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3,85

sur 1232 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Après la grosse déception de "La fin des temps", j'ai abordé "La course au mouton sauvage" sans trop d'illusion, ce livre étant présenté comme étant dans la même veine.

Bon, il est un peu mieux, disons que je n'ai failli m'endormir devant qu'une ou deux fois. Et on y retrouve plus d'éléments propres aux romans de Murakami que dans le précédent opus. Si le roman commence sur les chapeaux de roue, quand le héros se fait approcher par un mafieux et se voit contraint de remettre en question sa vie bien rangée à Tokyo, il s'essouffle un peu, se perdant en descriptions et longueurs parfois inutiles. Les tiques de langage de certains personnages peuvent parfois être agaçants. Franchement, Murakami, je t'adore, mais heureusement que depuis les années 70, tu as évolué !

Ce n'est que mon avis, mais si vous voulez découvrir et/ou apprécier le génie de Murakami dans tout ce qu'il a de magnifique, lisez plutôt "Norwegian wood", "les amants du Spoutnik", "au sud de la frontière, à l'ouest du Soleil", "1Q84", "Kafka sur le rivage", "Chroniques de l'oiseau à ressort" ou encore "L'incolore Tsukuru...".
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✒ le point fort de cette oeuvre c'est sans doute le pouvoir d'écriture d'Haruki Murakami qui permet de retranscrire la saveur de la vie des personnages dans les impressions du lecteur au fil de sa lecture. Fade, routinière et très ordinaire, l'écriture de l'auteur nous exprime ces sentiments qui correspondent aussi à la vie du personnage principal. Plus le récit avance, plus cette écriture se transforme et tombe dans ce que le l'on retrouve toujours chez ce grand auteur, le fantastique. On glisse petit à petit vers un monde que le héros ne soupçonnait même pas l'existence, avec lui on est transporté dans une histoire tellement recherchée et établie par l'auteur que l'on se dit « et pourquoi pas ». C'est la force de son oeuvre, réussir à nous subjuguer par son imagination qu'il peint à merveille sur chacune des pages. « La course au mouton sauvage » est un ouvrage unique qui, pourtant, se retrouve dans les autres romans de l'auteur. du réel, de la fiction, de la poésie et des fantasmes, le lecteur retrouve toujours cette touche "à la Murakami". Et c'est là que ça se gâte. Habituellement si subtil dans son genre, j'ai trouvé l'avancement du récit plat et lourd. Autant le début m'a séduit, autant j'ai décroché rapidement jusqu'à n'en jamais voir la fin. Laborieuse. Ma lecture en a rapidement pris les traits. J'ai malheureusement été hermétique à l'histoire et reste sur ma fin car ni la course, ni le mouton n'auront été sauvage.
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Quelque peu déçu par ce roman, car après avoir lu "Kafka sur le rivage" et "1Q84" je m'attendais à trouver la même dynamique.
J'apprécie toujours autant le style de l'auteur mais ce roman met beaucoup de temps à démarrer à tel point que je l'ai mis en pause durant quelques semaines avant de le reprendre avec plaisir.

Le narrateur mène une quête d'apprentissage pour retrouver la trace d'un mouton, d'un ami, de sa vie. Dis comme cela, ce n'est pas forcément alléchant mais si l'on connait Murakami on sait que cela peut nous mener très loin.

Au final les vingts dernières pages m'ont fait renouer avec le style Murakami et c'est avec plaisir que je vais enchainer avec la suite "Danse,danse,danse" même si je persiste à penser que ce n'est vraiment pas le meilleur Murakami que j'ai eu l'occasion de lire.
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Murakami me touche régulièrement comme avec 1Q84 ou le Meurtre du Commandeur et me laisse parfois indifférent comme avec la ballade de l'impossible. Ici un premier tiers de questionnement, un second tiers d'engouement, un dernier tiers d'étonnement.

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Je suis d'habitude accro aux romans d'Haruki Murakami. Pas cette fois, je n'ai pas accroché du tout. La longueur de début de roman est habituelle pourtant, mais d'habitude on ne peut pas fermer le livre sans avoir envie de le ré-ouvrir très vite, là cela n'a pas été le cas.
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J'ai eu plus de mal à accrocher que pour les autres romans de cet auteur. Mais l'atmosphère est étrange à souhait comme un bon Murakami.
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Fan, en général d'Haruki Murakami, j'avoue avoir trouvé des longueurs à cette course au mouton sans trop de queue ni tête.
C'est sans doute le surréalisme ambiant et le flou persistant qui font évoluer le livre d'un bout à l'autre dans un état de semi délire.J'ai préféré de loin "La ballade de l'impossible" ou "Les amants du spoutnik" qui bien qu'écrits sur une trame poétique possèdent une réalité plus tangible.
Le narrateur, ici, personnage ordinaire (travaillant dans une agence de publicité de Tokyo) va vivre une aventure extraordinaire.
Son ami "le Rat", ainsi nommé car les personnages restent impersonnels, lui envoie un jour la photo d'un banal mouton de l'Hokkaïdo qui s'avère mélé à un mouvement d'extrème droite très puissant. Il part à la recherche de cet animal doté de pouvoirs qui habite les hommes,se nourrit de leur esprit puis s'en débarasse.
A noter l'originalité de ses compagnons d'aventure: le Rat (plein d'humour entre deux ivresses), la girl friend aux sublime oreilles qui le fait chavirer dans un état de fantasme hautement érotique dés qu'il entrevoit un seul bout de lobe, l'homme mouton fantastique,le chauffeur de taxi qui téléphone à Dieu chaque soir.
Un style simple et léger, souvent poétique.Le don de nous transmettre une ambiance,une atmosphère,un ressenti.
J'adore des phrases telles que:
"Son visage n'avait pas la moindre expression. Il me rappela cette photo d'une ville engloutie sous la mer que j'avais vue un jour".
ou "Le silence était posé là dessus telle une fine poussière".
On retrouve l' univers propre d'Haruki Murakami et la mélancolie du jazz man qu' il a été. Sans doute part il dans cette enquête confidentielle à la recherche de sa face cachée, mais bon....
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Le chat, le divorce, le personnage héros malgré lui et les séances de cinémas : pas de doute, c'est un Murakami. Tout aussi caractéristique : au départ l'histoire très banale d'un type banal, qui vire au fantastique l'air de rien, obligeant le lecteur à tenir fermement son livre jusqu'à ce que le dernier mot soit lu.
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Lien : http://www.bizzetmiel.com/20..
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Un conte de fées moderne...
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Je viens de terminer la lecture de la trilogie :
Ecoute le chant du vent
Flipper, 1973
La Course au mouton sauvage.
et je me demande si j'en lirai d'autres.

Pourquoi ce japonais est-il tant imprégné de la culture américaine ?
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