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sur 884 notes
Une oeuvre théâtrale dramatique qui est une des premières pièces écrites par Alfred de Musset. L'intrigue se déroule dans la ville de Naples où un jeune homme nommé Coelio est épris de Marianne, une femme mariée. Les obstacles s'accumulent sur son chemin : un mari à la jalousie maladive et la vertu de l'être aimé.
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Coelio est amoureux de Marianne, Marianne est mariée à Claudio, Octave est cousin de Claudio et ami de Coelio et propose d'aider ce dernier dans sa tentative de séduction. Seulement, Claudio est coléreux et jaloux ; quant à Marianne, elle a beau avoir dix-neuf ans et être sortie du couvent tout juste pour se marier, elle possède un caractère bien trempé et entend bousculer la conception habituelle du rôle de la femme pour revendiquer de prendre elle-même les décisions la concernant. Nous sommes à Naples au XIXème siècle, évidemment cela surprend tous nos personnages masculins. Voici pour l'intrigue.
En ce qui concerne la forme, eh bien, c'est Musset et par conséquent très bien écrit. le dialogue opposant Octave à Claudio a suscité mon admiration, tant il est vif et piquant. Les remarques de Marianne à Octave valent également qu'on s'y arrête.
La pièce est très courte, elle se compose de seulement deux actes. On a vite fait d'arriver au bout, en passant un agréable moment.
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Une petite perle d'Alfred de Musset, à lire comme on lit "On ne badine pas avec l'amour", pièce écrite peu après je crois. Alors dire que la pièce n'a pas vieilli et est toujours d'actualité est une évidence, bien sûr les conditions sociales ne sont plus les mêmes, on ne chante plus de sérénade sous les balcons et il n'y a plus ni valet, ni femmes au couvent, mais les duels amoureux, existent toujours, la difficile condition de la femme, soumise au jugement sociale et sociétal dans une société machiste qui cache ses insuffisances sous des voiles d'hypocrisie est toujours là, les notions d'estime de soi, de plaisir, d'amour et d'amour-propre, de respect des engagements mis à mal par la jalousie qui excite l'envie de s'amuser et de s'émanciper demeurent des thèmes universels qui appartiennent à toutes les époques, tout comme les choix amoureux qui, voulant s'inscrire dans la légèreté de l'être, et s'excuser aussi dans sa naturelle inconstance, peuvent avoir des conséquences parfois désastreuses... On pense à des feuilletons et à des séries télévisées tant ces thèmes sont récurrents dans notre société et pas étonnant que cette pièce ait inspiré Lambert Wilson pour un remake dans les années 90.et plus récemment encore Sébastien Azzopardi (2009), ces thèmes sont toujours d'une brûlante actualité, toute l'originalité consiste à les redécouvrir à une époque que l'on croyait plus classique et plus sage, mais ce serait alors sans compter sur l'esprit des écrivains se réclamant du courant des romantiques, un esprit mante fois visionnaire
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Marianne se voit presenter un pretendant par son cousin qui compte la marier ! Mais ce serait mal connaitre Marianne de penser qu'ellle va accepter docilement le voeu de son cousin, elle compte bien choisir elle meme ce qui nous offre cette belle piece tres drole et rythmée ! Un plaisir à lire où à voir !
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Alfred de Musset avait vingt-deux ans quand il a écrit les Caprices de Marianne « avec un entrain juvénile, sans aucun plan » (d'après son frère Paul). La pièce, une « comédie en deux actes », a été publiée dans la Revue des deux Mondes en 1833.
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Lu au collège...avec beaucoup de difficultés !
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Merci à mon prof de français de l'époque où j'étais en première de m'avoir fait découvrir cette pièce de théâtre que je me lasse pas de relire.
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Une pièce de théâtre à ne pas lire quand on a un peu le spleen.

Des personnages qui tombent amoureux mais pas des bonnes personnes, dans un triangle amoureux dramatique qui se terminera, comme toute tragédie, dans le sang innocent et les larmes d'incompréhension.

Un très beau texte qui s'appuie logiquement sur l'extrême des comportements des personnages pour nous exposer nos lacunes, manquements et servir de leçon sur la vie.

Je le recommande mais pas en période hivernale ;)
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Une très courte pièce de théâtre qui est légère à lire. Une comédie tragique, bien sombre qui correspond bien à Alfred de Musset. Un dénouement auquel on s'attendait depuis le début mais malgré tout très malheureux.
Malgré le fait que j'ai aimé l'écriture de l'auteur je n'ai pas du apprécier l'histoire en elle-même, quel dommage qu'elle soit si tragique et sombre.
Marianne n'apporte rien à l'histoire si ce n'est un peu de caractère.
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Les « caprices » de Marianne sont des ripostes légitimes à ceux des hommes qui l'entourent. Ce sont des tentatives d'émancipation face au piège d'une autorité masculine qui condamne la femme au mauvais rôle et ce qu'importe l'intrigue : « Si je me rends, que dira-t-on de moi ? N'est-ce pas une femme bien abjecte que celle qui obéit à point nommé, à l'heure convenue, à une pareille proposition ? […] Si elle refuse, au contraire, est-il un monstre qui lui soit comparable ? ». Bien consciente du désavantage de sa condition et désireuse d'être à l'égal de ces messieurs, libre d'aimer selon ses propres fantaisies, Marianne saisit l'opportunité d'un quatuor amoureux pour se défier de ces injonctions. Tout en les détournant, Musset donne ainsi à envisager les rapports de force inhérents à la tradition littéraire et théâtrale qui déterminent les relations entre hommes et femmes, au privilège évident des premiers, et sont les reflets d'une réalité imbibée d'un profond sexisme.

Mariée à Claudio, époux mature et jaloux dont les soupçons deviendront rapidement menaces, et adorée de Coelio, jeunot à la passion effrénée et lâche qui ne lui déclarera ses sentiments que par l'intermédiaire d'un autre mais trouvera néanmoins plus de courage à menacer de son suicide prochain si ces derniers ne lui sont rendus, Marianne est bien malgré elle la cible des attentes pressantes de cette gent masculine à qui tout semble dû. Mais les caprices des uns font les caprices des autres, et ni les fulminations de son épave de mari, ni l'idolâtrie fiévreuse de ce spectre de courtisan ne la soumettront, et elle jettera finalement son dévolu sur le libertin Octave, cousin de l'un et fidèle entremetteur du l'autre. Hélas, veine entreprise au sein de ce carré d'as dramatique, où les desseins de la jeune femme sont voués à son infortune.

La pièce, courte, est construite en deux actes de longueur inégale, adaptés à la nature de sa trame. Une rupture avec les normes du théâtre classique, propre au drame romantique, et qui jointe à la plume profonde et limpide de l'auteur où poésie et comédie s'associent, confèrent à l'oeuvre rythme et fluidité. Néanmoins, le drame revêt pour ma part un aspect relativement épisodique à son dénouement. Conséquence d'un traditionnel quiproquo dramatique, la mort de Coelio m'est paru, malgré sa dimension tragique, indifférente, voire grotesque à l'image du personnage lui-même. La dernière scène, quant à elle, se concentre davantage sur la résolution d'Octave que sur le sort de Marianne. Guidé par sa décision solennelle de venger le meurtre de son ami, Octave rejette dans un ultime « caprice » (ou état d'âme) les avances de la jeune femme, reléguée au second plan tandis que plane pourtant sur elle la vengeance de Claudio. Si cette fin ouverte permet à Musset d'annoncer son Lorenzaccio à venir, elle dévie de l'intérêt premier du drame, cette esquisse de pensée féministe au travers du regard perspicace, mais un brin étouffé, d'une Marianne sur sa propre condition, et par extension sur celle des femmes. Par le biais des paroles de l'insoumise, et notamment de cette tirade précédemment citée, le dramaturge s'adresse directement à son lecteur (ou spectateur), et lui rend compte des schémas de pensée misogynes auxquels il consent éventuellement, consciemment ou non. Une lecture toujours d'actualité…
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