AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,95

sur 37 notes
5
4 avis
4
5 avis
3
2 avis
2
0 avis
1
1 avis
Il part de 15 leçons du coronavirus que nous avons tous un peu ressenties, depuis notre fragilité jusqu'à celle de la planète, en passant par l'inégalité sociale, le défaut de science, les carences politiques, la crise de l'Europe, le réveil des solidarités, la condition humaine ou les injustices mondiales et les délocalisations.

Il propose 9 défis pour s'en sortir, dont faire durer les nouvelles solidarités, dont sortir du néolibéralisme et réformer l'État, dont retrouver l'autonomie sanitaire et alimentaire, dont renforcer la démocratie devant les mesures restrictives de liberté, dont bannir la réclame consumériste, dont l'enjeu de l'économie pour réduire les inégalités, dont le besoin d'un élan international salutaire de coopération, et surtout le danger de régressions multiples, intellectuelles, morales, démocratiques, bellicistes, jusqu'au spectre de la mort de l'humanité.

La voie qu'il propose ensuite dépasse la notion de projet de société par son imbrication dans les comportements et sa dynamique de régénération permanente.
Cela passe par une politique de la nation où conjuguer mondialisation et démondialisation, croissance et décroissance, développement et enveloppement, unité et diversité. Il propose alors de traiter les pathologies administratives, les principes de réorganisation, le refoulement progressif des oligarchies économiques, réformer l'entreprise, la participation citoyenne dans la démocratie, la politique écologique avec 9 exemples, les réformes de société dont la réduction des inégalités, la politique de solidarité et l'éthique de solidarité/responsabilité.
Il promeut alors une politique de civilisation pour traiter le mal-être diffus et donner priorité à la qualité de la vie vers la « vraie vie ».
La troisième face de son pentamodèle est une politique de l'humanité renforçant l'appartenance à une communauté humaine incluant les migrants et les peuples premiers.
La quatrième face est une politique de la terre avec l'accent sur l'eau, les énergies, les déchets, l'agriculture fermière… pour être solidaires de la planète.
Le point d'orgue est l'appel à un humanisme régénéré, passant par réforme personnelle et revitalisation éthique, une reconnaissance des femmes, des personnes exploitées et des personnes infantilisées comme égaux de pleine identité humaine, par l'assemblage fécond de réalisme et utopie dans une régénération permanente, dans un humanisme planétaire qui fait épanouir sa personne au sein d'une communauté : épanouir le JE dans l'épanouissement du NOUS.
Dans un assemblage du prosaïque et du poétiqueIl part de 15 leçons du coronavirus que nous avons tous un peu ressenties, depuis notre fragilité jusqu'à celle de la planète, en passant par l'inégalité sociale, le défaut de science, les carences politiques, la crise de l'Europe, le réveil des solidarités, la condition humaine ou les injustices mondiales et les délocalisations.

Il propose 9 défis pour s'en sortir, dont faire durer les nouvelles solidarités, dont sortir du néolibéralisme et réformer l'État, dont retrouver l'autonomie sanitaire et alimentaire, dont renforcer la démocratie devant les mesures restrictives de liberté, dont bannir la réclame consumériste, dont l'enjeu de l'économie pour réduire les inégalités, dont le besoin d'un élan international salutaire de coopération, et surtout le danger de régressions multiples, intellectuelles, morales, démocratiques, bellicistes, jusqu'au spectre de la mort de l'humanité.

La voie qu'il propose ensuite dépasse la notion de projet de société par son imbrication dans les comportements et sa dynamique de régénération permanente.
Cela passe par une politique de la nation où conjuguer mondialisation et démondialisation, croissance et décroissance, développement et enveloppement, unité et diversité. Il propose alors de traiter les pathologies administratives, les principes de réorganisation, le refoulement progressif des oligarchies économiques, réformer l'entreprise, la participation citoyenne dans la démocratie, la politique écologique avec 9 exemples, les réformes de société dont la réduction des inégalités, la politique de solidarité et l'éthique de solidarité/responsabilité.
Il promeut alors une politique de civilisation pour traiter le mal-être diffus et donner priorité à la qualité de la vie vers la « vraie vie ».
La troisième face de son pentamodèle est une politique de l'humanité renforçant l'appartenance à une communauté humaine incluant les migrants et les peuples premiers.
La quatrième face est une politique de la terre avec l'accent sur l'eau, les énergies, les déchets, l'agriculture fermière… pour être solidaires de la planète.
Le point d'orgue est l'appel à un humanisme régénéré, passant par réforme personnelle et revitalisation éthique, une reconnaissance des femmes, des personnes exploitées et des personnes infantilisées comme égaux de pleine identité humaine, par l'assemblage fécond de réalisme et utopie dans une régénération permanente, dans un humanisme planétaire qui fait épanouir sa personne au sein d'une communauté : épanouir le JE dans l'épanouissement du NOUS.
Dans un assemblage du prosaïque et du poétique, il conclut par la relation inextricable entre ce qui unit (Eros) ce qui oppose (Polemos) et ce qui détruit (Thanatos) pour faire humanité nécessitant toujours plus d'intelligence et d'amour., il conclut par la relation inextricable entre ce qui unit (Eros) ce qui oppose (Polemos) et ce qui détruit (Thanatos) pour faire humanité nécessitant toujours plus d'intelligence et d'amour.
Commenter  J’apprécie          00
Dans un écriture toujours aussi simple, le "grand" Edgar Morin nous livre une nouvelle fois une analyse humble mais pertinente de la période que nous vivons, non seulement sur la pandémie du coronavirus mais également sur les sujets plus vastes, liés car interdépendants, de l'écologie, de la nécessaire transformation de notre civilisation tant au niveau politique économique, social.... Il pointe avec clairvoyance les travers de nos sociétés occidentales dominées par la finance, la recherche du profit à tout prix, le consumérisme à outrance au détriment du bien-être des gens et surtout de notre planète. Mais il ne se contente pas de pointer ces aspects négatifs, il fait des propositions pour une autre voie. Et en ce sens ce petit ouvrage qui transpire l'optimiste utopique de Morin est une vraie bouffée d'oxygène.
Commenter  J’apprécie          10
Un regard sur la France et le monde après quatre mois de civid. Un livre complémentaire à celui de Benjamin Ferencz. Autant ce dernier était au niveau individuel et de a libre responsabilité, autant celui-ci est au niveau macro. Après une analyse fine de la situation et de l'environnement dans lequel nous vivons, l'auteur propose quelques grands axes de réflexion. C'est suffisamment large pour laisser du champ aux possibles, mais aussi suffisamment vague pour laisser sur sa faim. Selon B. Ferencz, l'homme a sa part de responsabilités. Ici, c'est la collectivité au sens, groupe, communautés, nations, organisation internationales... qui ont leur rôle à jouer. Bien sûr, les recommandations sont sages, mais où, quand, comment commencer ? Un peu de personnel et un peu de sens collectif ? C'est cela qui laisse un goût d'inachevé. Peut-être que la réalité est entre les deux. J'aurais attendu que l'auteur, centenaire, avec une large expérience de ce genre de situations, nous donne son point de vue plutôt qu'en vieux sage, il regarde la situation et donne quelques conseils.
Commenter  J’apprécie          00
J'apprécie Edgar Morin. Je ne partage pas ses idées, notamment l'idéologie communiste, mais j'apprécie la personne, toujours cohérent avec lui même. Mais…

Dans la première partie de ce livre, il présente ses réflexions, comment il a vécu et vu la pandémie. Je suis particulièrement d'accord avec lui lorsqu'il dit le besoin de plus de solidarité et de civisme. On vit dans un monde où les gens deviennent de plus en plus égoïstes, ne pensent qu'à leurs droits et où ces valeurs se perdent. C'est ce qui est à retenir de cette première partie.

La deuxième partie, je la considère décevante. le changement de voie proposé par Edgard Morin est la mise en place d'un mode de fonctionnement de la société fondé sur le communisme. Il le dit clairement !

Cette proposition, faite déjà au début de la pandémie, un moment grave, me semble assez déplacé. On ne savait rien encore sur la pandémie et une analyse faite à chaud, et sur quelles bases, m'a semblé plutôt de l'opportunisme pour essayer de caser sa tendance politique comme la solution. Qu'il le pense, c'est une chose, mais qu'il utilise sa notoriété pour le suggérer... ça ne fait pas sérieux.

S'il se base sur le manque de solidarité et civisme pour suggérer cela, il ne me semble pas que ces valeurs soient spécifiques du communisme. Aussi, tant que je le sache, dans un système communiste ces valeurs n'existent pas de façon sincère et authentique : elles sont imposées.

La cerise sur le gâteau vient lorsqu'il suggère de remplacer l'ONU par une organisation avec plus de pouvoirs. Cela ouvre la porte à des dystopies du genre “1984” (George Orwell) ou “Le Meilleur des Mondes” (Aldous Huxley).

Bref, si on enlève sa proposition déplacée d'un communisme mondial et le fait qu'il faut avoir plus de solidarité entre les gens, ce qu'on sait déjà depuis longtemps, il n'y a pas d'information ou réflexion utile dans ce livre.

Depuis que j'ai lu ce livre, plusieurs autres sont apparus, beaucoup plus intéressants, plus d'objectifs et avec moins de militantisme.

Le moment de la réflexion viendra. Il ne faut pas mettre la charrue devant les boeufs ni profiter de la situation pour faire du militantisme. La priorité du moment est d'apprendre sur la pandémie. le militantisme, si sérieux, doit venir après.
Commenter  J’apprécie          00
l'épreuve endurée au cours de la crise du Covid-19 pourrait être salutaire pour revoir nos priorités, refaire les comptes et investir dans un avenir aux contours socio-économiques en accord avec les valeurs humaines et les attentes d'une grosse partie de la population. Sa plume vive et acérée nous fait entrevoir demain avec un autre regard et, bien entendu, secoue les habitudes politiques. Ses multiples propositions étayées par des exemples concerts sont limpides. Quant à les appliquer au plus tôt, il est fort de constater que le manque de cohésion de nos gouvernants et que les réformes à mettre en oeuvre pour y aboutir représentent le plus gros frein. Or, la crise du Coronavirus nous enseigne que, plus que jamais, nous avons besoin d'unité et de la solidarité
Commenter  J’apprécie          00
C'est avec beaucoup d'émotion que j'ai lu cet essai d'Edgar Morin. L'humanité que cet homme-là dégage semble lui sortir de tous les pores de la peau !
Je l'ai toujours beaucoup apprécié mais là il m'a fracassée. Cet été, il fêtera ses 100 ans ce petit bonhomme, et j'ai eu l'impression qu'il donnait, dans ce peut-être dernier ouvrage, tout ce qu'il avait encore dans les tripes, d'énergie, de foi et d'espérance pour apporter sa modeste contribution à l'évitement d'un destin funeste pour notre humanité.
Changeons de voie nous dit-il, quand bien même il sait trop bien que le temps que nous nous décidions à agir ne lui donnera pas le plaisir de savoir si nous avons eu la sagesse de l'écouter…
Bouleversant pour moi.

Commenter  J’apprécie          251
belle analyse des problèmes qui se posent à la société actuelle malgré le grand âge de cet auteur, sociologue et philosophe bien connu. Il commence le livre par ses souvenirs, notamment celui de la grippe espagnole dont il a connu les conséquences sur la société à son époque.
Commenter  J’apprécie          00
Une pensée humaniste qui fait du bien. Espoir, espoir et surtout action par l'éthique de solidarité et de responsabilité.
Commenter  J’apprécie          00
edgar morin recense les 15 leçons du coronavirus , de l incertitude de nos vies au reveil des solidarités , sans oublier la diversité des situations et de la gestion d el épidemie dans le monde. Les carences de l action politique avec la délocalisation et la dépendance nationale. LA planete en crise . Autant de défis a surmonter !! crise de la démocratie , mondialisation, numérique, écologie et aussi incertitudes et danger d une grande regresion . Changeons de,voie est un livre bien utlie pour " penser le monde d apres " et éviter qu il nesoit un retour simple au " monde d avant "
Commenter  J’apprécie          32
On doit cet ouvrage à Edgar Morin, sociologue et philosophe.
Dans les mains, on tient un bouquin d'écologie politique décomposé en plusieurs parties.
Un préambule explique le parcours de l'auteur et les expériences qui l'ont influencé et construit. S'en suit un état des lieux de la crise actuelle, ce qui nous a conduit jusqu'ici et les tenants et aboutissants qui composent les évènements auxquels nous faisons face et les défis que nous devons relever. La partie qui suit cet état des lieux présente des perspectives, pose des questions sur les tendances qui se profilent et les directions que nous pouvons prendre. Enfin, l'auteur nous expose un série de solutions que nous pourrions mettre en place.
L'ouvrage ne manque pas de références historiques et d'exemples qui permettent d'illustrer les propos de l'auteur.
Les idées proposées permettent de nous positionner sur un baromètre, qu'on y adhère ou non, parce que cela peut arriver. Ces propositions permettent de se situer sur nos propres sensibilités vis-à-vis de certaines problématiques.
Le message de l'ouvrage n'est pas un appel à la révolution radicale qui serait tout aussi néfaste que de laisser les choses suivre leur court, mais un appel au changement progressif et construit sur base d'une prise de conscience collective, la représentation, la participation de tout un chacun pour revaloriser la solidarité et la responsabilité collective. Je fais parti d'un TOUT qui est Nous. Ensemble nous ne savons pas vers ou nous allons cependant, nous pouvons faire en sorte que la destination soit belle.
Vis-à-vis du Covid-19, il nous offre l'opportunité d'une prise de conscience et nous montre l'étendue des possibles quant au pouvoir d'action du citoyen, c'est ainsi l'opportunité de prendre une tangente pour construire un monde plus Humain.
Le bouquin défend l'écologie sans négliger l'humain qui est vu comme un acteur créateur. Néanmoins, la rapidité de parution suite à la crise covid-19 empêche un recul sur les évènements qui pourrait être utile pour répondre à certaines questions posées.
Commenter  J’apprécie          00




Lecteurs (120) Voir plus



Quiz Voir plus

Charade-constat

Première saison d'une épopée

Iliade
Bible
Saga
Genji

6 questions
83 lecteurs ont répondu
Thèmes : sociologie , météorologie , vacancesCréer un quiz sur ce livre

{* *}