont partagés avec des services de police étrangers par le biais d’Interpol.
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… Qu’ils appartiennent à AQ ou à l’EI, les djihadistes ont pris pleinement conscience de la montée en puissance du renseignement et de l’excellence de la coopération entretenue entre les services occidentaux et ceux de nombreux États musulmans, à commencer par l’Arabie saoudite, la Jordanie ou le Maroc. Cette montée en puissance rend extrêmement difficile l’organisation d’attentats très élaborés faisant appel à de trop nombreux complices.
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Vidéo de Claude Moniquet
DEUX HOMMES EN GUERRE Charles Weber, ancien agent des services secrets français, baroudeur reconverti dans le renseignement privé. Associé à Jacques Dufeutel, ils devront coopérer face à un complot politique particulièrement vicieux. Un thriller d'espionnage réaliste et hyper documenté grâce à l'apport de Claude Moniquet, un des plus grands spécialistes européens du contrespionnage. --- Lire un extrait : bit.ly/Lire_2_hommes_en_guerre En librairie le 15 septembre Dessin de Jef, scénario de Stephen Desberg et Claude Moniquet
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