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sur 627 notes
Carbone Modifié... oui je sais je dépile des trucs tellement vieux, qu'entre temps, il y a eu des séries de faites.. j'ai honte ! Mais quel escargot je fais !

Pitch :
Houlala ça va pas être simple de faire un pitch rapide, et qui ne dévoile rien !
- Si tu t'aidais de la quatrième de couv, que tu n'as même pas lu je suis sûre !
- Vrai... je ne lis jamais les quatrième de couv... voyons voir.. mouais...

Bon ok... Donc pitch:
L'humanité a essaimé sur différentes planètes, Takeshi Kovacs lui vient de Harlan, ancien militaire, un Diplo comme ont dit... Takeshi Kovacs est fort, intelligent et vieux... il a plus de 150 ans... Mais ça c'est normal voyez-vous..
Parce que l'humain a dompté la mort, la mort n'est plus un problème majeur, sauf quand on est (comme d'habitude) pauvre. Vous cadanchez, pas grave, on réimplantera votre pile dans une autre enveloppe et vous voilà reparti pour un tour (bon ça coûte des sous).
Takeshi lui des enveloppes il en a connu un certain nombre, la nouvelle n'est pas si pire...
Par contre pourquoi le voilà ré-enveloppé c'est autre chose.. Une enquête où le temps lui est compté, et où il va devoir aller à contre courant des flics et le tout sur terre en plus, et Jimmy lui a bien dit, la terre est un putain de trou..
En plus depuis qu'il est arrivé c'est dingue le nombre de gens qui veulent sa peau, bon ça il a un peu l'habitude... ou sa pile, et ça c'est plus grave...

Tient v'la le bouquin que j'aime d'amour... j'en met rarement... Mais là...
Gros gros coup de coeur pour Carbone Modifié... ♥ ♥ ♥ ♥... plein de petits ça fait un gros ^^

Bon déjà c'est du cyberpunk, et ça j'aime !
Pour ceux qui connaissent pas le terme cyberpunk :
C'est un genre de la SF très souvent dystopique
- Hum.... Dystopique ? C'est une maladie de peau ?
- Nan, c'est une catégorie de littérature SF, une société soit disant imaginaire organisée de telle manière qu'il est impossible de lui échapper et dont les dirigeants (politique/multinationale économique (corpo)) peuvent exercer un pouvoir sans contraintes sur les citoyens.
- Pourquoi t'as dit imaginaire ? C'est pas ce qu'il se passe ?
- J'ai dit aussi soit-disant... bref...

Donc le cyberpunk c'est une dystopie alliée à de la hard science.
Et je réponds avant qu'elle me pose la question, la hard-science c'est le côté technologiquement très avancée et dans le cyberpunk pour l'informatique/IA /information et toute la cybernétique/implant/corps modifié/etc.
Vu que c'est soit-disant dystopique, c'est souvent glauque, violent, amoral, et cynique... voilà en gros ce qu'est le cyberpunk... en gros...

Ça faisait un bail que j'avais pas lu du bon cyberpunk comme ça... le côté jubilatoire, rentre dedans, avec le anti héro désabusé ( un peu, beaucoup quand même) cynique, grinçant se rendant bien compte de ce qu'y se passe, avec un humour noir.. si c'est drôle des fois, mais c'est aussi hyper violent (et sur bien des aspects) et bien sûr aussi très glauque..

Parce que attention Carbone Modifié c'est glauque... si... si les situations sont glauques, les lieux sont glauques …
Dans Carbonne Modifié on va pas cueillir des pâquerettes dans les champs.. non.. on erre dans les bas-fonds, ou on grimpe dans les hauteurs de la bonne société mais partout ça pue !

Alors pour prévenir dans Carbone Modifié :
Y a de la torture ( et ça c'est pas mon kiff, mais Richard Morgan ne s'appesantit pas trop, ou tout du moins juste ce qu'il faut pour que l'on comprenne bien les enjeux mis dans la balance... cette torture à une raison d'être narativement, là pour moi ça passe).
Y a beaucoup de violence... beaucoup, beaucoup... ça défouraille à tout va !
Y a de la fesse.. ça parle cul, bordel, prostitution et y a des scènes de fesse... et graphique la fesse...
Y a de la drogue... Beaucoup de drogue.. et sans les commentaires genre oh c'est le mal, c'est pas bien !... Non dans Carbone Modifié la dope c'est pas le mal, c'est la normalité !

Je connaissais Richard Morgan pour sa série fantasy adulte Rien que l'acier, donc ce côté paf dans ta face ne m'a pas surpris... au contraire j'ai même plutôt été heureuse de la retrouver...

Donc vous voilà prévenu, Carbone Modifié c'est adulte et pi c'est tout !

Et pi je veux lire les autres, et pi des que je mets la main dessus, clair qu'il vont pas mourir dans la pile à lire... ça c'est sûr...
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Voyages entre réalité et espaces virtuels oùl'environnement est fait de hard science comme la pile corticale pour implant, ou la vision périphérique. le détective Kovacs possède à certains moments un enveloppement multiple (bien qu'interdit) qui lui permet de se parler entre les 2 enveloppes. Un roman pour amateur de hard sf ,
il y a beaucoup d'actions, pas de répit.
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Le cyberpunk n'est pas le sous-genre de la SF avec lequel je suis le plus familière. Pourtant son mélange d'avalanche technologique et de noirceur devrait avoir tout pour me séduire. Par curiosité après avoir regardé l'adaptation en série télé, je me suis plongée dans Carbone modifié (alias Altered Carbon) de Richard Morgan. Qu'ai-je pensé de ce roman parmi les plus représentatifs du cyberpunk ?

Ce qui étonne rapidement dans Carbone modifié, c'est à quel point il s'inspire du roman noir. Takeshi Kovacs est un ancien militaire, voire paramilitaire, qui se trouve à enquêter. Choisi pour ses capacités de diplo, qui lui donnent un instinct et des qualités d'observation, et son attachant à une philosophie issue de sa planète d'origine, il se retrouve une centaine d'années après sa naissance dans un monde qui lui est en partie inconnu. désabusé et sombre, le récit insiste beaucoup sur ses monologues internes. Un choix stylistique qui imprime un rythme plus lent qu'on ne pourrait l'imaginer. Kovacs devient un personnage au passé torturé. L'enquête est du même acabit, entre mafia, femmes fatales et riches pontes qui abusent de leur pouvoir. Pour s'en tire, c'est oeil pour oeil et dent pour dent. L'histoire nous fait explorer de multiples pistes, dans ce futur acidulé.

La science-fiction se marie très bien avec le roman noir. On imagine parfaitement une ville sombre et encombrée par la technologie. Carbone modifié reprend un trope classique du cyberpunk : la lutte des classes. L'opposition entre des puissants qui peuvent profiter des bienfaits de la technologie pendant que le reste de la population n'a droit qu'aux restes. Ici, la richesse prend forme de technologies qui permettent de s'améliorer biologiquement. C'est du transhumanisme pur et dur : entre greffes d'éléments animaux, technologie qui permet d'améliorer les réflexes et clones aux phéromones améliorées, le corps est devenu un instrument. Mais le Graal, c'est de vivre immortel, d'enveloppe en enveloppe, comme les Math. Les Mathusalems sont des créatures de pouvoir dont la longévité les rend à peine humains. Car peut-on parler d'humanité quand la possibilité de sa fin n'existe plus.

Bien sûr, Carbone Modifié a un côté bourrin qui ne plaira pas à tout le monde. C'est que Takeshi Kovacs peut faire dans la subtilité comme dans le direct. Ecrit à la première personne, le style est souvent direct et sans fioritures. Scènes violentes, sexe et drogue, c'est la noirceur habituelle des romans de ce type. Il est vrai que cela permet d'ajouter une certaine maturité dans l'oeuvre. Après tout, la corporéité est justement souvent au centre des réflexions du cyberpunk. Sexe comme violences et modifications corporelles posent la question de la sacralisation du corps. Non seulement visible dans la place du transhumanisme dans la plupart des oeuvres qui se déclarent parentes du genre, Carbone Modifié pousse la notion plus loin. L'immortalité ajoute encore plus d'interrogations. C'est visible, par exemple, à travers des mouvances catholiques qui refusent d'être ré-enveloppées. Toute mort pour eux est définitive. Les catholiques sont donc très courus pour certains travaux car ils ne peuvent pas être ranimés dans d'autres corps.

Avec la possibilité de changer d'enveloppe vient toute la question de l'identité. Toujours dans la notion de corporéité, quelle place occupe notre corps dans la façon dont nous nous considérons ? Ré-enveloppé, Kovacs connaît quelques épisodes de dissociation durant lesquels il a l'impression que le propriétaire originel de son enveloppe refait surface. Un autre passage montre un criminel tellement habitué à changer d'enveloppe qu'il se représente, lors d'une séance virtuelle, sous la forme d'une sorte de bonhomme patchwork. A l'opposé, comment réagiriez-vous si un total inconnu avait l'apparence d'une personne de votre famille ? Ou si un inconnu avait le corps d'une personne de votre famille ? C'est d'autant plus présent que dans cet univers, les enveloppes des personnes condamnées peuvent être vendues et portées par de riches « corpos ».

Roman noir électrisant et complexe, Carbone modifié allie le meilleur du thriller et de la SF. L'enquête est menée tambour battant dans un univers ultra-technologique par un Takeshi Kovacs aussi désabusé que déterminé. L'auteur aborde le transhumanisme pour mieux poser des questions autour de la sacralisation du corps, de la notion de la mort, de la place du corps dans l'identité ou des inégalités sociales. Ce qui implique des passages violents, sexuels ou d'ingestion de drogues (ce qui sont des quasi tropes dans ce type de récit). le style, très direct et sans fioritures, a le mérite de bien poser le caractère du personnage principal malgré le manque de relief.

Lien : https://lageekosophe.com/202..
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Hier, j'ai terminé le premier tome d'Altered Carbon, du cycle de Takeshi Kovacs, par Richard Morgan. En vrai, j'aurais aimé assimiler cet univers un peu plus longtemps, mais je pense que les deux tomes suivants m'aideront davantage à comprendre les tenants et les aboutissants de ce futur assez pessimiste. Dit comme ça ce n'est pas très vendeur, mais le développement de ce monde reste très très convainquant par la richesse de ses détails et de ses réflexions sur ce que la société peut potentiellement devenir.

Je ne lis pas énormément de Science-Fiction, ni de triller, mais ce cocktail ci est assez détonnant. Nous sommes quelques siècles après ère, dans une société hyper technologisée, la Terre est partie à la conquête des autres planètes. Maintenant, il est possible de ressusciter dans d'autres enveloppes corporelles, autant que l'on le souhaite, si l'on est riche, où si on arrive à se faire les « bons amis ». Takeshi Kovacs, ancien membre des Corpos, un corps militaire d'élite chargé de faire la police dans la galaxie, va lui aussi se retrouver dans le corps d'une autre personne, sur Terre, afin de mener à bien une enquête commanditée par un Math, autrement dit, un des hommes les plus influents que l'on puisse rencontrer.

L'intrigue est complexe, il faut s'accrocher pour ne pas perdre le fil emmêlé par l'auteur. J'ai énormément apprécié le caractère des personnages, arrivant à me faire oublier les termes que je ne comprenais pas. Rien n'est entièrement blanc, ni entièrement noir dans ce premier tome, à commencer par le protagoniste, qui est la figure même de l'anti-héros. Manipulateur et prêt à tout pour mener à bien sa mission, on apprend avec lui sans ménagements les lois de ce nouveau monde assez cruel. Chaque personne qui va croiser sa route possède son propre caractère et sa propre histoire, bien définie, malgré leurs défauts, on peut aisément s'y attacher, car il est facile de se dire que bien souvent, ils n'ont pas le choix.

La réflexion de fond sur le fait de pouvoir revenir à la vie s'égrène ici au fur et à mesure des chapitres, et Kovacs, comme le lecteur, va nourrir cette réflexion auprès de certaines personnes dont il va croiser le chemin. Une action extrêmement rapide, à la hauteur du personnage, et finalement de ce futur dans lequel on se bat pour rester humains. Peut-être un message de la part de Richard Morgan, pour nous avertir du danger d'une évolution toujours plus rapide, dans laquelle la loi du plus fort l'emporte le plus souvent. Pourtant, le texte a été publié en 2003.

En finalité, je pense que ce roman, « techno-polar » méritera une seconde lecture dans quelques années… J'apprécie toujours autant les petits chapitres, mais aussi que l'histoire soit découpée en 5 parties, un peu comme un « niveau suivant » dans un jeu-vidéo. de plus, j'ai envie d'appréhender ce vocabulaire très riche afin de comprendre davantage les spécificités du futur. Une série Netflix du même nom a vu le jour, je pense que m'y mettre lorsque j'aurais terminé la trilogie, et je pense que le tome 2 ne tardera pas à atterrir au dessus de ma pile-à-lire.
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J'ai acheté récemment ce roman après avoir entendu parler de son adaptation en série par Netflix. Dans l'idéal, j'aurai voulu lire le roman avant de voir la série mais malheureusement je n'en ai pas eu le temps, j'ai donc fait l'inverse ! Les deux sont assez différents au niveau de divers points de l'intrigue, ce qui fait que ce n'est pas trop gênant. Carbone modifié est un roman mêlant thriller pour le côté enquête et le cyberpunk pour la technologie. le livre a été édité en France par les éditions Bragelonne en 2003 et deux suites dans le même univers ont vu le jour. le roman a obtenu le prix Philip K. Dick en 2003.

La technologie est au centre de l'univers futuriste de Carbone modifié. Les hommes ont conquis de nouvelles planètes mais la vie sur Terre est toujours d'actualité. Les déplacements se font en suburbain et prennent peu de temps. Surtout, un des aspects les plus importants de l'univers est le fait que les humains peuvent tous être digitalisés et sauvegardés dans une pile mémoire située à la base du cortex cervical. Lors du décès de la personne, on installe la pile dans un nouveau corps et le tour est joué. Les corps sont appelés des enveloppes, que l'on peut changer presque à loisir enfin selon ses finances bien entendu… le quidam moyen doit être assuré pour espérer que son assurance paye sa « résurrection », sans que le corps futur ne soit garanti ressembler au premier, c'est un peu la grosse surprise au réveil! En cas de meurtre, l'État payera pour vous, sauf si la victime est un fondamentaliste chrétien car ils sont opposés à la résurrection, seul Dieu ayant ce pouvoir. Pour les riches, c'est encore différent, ils disposent de clones à volonté et la sauvegarde de leurs souvenirs et personnalité se fait à distance. Ils deviennent quasiment immortels tout en gardant un corps jeune et beau (tant qu'à faire) avec les modifications souhaitées et sont appelés des « maths », abréviation de Mathusalem. En gros, rien ne change : « selon que vous serez puissants ou misérables, les jugements de cour vous rendront blanc ou noir », vous aurez la vie éternelle et toute les technologies modernes en pleine impunité et les autres seront considérés comme des ressources humaines réutilisables à volonté.

Le personnage central du roman est Takeshi Kovacs qui a grandi sur la planète Harlan et ne connait pas la Terre. Kovacs est un Diplo (membre des Corps Diplomatiques), c'est à dire un membre spécial d'une unité militaire supra entrainée. Sa dernière mort a fait de lui un criminel purgeant une peine de prison, ce qui signifie qu'il passe plusieurs années sans corps, sa pile en stockage. Il va pourtant se réveiller sur Terre dans un nouveau corps et s'apercevoir qu'on l'a sorti de prison pour requérir à ses services. Il est engagé par Laurens Bancroft, un math, pour une enquête un peu particulière: trouver qui a voulu l'assassiner , la police ayant conclu au suicide, mais pourquoi se suicider quand on sait qu'on va forcément revenir à la vie dans le même corps grâce aux sauvegardes et clones? le personnage de Kovacs est hors du commun par plusieurs aspects: physiquement déjà, même dans un autre corps il garde ses capacités de diplo, par son histoire qui en a fait quelqu'un de froid qui n'hésite pas à donner la mort, il est également capable de faire des bonnes actions et touché par la mort d'innocents, il est blasé par tout ce qu'il a vécu. Son passé apparait par petites touches quand il y repense mais pas forcément de manière très claire.

Le roman a une grande part de policier, l'enquête est au centre du récit. À ce titre, on retrouve quelques traits caractéristiques du roman noir surtout au niveau des personnages avec la femme fatale, Miriam Bancroft, le riche puissant qui se croit au dessus de tout. Dans les personnages secondaires, seule Kristin Ortega s'en sort avec les honneurs, en femme flic au fort tempérament. Elle arrive à être touchante dans un monde très dur où on voit passer beaucoup d'horreurs. En effet, le ton du roman est assez explicite et proche du sexe, drogue et rock'n'roll. Il n'est pas étonnant que le nom de l'hôtel où séjourne Kovacs soit « Jimmy Hendrix », représenté par une intelligence artificielle.

Le roman est aussi un roman d'actions avec de nombreux rebondissements. Plusieurs intrigues se mélangent, donnant parfois une impression un peu brouillonne. On a un peu l'impression que l'auteur a recours parfois à des facilités pour amener son personnage là où il veut et souvent à ses capacités de diplo. L'intrigue n'est pas ce que j'ai trouvé de plus intéressant dans le roman. Pour moi, le côté génial de l'ouvre réside dans son univers et dans le concept des piles mémoires. Ce concept permet à l'auteur d'aborder plusieurs points captivants comme la mémoire du corps que l'on emprunte, la question de l'âme, des souvenirs, de ce qui fait un humain, de savoir si on peut séparer aussi simplement corps et esprit. Toutes ces thématiques sont bien amenées et plus attractives que l'enquête policière baignant dans le sordide. En effet, à la lecture du texte, on ne peut éviter de se demander comment est ce qu'on réagirait si la personne aimée changeait de corps, garderait on les mêmes sentiments? Comment réagir si on retrouve l'homme qu'on aime avec les souvenirs et la personnalité d'un autre? Peut on vraiment dissocier personnalité et corps?

Carbone modifié est un roman survitaminé mélangeant policier et science dans une ambiance cyberpunk marquée. Quelques passages sont un peu longs et flous, cependant l'idée des piles mémoires et l'utilisation qui en est faite dans le roman est vraiment excellente. Une très bonne lecture pleine d'actions, de rebondissements dans un univers extrêmement riche.
Lien : https://aupaysdescavetrolls...
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Carbone modifié est un livre que j'avais déjà lu il y a un certain nombre d'années. Je me souvenais de l'univers, du résumé, mais pas du dénouement. Je crois aussi que j'avais lu le tome 2 et il me semble qu'il m'avait déçu et je m'étais arrêtée là avec cette trilogie. L'adaptation en série tv qui va arriver très prochainement sur Netflix m'a donné très envie de redonner une chance à cette trilogie avant de voir la série.

Carbone modifié se déroule dans le futur. Une nouvelle technologie, constituant en une pile insérée dans la nuque, permet de sauvegarder les souvenirs et au besoin à les réimplanter dans un nouveau corps, repoussant ainsi la mort.

Takeshi Kovacs de Harlan, est rapatrié sur Terre pour mener une enquête pour Laurens Bancroft. Ce riche et très âgé personnage demande à Kovacs de déterminer qui l'a tué, car il refuse de croire le résultat de l'enquête de la police qui a conclu à son suicide.

L'univers assez sombre de ce roman est complet et bien construit. On y découvre une société où la mort n'est plus le concept que nous connaissons, où un accident mortel peut-être pris en charge par votre assurance pour un réenveloppement. Economie, Criminalité, Religion, Monde virtuel, on y découvre un monde complexe, détaillé avec un concept intéressant et bien mis en place. J'ai d'ailleurs vraiment hâte de voir ce que cela peut donner à la télé, parce qu'il y a matière à faire quelque chose de vraiment sympa.

Du côté de l'intrigue, on ne s'ennuie pas. C'est un thriller rythmé, assez violent, bourré d'action, d'adrénaline et une enquête à laquelle on accroche très vite. Un thriller cyberpunk sombre très réussi ! J'espère qu'à la seconde lecture, le deuxième tome me plaira, car après ce premier tome, j'ai vraiment envie d'aimer cette trilogie.

Lien : http://raconte-moi.net/2017/..
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Achat d'impulsion datant d'une paire d'années, j'ai toujours eu des doutes concernant ce livre au moment de l'entamer. J'en ai sans cesse retarder la lecture jusque là.

Je ne suis pas adepte de la SF scénarisée où tout se passe comme si on regardait la tv. Je suis encore moins des ambiances glauques dans lesquelles l'action, les violences gratuites et les scènes de sexe s'enchaînent sans trop savoir pourquoi. Je mettais fait cette image de ce livre et... Bingo j'avais vu juste. J'ai déjà vécu cette mésaventure avec le Neuromancien de Gibson et donc j'en conclue que le cyberpunk n'est pas pour moi.
Bien que classé dans le même sous-genre, ce livre est largement plus accessible que celui de Gibson, il est même plutôt bien écrit, les personnages sont crédibles et le monde créé est plutôt bien foutu mais je n'adhère pas. Je déteste tous les scenarii se déroulant dans les milieux interlopes où il n'y règne que violences, sexes et drogues.

Après la lecture des 2 premières parties, je rends donc les armes, je n'ai aucune envie de poursuivre cette lecture inadaptée. de plus, il s'agit d'une série reprenant le même personnage principal. Je sais donc à peu de chose prés comment ce surhommes va finir le roman...
Je ne nie pas les qualités de ce livre ni de l'auteur mais ces dernières représentent tout ce que je n'aime pas mais j'imagine très bien qu'il puisse plaire à un grand nombre de lecteur!!!
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Cela faisait un moment que ce roman traînait dans ma liseuse et (peut-être est-ce une erreur) j'ai fini par voir avant de le lire l'adaptation en série sur Netflix.
Cette série m'a d'ailleurs laissé une impression en mi-teinte : si j'ai beaucoup aimé l'ambiance, la photo, la réalisation et le casting, en revanche j'ai eu un peu l'impression de naviguer à vue d'un épisode à l'autre sans tout comprendre aux tenants et aux aboutissants, et la fin a à peine suffi à combler tous les mystères.
Pour ce qui est du livre, j'ai très vite constaté que l'adaptation cinématographique était assez fidèle, à l'exception peut-être du dernier tiers où les divergences apparaissent et s'amplifient ensuite jusqu'à la fin. Mais là où je me suis dit que l'adaptation était quand même bigrement raccord, c'est que dans le roman comme dans la série, j'ai trouvé l'idée de départ excellente, l'atmosphère très bien réussie, mais l'intrigue assez foutraque, et pour tout dire même... confuse.
Ajoutez à cela les pages de délires psychédéliques sous acide et les expressions pour le moins approximatives dont je me demande s'il s'agit de problèmes de traductions...
Par exemple, dans Altered Carbon, on renifle très souvent (et pas que des substances illicites), mais on renifle... "avec humour", ou "avec exaspération" (?)
Autre exemple de phrase wtf : "Plus je parlais, plus la tension diminuait dans ma gorge. J'ai fait des gestes avec ma cigarette."
La "tension dans la gorge", je sais pas si ça vous évoque quelque chose, vous, mais moi rien.
Bref, entre ces petites fâcheries linguistiques, des longueurs, le scénario bordélique et l'impression de déjà-vu (ça c'est un peu de ma faute), cette lecture a finalement été assez fastidieuse, et j'avoue m'être empaffé dessus plus d'une fois et avoir mis bien du temps à finir.
Reste que l'ambiance roman noir cyberpunk, proche de celle de Blade Runner, m'a rappelé mes lointaines parties de "cyberpunk", et que c'est ce qui m'a permis d'aller au bout.
En somme, une superbe idée, mais pas exploitée avec toute la clarté qu'elle aurait mérité. À la décharge de l'auteur, il s'agissait de son premier roman. Je ne suis pas du tout sûr d'aller vérifier, cependant, s'il en est de même dans les deux opus suivants.
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Difficile de donner un avis car ce n'est pas le genre de roman que j'apprécie spontanément. Ni le roman noir ni le cyberpunk ne sont ma tasse de thé et ce roman combine les deux. D'où les 3.5 étoiles. J'ai du mal à me sentir concernée par l'histoire mais je dois reconnaître qu'elle est très bien racontée.
Je suis étonnée qu'on ait mis tant de temps à en faire un film car le roman a un aspect très visuel et j'ai plusieurs fois pensé à Blade Runner.
La narration se fait à la première personne et nous offre donc une expérience beaucoup plus immersive. Nous découvrons Kovacs, son "enveloppe" et le monde dans lequel il évolue de façon intime. Cela nous permet aussi d' accepter Kovacs comme individu - ce qui n'est pas gagné!
L'intrigue est compliquée mais reste maîtrisée. En fait, chaque moment de l'intrigue permet de révéler un peu plus de cette dystopie réaliste. Sans ralentir le rythme, Morgan soulève des questions sur ce qui fait qu'un personne est ce qu'elle est (le corps? l'esprit? la mémoire?). C'est fait de main de maître.

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j avais adoré la série netflix donc dès que j'ai eu l'occasion de lire le livre, je l'ai fait
Un roman très dense, l'univers est développé en détail, on a parfois l'impression que cela ne va pas assez vite mais c'est sans doute parce que je connaissais dejà l'intrigue
j'ai aimé le personnage, le côté trash et sombre de l'intrigue et de l'univers
Une vision glaçante du futur mais un bon polar futuriste
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