Mes amis devenus

Un roman sympathique ou un groupe d'amis se retrouve une quarantaine d'année après leurs années lycée . C'est en fait le récit de vie de Silvère qui est retracé.Il reviens sur son enfance, ses années d'internat, ses rapport avec les quatre autres personnages. le style d'écriture et l'humour dont très masculin.

Un petit roman fort sympathique, j'ai passé un bon moment !
Un bon en arrière dans le temps, que je n'ai pas connu, mais avec l'impression d'y être !
Les personnages sont attachants, une belle histoire humaine !

Soyons honnête, on ne lâche pas ce livre tant qu'on ne sait pas etc. Si le style est parfois un peu lourd (ce passage très complaisant, p. 170, où le narrateur nous explique par le menu comment il ne peut pas demander à son copain comment sa fille s'est suicidée), j'aime beaucoup l'épilogue (à ne pas lire avant la fin, mais là je suis lourde, non ?).

J'ai trouvé les trois quarts du livre assez longuets, le personnage de Silvère ne m'a pas spécialement émue (et certaines de ses réflexions m'ont agacées). J'ai beaucoup plus apprécié le vrai moment des retrouvailles, l'atmosphère qui s'en dégageait et les questionnements qui émergeaient, sauf qu'il intervient dans les 50 dernières pages ! En fait, je ne m'attendais pas à ce côté introspectif uniquement sur un seul personnage, et je me sens un peu déçue dans mes attentes.

"que reste-t-il de nos beaux jour"? quelle belle histoire, histoire de la vie, de l'amour, de l'amitié. lecture délicieuse que l'on aimerait poursuivre à l'infini. Merci à l'auteur que je ne connaissait dont je vais m'empresser de lire tous les romans.

Des retrouvailles à Ouessant, je ne pouvais qu'avoir envie de le lire....surtout que j'avais aimé son premier livre. Là, je reste un peu sur ma faim : d'une part parce que j'espérais inconsciemment qu'Ouessant prenne plus de place, d'autre part par ce qu'il s'agit moins de raconter les retrouvailles que la jeunesse de chacun des protagonistes. du coup, je trouve le livre un peu déséquilibré. Se lit facilement cependant.

Je suis resté suspendu aux mots de Jean-Claude Mourlevat, comme habitudes son talent de conteur m'a embarqué et je me suis retrouvé le temps d'une délicieuse lecture avec Silvère et ses amis sur l'île d'Ouessant (le titre d'une des nouvelles de Silhouette d'ailleurs ) . Quelle étrange voyage, j'ai eu sans cesse le sentiment de découvrir la jeunesse de l'auteur sous les traits de Silvère, cet adolescent des années 50 dont les expériences vont nourrir son imaginaire. Bien sûr, il y a des points communs entre les deux (l'internat, les années 50, la vie à la ferme), mais plus que cela, ce qui est troublant, c'est tous les liens que l'on peut faire avec les thèmes développés dans les romans jeunesse de Mourlevat. Très souvent des histoires d'amours passionnés, l'internat dans le Combat d'hiver, encore une fois le personnage principal est un écrivain comme dans "Terrienne", ou "Et je dans aussi" ou encore la dernière nouvelle du recueil "Silhouette". Mais je fais peut être fausse route...une chose est sûre, qu'il écrive pour les adultes ou pour les jeunes, Jean-Claude Mourlevat à toujours le ton juste, un sens de la narration aïgu et une formidable capacité à brosser de magnifiques personnages romanesques.

Silvère, Mara, Luce, Jean et Lour's ne se sont pas vus depuis 40 ans et pourtant Jean décide de faire une petite réunion avec ses 4 amis d'enfance. Silvère se charge de louer la maison, il arrive donc un jour avant. Ce jour, cette attente, cette maison se transforme en machine à remonter le temps, il revit leur rencontre, leur adolescence... Mais que sont devenus ses amis aujourd'hui ? Un joli roman touchant et plein de vraies émotions.

Quand j'ai su que Jean-Claude Mourlevat écrivait aussi pour les adultes, ça m'a intriguée puisque c'est l'auteur préféré de mon 14 ans, depuis longtemps déjà.
Dans ce roman, Sylvère, sous l'impulsion de Jean, son ami de toujours, se retrouve à organiser les retrouvailles de leurs amis de lycée : ils seront 5. Inséparables lors de leurs deux dernières années lycéennes et perdus de vue depuis : Mara, Luce, Lours' et Jean et Sylvère. 40 ans plus tard...
En fait, ce roman nous fait surtout plonger dans l'histoire de Sylvère, son enfance et son adolescence, son amour fou pour Mara, partagé puis renié.

Je n'ai pas bien adhéré. C'est un roman sympathique à lire, on n'a pas besoin de se forcer. Mais j'ai trouvé Sylvère un tantinet larmoyant... et franchement autocentré !
Et ça m'a gênée que jamais sa vie de couple ne soit abordée.
Bref plaisant mais sans plus...

Une merveilleuse pépite !

Je n'avais lu de Jean-claude Mourlevat que des romans de littérature jeunesse (dont le formidable Enfant Océan ) et j'avais beaucoup apprécié sa plume.

Ce roman-ci tire son titre du célèbre poème de Rutebeuf dont le début est : "Que sont mes amis devenus / Que j'avais de si près tenus / Et tant aimés".
Excellent titre pour cette belle histoire de retrouvailles.

Silvère, le narrateur, part à Ouessant pour y retrouver 4 amis d'adolescence : En les attendant, c'est l'occasion pour lui de se souvenir de son enfance, son adolescence et de ses liens avec chacun des ses amis... Ce n'est pas "on s'était dit rendez-vous dans 10 ans", mais plutôt 40 ans... les retrouvailles auront lieu non pas avec la belle Séverine comme chez Bruel, mais avec une belle Mara, qui a fait chavirer les coeurs du groupe d'amis, Jean, L'Ours, et Luce...


J'ai adoré ce roman, plein de nostalgie et d'humanité. Je l'ai trouvé touchant, émouvant mais sans grandes effusions, avec de la pudeur. L'auteur excelle dans l'évocation de son enfance, de sa famille, de sa découverte des sentiments en alternant des passages touchants mais aussi très drôles. J'ai ressenti beaucoup de malice dans sa plume qui m'a conquise, fait sourire et m'a émue. Une très belle réussite !