Un "beau livre" comme on dit.
Qui est aussi un vaste fourre-tout , je dois l'avouer , et sans grand intérêt...
Exceptée leur seule qualité de femmes- l'auteure de la préface ajoute généreusement qu'elle a même ajouté "certaines artistes nées femmes qui ont ensuite adopté un genre ambigu, ainsi que des artistes nés hommes mais qui ont choisi une identité féminine "!!- rien ne rapproche ces 400 "femmes" ( barré dans le titre, mais je n'y suis pas arrivée sur mon modeste clavier!) les unes des autres: ni leur discipline, ni leur époque, ni les progrès qu'elles auraient imprimé à la reconnaissance des femmes en tant qu'artistes, ni leur degré de renommée...
Reste la féminitude.. .et l'ordre alphabétique! Maigre bilan!
Impossible de lire avec intérêt les 5 lignes consacrées à votre idole ni de découvrir celle que vous n'auriez jamais dû ignorer dans un tel fatras, dans cette culture pour ventilateur. Impossible de rien retenir: on picore et on s'éparpille!
Je fais donc ce billet rageur pour vous encourager à lire l'épatant catalogue de l'expo du musée Soulages, "Femmes Années 50, Au fil de l'abstraction, peinture et sculpture" , mieux ciblé, plus approfondi et si riche !
Ou à voir le formidable documentaire d'Arte, "Sculptrices, Ni muses, ni soumises" que je ne me lasse pas de revoir et qui m'a plus appris sur les talents et les luttes des sculptrices , depuis Properzia de Rossi au XVIe siècle jusqu'à la grande
Louise Bourgeois que cet indigeste abécédaire de salon ...