Le couteau

Du grand Hole mais un peu de trop de tout
- trop d'alcool. Comment fait)il pour être encore vivant
- trop d'invraisemblance avec ce tueur en série digne de l'homme invisible et du pase muraille, voir spider man
- trop de fausses pistes, qui pourraient tout aussi bien être des vraies.
- trop de pub pour des produis de marques connues. Mais il faut bien vivre
- trop de longueurs
Mais malgré tout cela on est rapidement pris par ce roman, cette ambiance, ce un peu beaucoup trot de tout.

Le denrier Nesbo est un de ses meilleurs pour moi aventure apres aventure et enquete apres enquete on se prend d'amitié pour Harry Hole le héros récurrent de l'auteur et cette nouvelle enquete va vous prendre et vous faire voyager avec paisir dans le bagages du heros: Decollez avec lui !

On retrouve l'inspecteur Harry Hole égal à lui même. Toujours avec ses démons l'alcool et les femmes. le suspect de cette affaire est un personnage assez incroyable à la limite du réel et de l'esprit mauvais. L'auteur sait nous envoyer vers des pistes nombreuses et variées. On passe d'un possible suspect à l'autre de façon fluide. Il n'y a qu'un narrateur, l'inspecteur, lui même, qui est tellement perturbé et noyé dans les brumes de l'alcool que l'on n'y voit pas plus que lui.
C'est difficile d'entraîner le lecteur sur une si longue saga sans tomber dans la redite ou l'ennui. Ce n'est pas le cas de Jo Nesbo et de son enquêteur , ce gros livre -plus de 600 pages- est difficile à lâcher tant il y a de rebondissements.

Lorsque vous lisez un auteur pour la première fois, vous ne savez pas à quoi vous attendre. C'était donc le cas ici. Mais, en même temps, Marc Voltenauer ayant cité Jo Nesbo parmi ses auteurs de référence, j'avais un petit peu peur d'en attendre trop…

On est très rapidement dans l'histoire. Après un premier chapitre elliptique mais bref, on entre de plain-pied dans le récit, et accompagnons Svein Finne alors qu'il commet un viol. Voilà. Pas le temps d'accrocher sa ceinture, on est déjà en plein dedans, et prenons déjà la mesure de l'odieux personnage.

Sans temps mort, on enchaîne, en rejoignant Harry Hole dont on sent immédiatement qu'il essaye de conserver un équilibre précaire, mais qu'il n'est pas loin de la chute. Seuls ses amis, qui veillent sur lui, le retiennent encore. Rien ne va, et il tourne en boucle sur ses malheurs et ses frustrations. Lors de ses rares moments de lucidité, il a conscience que tout est réuni pour qu'il dérape…

Et puis tout s'accélère. Rakel est retrouvée morte. Et, à partir de là, on peut commencer à soupçonner tout le monde. Svein Finne, naturellement ; Kaja, une ex-petite amie et ex-collègue, quittée pour Rakel quelques années plus tôt, fait sa réapparition ; l'homme qui a racheté le Jealousy, un bar qui appartenait à Harry et à ses amis et associés…

C'est rythmé, c'est efficace, c'est enlevé. le rythme ne faiblit pas, et, au fil des pages, ce qui semblait compliqué pour Harry Hole devient progressivement insurmontable.

Comme souvent dans les romans policiers nordiques, c'est noir. Très noir. Et, ici, de très jolies réflexions sur l'amour, les relations père-fils, l'amitié… toujours vues sous le prisme de la perte, de la trahison. Il ne faudrait tout de même pas sombrer dans l'optimisme !

Franchement, ce livre vaut le coup d'être lu. Il ne plaira pas à tout le monde, mais il mérite d'avoir sa chance : au-delà de l'intrigue solide, il a comme une espèce de beauté trouble…
Lien : https://ogrimoire.com/2019/0..

Jo Nesbo revient donc pour une douzième aventure d'Harry Hole. Je plains ce personnage dont la trame est plus qu'usée (en fait sa dernière aventure lui avait valu un doigt en titane) et dont son créateur va encore l'abîmer un peu plus. Abîmer est le terme qui se prête le mieux car dans ce nouveau roman, Harry Hole va être malmené en retrouvant ses démons éthyliques, en étant écarté de l'enquête du fait de sa proximité de la victime, sa femme, en étant confronté à son Moriarty (le fiancé) et lui faire toucher le fond, le projeter dans les abîmes, en le posant en tant que principal suspect.

L'originalité de ce livre est de sortir Harry Hole de sa zone de confort, de lui enlever le rôle de super-flic, de le confronter à toutes ses faiblesses, ses trous de mémoire. Il va devoir réfléchir sur sa personne, sa responsabilité dans l'affaire, la possibilité de rendre la justice par soi-même plutôt que recourir à celle du peuple. Bref il perd tout ses repères.

Si vous êtes plutôt de ceux qui appréciaient les romans dynamites, voire dynamités, il vous faudra patienter le dernier tiers du roman qui reprend les schémas narratifs habituels de Jo Nesbo. Tactique, rythmé, rebondissant, Harry Hole reprend du poil de la bête jusqu'à ce que .....

En conclusion, si ce Harry Hole n'est pas complètement le Harry Hole que nous avons connu dans les onze précédents épisodes du personnage favori de Jo Nesbo, ce livre est original dans la faiblesse du héros à laquelle nous ne sommes pas insensible.

L'inspecteur a réintégré la police d'Oslo, mais est affecté au service des Cold cases ce qui ne l‘enthousiasme pas vraiment car il vient d'apprendre qu'un tueur/violeur en série surnommé « le fiancé » vient d'être libéré. C'était Hole qui l'avait arrêté et il est persuadé qu'il va recommencer et qu'il faut le remettre sous les verrous au plus vite. Harry Hole s'est remis à picoler sec, sa compagne Rakel, l'amour de sa vie, l'a fichu à la porte. Nous en connaîtrons la raison à la fin du roman. Toujours est-il que Harry Hole replonge dans l'ivrognerie et, « un lendemain d'hier », comme on dit en Suisse romande, il se réveille les mains couvertes d'un sang qui n'est pas le sien, ne se souvenant absolument pas des évènements de la veille au soir.
C'est seulement à la page 64 que l'on apprend la mort violente de Rakel, assassinée chez elle, poignardée à plusieurs reprises. le roman noir commence véritablement. Haletant, épouvantable, violent, étourdissant. du Jo Nesbo…
Bien entendu, Harry Hole pense immédiatement que c'est une vengeance de Svein Finne, « le fiancé » qui a voulu le voir souffrir comme lui-même a souffert après la mort de son fils, tué par l'inspecteur quelques années plus tôt. Nous suivons avec Hole, toutes les pistes qui apparaissent l'une après l'autre, et tous les personnages secondaires torturés et plausibles coupables potentiels. Toutes les pistes s'avèrent fausses et la fin m'est apparue tirée par les cheveux je dois dire. J'ai moins marché cette fois ci. Je ne sais pas si cela vient de moi, trop de Jo Nesbo, ou de ce titre ci ? Les vrais fans, comme je le fus le diront… Mais en tous les cas, c'est un très bon polar du Nord, que l'on peut lire sans problème même si c'est le premier Harry Hole de sa vie.

Je ne suis pas une grande lectrice de polars mais à l'occasion j'en apprécie un – si celui-ci se révèle surprenant ou si ses personnages sont si attachants que se crée une alchimie entre eux et moi.

Petite mise en garde préalable pour dire que je suis donc une lectrice de polars compliquée, et ce couteau de Jo Nesbø n'a pas réussi à me convaincre.

Pour celles et ceux qui l'ignoreraient, Harry Hole – héros de ce polar – est un personnage récurrent de l'écrivain norvégien.

Harry Hole est un peu l'archétype du policier dans ce genre de roman : très compétent mais abîmé par la vie, alcoolique notoire, solitaire…

Après une rupture, il se retrouve au fond du trou, allant de beuveries en beuveries pour se réveiller un matin, avec du sang sur lui et aucun souvenir de la nuit précédente… l'enquête commence !

Même si ce livre peut s'apprécier de façon indépendante – il y a suffisamment de rappels et de flashbacks pour combler les trous – cela ne reste pas suffisant pour s'attacher aux personnages qui ont déjà vécus milles et milles aventures dans les tomes précédents.

Ce qui m'a le plus gêné au final, c'est le classicisme de l'intrigue. Je n'ai pas frissonné, ni été surprise d'ailleurs. Pas d'émotion si ce n'est un ennui grandissant. J'ai lutté pour le finir vu qu'il s'agit de ma troisième lecture dans le cadre du grand prix des lectrices Elle mais dans d'autres circonstances cela aurait été un abandon.

Bref, Harry Hole je te salue et je passe à une autre lecture !

Suite de notre série "relectures de Jo Nesbø" : après le fils, voici le couteau qu'on avait lu, peu après sa sortie, début 2020 en plein confinement.
Et avec du vrai Harry Hole dedans.
Avouons que le début du bouquin est un peu plombant : Harry Hole se noie dans l'alcool, on a l'habitude, pour oublier son chagrin d'amour puisqu'il n'est plus avec la belle Rakel.
Et voilà que son chagrin redouble (et les doses d'alcool aussi) lorsque la belle Rakel est assassinée ! Ça commence fort ! Remettez-moi un verre.
Heureusement, le naturel du meilleur flic d'Oslo va prendre le dessus.
Ce n'est certainement pas le meilleur de la série "Harry Hole" mais tout aussi sûrement l'intrigue la plus tortueuse et la plus tordue de ladite série.
Pour celles et ceux qui aiment les flics imbibés.
Lien : https://bmr-mam.blogspot.com..

Du bon Nesbo, toujours aussi désabusé, mais qui cette fois est touché de plein fouet par l'assassinat d'un proche.... Ne vous fiez pas aux coupables les plus évidents... même si le dénouement final est plutôt dans le style de l'inspecteur Harry, pour éliminer les vrais méchants qui ne sont jamais punis.

Un bon polar, malgré l'inspecteur ravagé comme on en fait beaucoup.
Bon évidemment, je suis une grosse habituée du genre, et on a du mal à me la faire maintenant.
Harry Hole en plus, ça ressemble à Harry Bosch. Mais bon. C'était une première, on me l'a offert (et ce n'est semble-t-il pas l'opus one de l'auteur).
Alors... C'est pas mal. Ce qui est pas mal c'est qu'on se laisse un peu piéger : à des moments j'ai cru trouver "le coupable" avant que Harry n'en vienne par là, mais chaque petit espoir est assez rapidement déçu par une pirouette bien amenée. Ca fait ça plusieurs fois jusqu'au dénouement final.
Les personnages secondaires sont également tous très bien traités (pas bâclés, pas juste esquissés pour l'intérêt de l'enquêteur - auteur), et ça c'est plaisant, ça donne un peu l'impression d'avoir des personnages en chair nichés dans les caractères d'imprimerie.
Après, ça reste juste "pas mal" parce que j'ai trouvé des longueurs assez assommantes qui me font lire en travers et du coup perdre un peu le fil (et du coup revenir en arrière...).
Mais c'est à lire, pour qui cherche un gentil polar.