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sur 884 notes
J'aime pas lire du théâtre (propos pas assez approfondi et style direct tout du long qui m'éjecte d'emblée hors du livre, comme si ça ne me concernait pas.). C'est un goût personnel, mais un peu comme pour les salsifis, je vérifie régulièrement que je n'ai pas changé d'avis. J'ai donc jeté mon dévolu sur cette comédie qu'on ressent plus dans le phrasé (la partie de ping-pong verbal d'Octave et son cousin dans l'acte II est fantastique) mais avec un vernis de sérieux (les propos de Marianne sur la Femme), voire carrément de tragique sur la fin. Vraiment pas emballée par cette espèce de carré amoureux où le gentil mélancolique fait face au joyeux inconsistant. de cet auteur, "Lorenzaccio" fait meilleure figure.
Lien : https://tsllangues.wordpress..
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Deux pièces de théâtre autour de l'amour mais des fins bien tristes !
Marianne, mariée à Claudio, est un dragon de vertu mais quand Octave devient le messager de Coelio et lui rapporte ses sentiments, elle se laisse tenter, autorise un homme à la courtiser … Mais Claudio est fou de jalousie et ses petits jeux ont une fin tragique !
Quant à la deuxième pièce, tout aurait dû être simple entre Perdican et Camille, promis l'un à l'autre … Encore une fois, ils jouent un peu trop avec les sentiments l'un de l'autre et avec ceux d'une victime collatérale, la petite paysanne Rosette.
Deux pièces très courtes mais avec une tonalité très tragique.
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Une très jolie pièce mais si brève... à peine un soupir.

Et pourtant il nous en faut pas plus pour nous faire vivre et vibrer.

Est-ce que Musset serait un féministe en son genre? La diatribe de Marianne présentant qu'une femme obéissante et chaste est condamné aussi bien qu'une femme adultère, et qu'elle sont donc toujours fautive le laisse à penser. Ce qui me rajoute un angle de sympathie pour un auteur que j'appréciais déjà pour sa grande poésie et délicatesse.

De même je m'interroge aussi sur Octave... sa relation ambiguë avec Coelio qu'il décrit comme le seul être qu'il ai jamais aimé et la meilleure part de lui même pourrait laisser à penser qu'il y aurait un plus si cela était acceptable pour les moeurs du temps.

Bref une pièce qui malgré sa brièveté renferme comme par un jeu de miroir une profondeur surprenante, que je ne regrette pas d'avoir lu.
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Je viens de lire cette petite pièce très rapidement. L'écriture est plaisante et l'intrigue au départ un peu convenue : le vieux barbon de mari, la jeune épousée à peine sortie de couvent et son soupirant, jeune, beau mais trop timide pour réussir sans artifice ! Après avoir lu Cyrano de Bergerac, je ne suis un peu ennuyée sur cette histoire et la fin est étrange - sans doute à cause du décalage temporel ! de nos jours, les vieux maris face à leur volage épouse font bonne figure et ne cherche pas à se débarrasser d'un amant gênant en mettant un contrat sur lui. Ridicule.
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Si au final une pièce comme Lorenzaccio a fini par m'intéresser, en revanche ce n'est pas le cas des Caprices de Marianne!
Le seul point positif est le style De Musset, agréable et poétique, mais hélas, ici, cela ne m'as pas 'empêcher de détester la pièce.
-je ne dis que mon point de vue-
Hormis le décès de Celio a la fin, il ne se passe pas grand chose. Juste les lamentations incessante de Celio, qui aime Marianne mais qui ne s'approche pas d'elle.
Au final, ce sera Octave, le libertin qui s'approchera de la belle, qui finira par tomber sous le charme. Voila.A quoi bon alors?
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Ayant lu d'autres livres De Musset dont Lorenzaccio je dois dire que je suis... un peu déçue de cette pièce. Pour moi elle était trop courte, ce qui m'a empêchée de rentrer dans l'histoire. de plus la fin était pour moi inévitable voire évidente même. La fin me parait, et bien sans fin, bâclée. Malgré tout en amatrice de pièce de théâtre, je trouvais Coelio romantique, tragique, fragile et touchant.
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J'ai beaucoup aimé cette pièce. Les personnages De Musset sont souvent tourmentés, à son image. Cette pièce a des moments typiques de la comédie bien que l'intrigue soit bien une tragédie. Tragédie par frivolité et tourment de l'âme. Rien à voir avec les tragédies cornéliennes ou raciniennes mais elle ne démérite pas pour autant et mérite une place dans une bibliothèque d'amateur de théâtre et/ou de romantisme.
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Les caprices de Marianne est une bagatelle subtile où l 'amour se berce de ces tourments de Alfred de Musset .
C'est une pièce de Théâtre en deux actes, publiée en 1833, représentée pour la première fois à Paris, le 14 juin 1851, à la comédie-Française.
Cette comédie assez courte utilise la trinité des personnages :
Coelio, l'amoureux épris de Marianne
Marianne, femme mariée, prétendante de Coelio
Octave, ami et intermédiaire de Coelio
Coelio désire vivre cet amour taquin, voleur de sentiment, mais se désespère de ne pouvoir le rendre réel, prisonnier de sa peur, de cette angoisse physique du refus de Marianne, puis y renonce en écoutant l'histoire de sa mére Hermia. Hélas cette confession sera l'ombre qui se répète pour punir l'innocence, du caprice d'une femme....
J'aime la confusion des sentiments des personnages, la peur, la jalousie,l'amour,la tromperie,la fantaisie, l' inconséquence engendre cette tragédie sentimentale.
De jeu en jeu, de caprice en caprice, d'orgueil en orgueil, de jalousie en jalousie, de passion en passion la mort sera le doux cadeau à la blessure de la tromperie de l'amitié....
Une belle comédie dramatique bercer par un flot mélodique de mots, une onde sensuelle caresse chaque tirade, Alfred de Musset sublime l'écriture des sentiments .
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Petite pièce avec un triangle amoureux, certains passages nous font penser à de la poésie.
L'amour y est lié à la cruauté. Marianne joue avec les sentiments qu'on lui porte faisant mine d'être dévote, elle n'est poussée que par son orgueil. Mais cet orgueil finit par céder et c'est à ce moment qu'elle finit par s'offrir. Ses caprices de vertu sont l'âme de l'oeuvre.
L'oeuvre s'achève sur les derniers mots d'Octaves, qui résument avec force et simplicité la situation entière de la pièce.
Une pièce courte, écrite en 1833, à 23 ans par Alfred de Musset et pas destinée à l'origine à la scène. Les personnages sont poétiques, la langue raffinée, et la psychologie de Marianne et d'Octave complexe.
L'intrigue apparemment simple est tissée de fils assez subtils qui soulèvent de nombreux thèmes. Une oeuvre que j'ai bien aimée et que je viens de découvrir avec grand plaisir.
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Une histoire d'amour qui a fini par tourner au drame car toutes les conditions se trouvent réunies ici, à savoir la mort, la trahiston, l'adultère et des quiproquos qui ont fini par mal tourner.
En effet, le jeune Coelio est éperdument épris de la belle Marianne, épouse du juge Claudio mais est trop timide pour lui déclarer sa flamme. Il décide d'abord de faire appel à une vielle femme du nom de Ciuta puis, voyant que celle-ci n'obtient rien si ce n'est les promesses de la jeune femme de sa fidéliète envers son mari, il envoie son ami Octave afin que celui-ci joue les entremetteurs. Marianne, d'abord prude, ou se la jouant comme telle, refuse les avances qu'Octave lui déclare au nom de son ami mais se laisse finalement prendre au piège en tombant amoureuse, non pas de Coelio mais d'Octave lui-même. C'est donc que le lecteur assiste au renversement de la pièce car Marianne fixe un rendez-vous à Octave, qui par fidélité envers son ami lui laisse sa place.
De son côté, le juge soupçonnant sa femme d'adultère, envoie ses spadassins qui assassineront Coelio. le plus dramatique dans l'histoire est que Coelio, en ayant entendu Marianne l'appeler par le nom de son ami, a cru jusqu'au bou que Claudio l'avait trahi alors que, bien au contraire, celui-ci a fait preuve d'une grande loyauté envers lui.

Pièce en deux actes qui se lit extrêmement vite, celle-ci se révèle d'une lecture très agréable, bien qu'extrêmement triste et dont je garde un très bon souvenir, pour l'avoir étudiée lorsque j'étais au collège.
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