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Phil Defer est une caricature très réussie de Jack Palance. On a bien vu quelques apparitions furtives d'André Franquin sous forme de caricature dans des albums précédents (La mine d'or de Dick Digger et Arizona), mais c'est la première fois que Morris se sert d'un personnage existant pour un rôle majeur de son histoire. Il le met en scène dans un rôle que l'acteur a déjà tenu dans un film : cette histoire est à mettre en parallèle avec le film “L'Homme des vallées perdues” de George Stevens sorti en 1953, avec Alan Ladd dans le rôle principal, et où Jack Palance joue aussi le rôle d'un tueur professionnel chargé de faire fuir une catégorie de la population. Cela donne un aspect très Western spaghetti à cette histoire, peut-être même le plus Western Spaghetti de toute la série (Attention, le film en question n'est pas du Western Spaghetti). L'humour n'est jamais bien loin, bien que n'ayant pas la finesse de ce qu'on trouvera dans la période Goscinny, on y trouve un peu de burlesque, de quiproquos et quelques bonnes astuces, mais pas de quoi se tenir les côtes. Après les lourdeurs des albums précédents, l'humour s'affine, c'est appréciable. Par contre cet album regorge de fusillades, même la petite histoire courte de la fin, sur un ton plus burlesque, accumule les cadavres. Par la suite, on verra beaucoup moins de morts, une exigence éditoriale sans doute, justifiée. Malgré cela, cet épisode apporte une amélioration dans la série qui jusqu'à présent, ne volait pas très haut, il faut le reconnaître, cependant, on reste dans du western pur et dur. L'aura de Lucky Luke est encore celle du héros classique du genre, qui tire vite, qui sait se battre, Jolly Jumper n'a toujours pas de caractère propre, sans doute que la qualité (toute relative) de cet épisode vient du fait des références au cinéma, mais cela reste encore assez poussif. L'arrivée de René Goscinny fera quand même beaucoup de bien à cette série.
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Je ne parlerai que de Phil Defer, la petite histoire avec Pilule qui suit étant pour moi anecdotique. Phil Defer est un super méchant, caricature réussie de l'acteur Jack Palance. Si le scénario est plutôt prétexte à une suite de gags, l'ambiance tendue et pleine d'humour noir est intéressante. Je trouve le dessin bon, mais ça c'est une affaire de goûts. le trait est acéré donnant une certaine énergie au dessin et du coup à l'histoire. Un des tout bons pour moi !
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Cette BD est divisé en deux histoires.

La plus grande partie est consacrée à une aventure où Lucky Luke va se retrouver à prendre la place de Phil Defer, un tueur mercenaire qui avait été engagé pour descendre le tenancier d'un saloon.
Une fois dans la peau du personnage, Lucky Luke va faire en sorte de tourner en ridicule l'homme qui a engagé Phil Defer.
Plus tard, Phil Defer arrive vraiment en ville, va falloir démarrer un combat entre lui et Lucky Luke.

A la fin de la BD, une courte histoire de 8 pages raconte l'histoire d'un homme maladroit mais chanceux surnommé "Pilule".

La première histoire est bonne dans l'ensemble, même si j'ai préféré la première partie où Lucky Luke remplaçait Phil Defer et j'ai trouvé la fin un peu longue.

La petite histoire sur "Pilule" est quant à elle marrante même si elle sert un peu de remplissage.
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Les albums se suivent et se ressemblent un peu, je devrais prendre un peu de temps avant de les enchaîner, j'y prends moins de plaisir. Ainsi, cet album m'a paru plus moyen, pourtant l'adversaire de Lucky Luke est atypique, la querelle des deux tenanciers de saloon intéressante. Mais cela reste surtout une succession de gags sans qu'il y ait vraiment une histoire solide derrière, c'est dommage.
Quant à la seconde histoire, ce n'est pas du Lucky Luke, on dirait plus qu'elle a été casé là pour compléter l'album.
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Un des premiers Lucky Luke. Tellement lu et relu dans ma famille que l'album cartonné s'est déchiré à force de relectures.

Un remake du western des "l'homme des vallées perdues". Avec la figure du méchant: Phil Defer, qui ne prend que du café fort, très fort.
Aussi féroce dans la bande dessinée que dans le film: très grand, très maigre, tordu, sarcastique, et méchant comme une teigne...

Mais heureusement, Lucky Luke va l'arrêter. le courageux et vertueux cow-boy va évidemment mettre fin aux turpitudes de Phil Defer.

Il est bien l'héritier du valeureux Shane (Alan Ladd): le héros du film déjà cité. Un petit garçon est fasciné par cette figure de héros, il joue avec son fusil et rêve d'apprendre à tirer.

Dans les mots d'adieu du petit garçon au héros du film (Shane/Alan Ladd), il lui explique qu'il ne faut pas sortir du droit chemin certes... car sinon il s'éloigne à tout jamais de la société et ne peut plus y retrouver sa place.

il devient certainement difficile de trouver l'amour en ce monde.
Cela doit être pour cela que Lucky Luke reste un cow-boy solitaire, j'ai enfin compris!
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Je dois avouer qu'avant cet album, je n'avais jamais lu de Lucky Luke. J'ai emprunté cet ouvrage dans la bibliothèque de mes beaux-parents. Pour un album réalisé dans les années 50, il tient bien la route. A cette époque où de nombreuses bandes dessinées sont articulées sur le principe d'un gag par page, les auteurs nous offrent deux histoires : la première met aux prises le plus célèbre cow boy de la bande dessinée avec Phil Defer, un tueur à gage inspiré d'un acteur de western dans une guerre de saloons. Cette histoire qui constitue la principale de l'album est bien menée. La seconde nous est racontée par Lucky Luke. Il n'apparaît donc pas dans la narration et correspond à la morale : l'habit ne fait pas le moine, bien qu'en l'occurrence, le succès soit moins dû au talent qu'à la chance.
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La première histoire voit Lucky Luke croisé la route de Phil Defer, Un desperados qui a un contrat pour la mort d'un tenancier de bar.
Une histoire avec quelques running gag et un beau duel digne du Far West avec une fin étonnante.
La seconde histoire est racontée par Lucky Luke lui-même, un shérif un peu spécial qui, par ses étourderies, devient un shérif redouté. Un récit court mais marrant.
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Bin là bof bof. J'aime pas Luky Luke jeune ! Histoire bof, dessin bof.
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Pour les lecteurs d'aujourd'hui le nom de Jack Palance ne doit rien dire. Et je ne parle pas seulement des moins de vingt ans… Pour eux et bien d'autres sans doute, c'était un acteur américain (1919-2006) qui a tourné près d'une centaine de films dans la période de 1950 à 2001, notamment des westerns, et c'est sans doute son physique dans le film « L'homme de la vallée perdue » qui aura poussé Morris à lui emprunter ses traits et son allure pour le personnage de Phil Defer dans la 5e aventure de Lucky Luke.
À Bottleneck Gulch, O'Sullivan et O'Hara, deux tenanciers de saloon se livrent une bataille sans merci pour rester le seul à exercer. O'Sullivan expédie une lettre à Phil Defer - mercenaire et habile tireur - pour lui demander de se débarrasser de son concurrent. La lettre est interceptée par Lucky Luke qui va se faire passer pour le roi de la gâchette avant que Defer n'arrive à son tour et se livre à un duel épique contre Luke.
Sur un scénario très filiforme comme le personnage, Morris (avant l'arrivée de Goscinny au scénario) se livre à toute une série de gags visuels et jeux de mots Et même si cette petite histoire n'a pas vocation à entrer dans la Pléiade, le lecteur s'amuse franchement des mésaventures des uns et des autres. Il reste néanmoins que la version originale aura été censurée, la fin a été changée pour une version moins “mortelle”…
Complété par une seconde histoire « Pilule », narrée par Lucky Luke le soir auprès d'un feu de camp, l'album se lit agréablement même s'il faudra attendre que Goscinny apporte des scénarios plus consistants aux aventures de “l'homme qui tire plus vite que son ombre”.
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Dans" Lucky Luke et Phil Defer « le faucheux »" publié en 1954, à Bottleneck Gulch c'est la guerre entre O'Sullivan le malhonnête propriétaire du saloon l'As de Pique et O'Hara l'honnête propriétaire du saloon l'As de Coeur... le premier embauche un tueur professionnel pour se débarrasser du deuxième, mais arrivé sur place tout le monde prend Lucky Luke pour Phil Defer ! le lonesome cowboy met donc en scène la mort du faux Phil Defer avant de revenir s'occuper du vrai Phil Defer qui est finalement parvenu à destination. Il ne ménage pas ses efforts pour tourner le tueur et son employeur en ridicule, et si on reconnaît facilement un nouveau détournement de Jack Palance dans le cas du tueur je ne suis pas parvenu à déterminer qui était détourné à travers le cas de l'employeur (une cure de western hollywoodien s'impose ^^). Vient fatalement le duel final, mais Lucky Luke est parvenu à découvrir que Phil Defer était superstitieux donc on a droit aux gags de l'échelle, du vendredi treize, du chat, noir, du fer à cheval, du trèfle à quatre feuille et de la patte de lapin (il y en a un que je n'ai pas cité, parce qu'il constitue la chute du récit). du bon Lucky Luke même si les dessins restent encore à améliorer...

Dans "Lucky Luke et Pilule" également publié en 1954, le lonesome cowboy raconte avec beaucoup de naïveté l'histoire de Pilule le pied-tendre geek, hypocondriaque et collectionneur de papillons qui finit par devenir shérif. On nous ressort absolument tous les gags cartoonesques du mec tellement gaffeur qu'il en devient ultrachanceux (avec le maire qui est sort toujours de nulle part pour le féliciter à point nommé : mais où est-ce qu'il se planque lors des fusillades ?)... Morris n'est pas dupe, puisqu'à un moment un bandit traite le personnage de caricature de cartoon et que Pilule voit rouge : du mauvais Lucky Luke et les dessins sont raccords avec le scénario !
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...................de Dick Digger.

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