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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Auteur:Carla Montero
Titre :La table d'émeraude
Édition Prisma, octobre 2013
Titre original : La tabla Esmeralda
Nombre de pages : 750
ISBN : 978-2-8104-0394-3

Quatrième de couverture :
Deux histoires d'amour séparées dans le temps mais unies par le mystère de l'Astrologue, un tableau disparu de la renaissance...

Résumé de l'éditeur :

À la demande de son fiancé, Konrad, riche et puissant homme d'affaires allemand, Ana se lance sur la piste de L'Astrologue, un tableau disparu de Giorgione du XVe s. Au cours de ses recherches, elle découvre le Paris sous l'Occupation et la saga des Bauer, famille juive chargée de veiller sur le secret que renferme cette oeuvre qui a traversé les siècles.

Madrid, de nos jours. Avant de trouver L'Astrologue sur son chemin, Ana, jeune historienne d'art du Musée du Prado, menait une vie tranquille auprès de Konrad, riche homme d'affaires allemand et collectionneur d'art. Mais une lettre écrite pendant la Seconde Guerre mondiale les met sur la piste du mystérieux tableau attribué à Giorgione, l'énigmatique peintre De La Renaissance. Alléché par l'immense valeur de L'Astrologue, Konrad convainc Ana de partir à sa recherche. La jeune femme, consciente de toutes les difficultés qui se présentent à elle, demande l'aide d'Alain Arnoux, professeur de la Sorbonne spécialisé dans la recherche d'oeuvres d'art confisquées par les Nazis. Mais cette décision semble compliquer l'affaire.

Paris, sous l'Occupation allemande. le commandant SS Georg von Bergheim, militaire d'élite et héros de guerre, vient de recevoir un ordre d'Himmler : il doit retrouver un tableau de Giorgione, connu sous le nom de L'Astrologue, qui fascine le führer. Hitler, en effet, est convaincu que l'oeuvre dissimule une grande énigme, une révélation qui est passée de main en main pendant des siècles. La recherche conduit Bergheim à une certaine Sarah Bauer, et une poursuite trépidante s'engage, qui aura des conséquences inattendues pour tous les deux.

Mon avis :

Certains pourraient considérer ce roman comme un cousin germain du Da Vinci Code , sauf que Carla Montero est une femme avec un petit côté « fleur bleue » qui donne une très jolie couleur à ce roman.

L'auteur jongle allègrement entre deux époques que plus d'un demi siècle sépare. Deux quêtes pour un même tableau menée par deux personnages que tout sépare mais entre lesquels vont se créer de passionnantes connections qui ne finissent pas de surprendre.

J'ai adoré ! Les personnages bien qu'ils soient très consensuels dans le genre, bien que l'on devine très vite, trop vite peut-être, qui est le grand méchant de l'histoire, l'auteure tient malgré tout son intrigue bien en main et parvient à offrir un lot de retournements de situations.

L'effet « page-turner » est présent appuyé par les aller-retour entre Paris sous l'occupation allemande et l'Europe de nos jours.

Il y a bien entendu un intérêt historique dans le roman puisque Carla Montero explore un des côtés sombre du nazisme avec la spoliation des oeuvres d'art sous l'occupation. On estime que plus de 100000 oeuvres d'art ont quitté la France entre 1940 et 1944, retrouvée en Allemagne en 1945 par les Alliés, 60000 ont été rendues à la France, 45000 ont été restituées et le restant est conservé dans les musées faute d'avoir retrouvé leurs propriétaires.

On regrettera sans doute en refermant ce roman que l'auteur n'ait pas suffisamment approfondi le thème cher aux passionnés d'alchimie et d'ésotérisme de la Table d'émeraude, mais peut-être Carla Montero se réserve pour un second opus que l' on pressent dans les toutes dernières lignes.

Je suis preneuse s'il y a une suite et compte suivre avec intérêt les prochaines parutions de cette auteure espagnole qui est promise à un bel avenir littéraire.
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Ce livre trônait depuis longtemps dans ma PAL. Quand je l'ai acheté j'ai été intriguée avec sa 4ème de couverture ne comprenant que 3 lignes et invitant au doute sur le réel déroulé de ce livre...

Ce livre a connu deux rythmes différents de lecture.
Dans un premier temps, j'ai eu du mal à entrer dans l'intrigue: deux époques différentes avec deux narratrices différentes. le lien ne m'a pas toujours été facile à faire. Certains passages pouvaient être longs et soporifiques...
Et puis, dans un contexte plus détente je me suis plongée pleinement dans ce roman. Alors l'intrigue a pris tout son sens, le rythme s'est accéléré, les émotions et situations mises en avant paraissaient plus proches que jamais. La recherche à travers l'histoire et l'Europe fait voyager, donne envie de mener des enquêtes à travers L Histoire. La Seconde Guerre Mondiale est le prétexte de ce roman mais n'est pas non plus un alignement de cours d'histoire ni dans la barbarie connue du temps des nazis.
La fin a été une surprise pour moi même si certaines choses paraissent courues d'avance: l'amour des deux époques, la violence... On a envie de secouer les personnages pour que l'évidence prenne sens plus vite que prévu.

Moment sympa de lecture et un semblant d'Histoire pour rappeler d'où l'on vient.

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Un roman très long au démarrage, mais qui vaut vraiment le coup d'être lu. Il est intéressant, captivant, émouvant et aussi difficile que magnifique. C'est un peu un mélange entre un roman historique et le Da Vinci Code et je dois avouer que le mélange fonctionne plutôt bien.
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Le prologue nous renvoie en 1492, à Florence, en Italie. de suite, j'ai fait le rapprochement avec Dan Brown, célèbre auteur de Da Vinci Code, Anges et Démons, Inferno et bien d'autres encore… Entre religions, reliques mystérieuses aux messages indéchiffrables, parchemins et légendes, Carla Montero nous propose une épopée passionnante aux quatre coins de l'Europe, de la France à l'Allemagne en passant par l'Espagne et la Russie. le récit se divise en deux temporalités : l'époque actuelle et les années 40, en plein Paris occupé.

J'aurais apprécié que le scénario me tienne plus en haleine, car il y a vraiment matière à faire avec le sujet choisi. Malheureusement, j'ai fini par m'ennuyer et par délaisser ce pavé du soir par d'autres lectures plus légères. Vers la moitié du récit, les choses s'accélèrent enfin mais je trouvais cela toujours trop long et pas assez excitant. Paradoxalement, si un film est adapté de ce texte, je pense aller le découvrir afin de voir comment les réalisateurs ont pu rendre compte de la complexité des personnages et de la situation. de plus, je me laisserai sûrement plus happée que par le texte.

Néanmoins, après m'être décidée à reprendre ma lecture, j'ai été aspirée par l'histoire, faisant défiler les pages les unes après les autres. Peut-être me trouvais-je dans de meilleures dispositions, toujours est-il que j'ai cette fois-ci totalement adhéré au récit, enfin plus dynamique. Une fois la machine lancée, rien ne l'arrête et les révélations s'enchaînent, laissant peu de place à l'ennui ou à la lassitude comme cela a pu être le cas lorsque l'enquête n'était, à ses débuts, que peu palpitante.

L'Astrologue, tableau disparu de Giorgione du XVe siècle, passe progressivement au second plan du récit, laissant Sarah Bauer et Georg von Bergheim sur le devant de la scène, acteurs d'un amour interdit. J'ai fini moi aussi par tomber amoureuse de cette Juive et de ce nazi, Sturmbannführer sous les ordres d'Himmler, homme que je devrais normalement détester pour ce qu'il est et ce qu'il représente. L'auteure a tant travaillé ses personnages qu'elle a réussi à créer de véritables personnes, porteuses d'identités, de valeurs, de souffrances et d'espoir, et à travers eux, à travers Carole Hirsch, Bruno Lohse, Jacob, à donner un infime aperçu de l'horreur de la guerre, de la déshumanisation d'une communauté qui s'apprête à sombrer dans l'indicible, fuyant de force ou de gré un Paris agonisant.

Le côté historique est tout bonnement passionnant, tant dans les paragraphes introduisant certains chapitres qu'en toile de fond de ce drame malheureusement non né de l'imagination débordante d'un écrivain. J'ai appris beaucoup de choses et fait le rapprochement avec HHhH (Himmlers Hirn heiβt Heydrich – le cerveau d'Himmler s'appelle Heydrich), titre de Laurent Binet publié en 2010 aux Éditions Grasset, excellent ouvrage sur cette sombre période de l'Histoire, centré sur le personnage d'Himmler. Il a notamment été gratifié de nombreux Prix prestigieux tels que le Prix Goncourt du premier roman en 2010, le Meilleur livre de l'année du magazine Lire 2010, catégorie « Découverte France » ou encore The New York Times Book Review : Notable Book of the Year 2012.

La Table d'Émeraude frôle le coup de coeur, grâce à sa dimension historique, ses secrets et l'émotion qui se dégage du récit. Malheureusement, les longueurs du début qui ne m'a pas captivée et la fin qui ne m'a pas livré toutes les réponses que j'attendais en font, « seulement », une excellente lecture.
Lien : http://healingwords.fr/la-ta..
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Je tiens tout d'abord à remercier Babelio et les éditions Prisma pour m'avoir permis de découvrir ce magnifique roman!
Ce roman débute donc à Madrid où Ana, spécialiste en histoire de l'art, est chargée par son compagnon Konrad, un riche homme d'affaires allemand, de retrouver la piste d'un tableau de Giorgone qui renfermerait un secret vieux de plusieurs siècles. Cette quête effrénée va la mener jusqu'à Paris et la fera même remonter aux heures sombres de l'Occupation. Ana décide de s'adjoindre l'aide du docteur Alain Arnoult, professeur à la Sorbonne et grand spécialiste de la spoliation des oeuvres d'art par les nazis.
Étant une grande passionnée d'Histoire et plus spécifiquement de la Seconde guerre mondiale, ce livre m'a fait découvrir quantité de choses sur la spoliation des oeuvres d'art pendant la guerre. Je dois avouer que cette facette de l'Histoire m'était quelque peu étrangère.
Ce livre est un véritable "page-turner" et ne souffre d'aucun temps mort tant les rebondissements s'enchaînent même s'ils sont parfois un peu prévisibles.
L'auteur a su mélanger les deux époques avec brio. On alterne entre les chapitres qui se déroulent dans le présent et ceux qui se déroulent au temps de l'Occupation et malgré un fossé de plus de 70 ans les deux époques finissent par se rejoindre de manière très originale.
Ana est un personnage plutôt attachant mais qui se laisse trop manipuler par son compagnon Konrad. le personnage de Sara Bauer est sûrement le plus attachant à mes yeux. Cette jeune femme juive qui vit à Paris sous l'Occupation est constamment menacée par les nazis et a vu disparaître toute sa famille.
Les âmes romantiques comme la mienne seront ravies des deux histoires d'amour qui émaillent le récit. Bien sur cet aspect là n'est que secondaire. Ce roman est avant tout une quête pour un tableau mystérieux qui déchaîne les passions. Qu'importe l'époque que l'on traverse la quête du tableau de Giorgone constitue le coeur du récit.

Petit bémol à apporter cependant! le roman est ponctué de coquilles qui m'ont gêné à plusieurs reprises. Faites attention à la relecture du roman!
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La Table d'émeraude est à mi-chemin entre le Da Vinci Code, le Réseau Corneille de Ken Folett, avec un soupçon de Zafon et un petit zeste de Dicker. Alors clairement, il faut un minimum d'ouverture à la littérature gros tirage et grand public pour aimer La Table d'émeraude...et je confesse que c'est parfois mon cas.

Alors bien sûr, il y a tous les ressorts de ce type de romans, Carla Montero respecte les codes du genre. Une intrigue à cheval sur deux époques (maintenant et les années 1940), deux histoires d'amour entremêlées, un chef d'oeuvre qui renferme la clé du monde, une écriture assez peu flamboyante, énormément de dialogues, une intrigue assez prévisible, des personnages un peu caricaturaux (p.50 j'ai compris qui était méchant), une peinture de la Résistance parisienne qu'on a l'impression d'avoir lue plusieurs fois, une passion qui ressemble à un ersatz de Vercors, quelques facilités et négligences dans le scénario, et autant dire qu'on n'est pas saturé de "psychologie des personnages"...oui, c'est vrai...sauf ...

..que je me suis RÉGALÉE et que franchement je n'ai pas boudé mon plaisir.

Je me suis joyeusement engloutie les 750 pages en quelques jours, parce que quoiqu'il en soit, j'adore les histoires de résistants héroïques sous l'Occupation (la fille peu farouche au grand coeur, le chef de réseau sanguinaire, le garçon d'écurie courageux, la jeune orpheline juive courageuse et solitaire, la constitution d'un réseau, l'épreuve de la torture...rien d'original mais tout cela fonctionne très bien). J'aime l'idée qu'un chef d'oeuvre pictural (qui abrite un secret de l'humanité) soit protégé par les gentils et recherché par une méchante société secrète (sans compter que le gros avantage par rapport au Dicker c'est que c'est un tableau, on n'a donc pas les extraits du prétendu chef d'oeuvre à se farcir). Les histoires d'amour sont convenues et mièvres, mais c'est délicieux. Les histoires de famille sont tortueuses et passionnantes. Çà se déroule dans les dépôts d'archives dont l'ambiance est très bien restituée. L'écriture, à défaut d'être splendide, est haletante, et c'est important sur 750 pages.

Parfois on a vraiment besoin d'une lecture facile, prévisible, romanesque et addictive, et La Table d'émeraude excelle dans ce genre.

Message personnel pour les éditions Prisma: p.419, Catherine de Médicis a épousé Henri II et non pas Henri I, et ce n'est sûrement pas un détail de l'histoire.

Lien : http://souslesgalets.blogspo..
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Une belle histoire d'amour qui découle de la perte d'un tableau. On découvre donc la recherche de ce tableau perdu et l'évolution de la relation des deux personnages en quête. C'est une très bonne lecture dans laquelle on reste plongé sans s'ennuyer
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Un bon roman plein de détails historiques très intéressants même si on s'attend un peu à ce qui arrive, sauf peut être à la toute dernière révélation.
La qualité de la traduction laisse à désirer car j'ai relevé plusieurs fautes, parfois seulement des fautes de frappes j'imagine, mais ce détail a fini de ne pas me faire succomber totalement au charme du récit.
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L'histoire :
Madrid, de nos jours. Ana, jeune historienne d'art travaillant au musée del Prado mène une vie tranquille aux côtés de son fiancé Konrad, riche homme d'affaire allemand et collectionneur d'oeuvres d'art jusqu'à ce que L'Astrologue, un étrange tableau qui aurait été peint à la Renaissance par Giorgione, croise son chemin. En effet, Konrad lui remet une carte écrite durant la Seconde Guerre Mondiale afin qu'elle se lance dans les recherches. Elle demandera l'aide d'Alain Arnoux, professeur à la Sorbonne, et spécialiste dans la localisation d'oeuvres « volées » par les nazis…
Paris, pendant l'Occupation. le commandant SS Georg von Bergheim, militaire d'élite et héros de guerre, a été missionné par Hitler en personne pour retrouver un mystérieux tableau : L'Astrologue, qui renfermerait un grand secret. Cette recherche le mène jusqu'à une jeune juive, Sarah Bauer…
Au coeur de ce roman, une passionnante fresque historique où deux histoires d'amour sont séparées dans le temps mais étroitement unies par le mystère d'un tableau.
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