AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,94

sur 572 notes
Quand le voile des apparences ne peut être déchiré, il faut parfois y mettre le feu... J'avais beaucoup aimé Tout ce qu'on ne s'est jamais dit, de la même autrice, et je me suis lancée avec grand plaisir dans cette nouvelle étude de moeurs. Car ce roman a beau être placé dans la catégorie thriller, ce n'en est, à mon sens, pas un. C'est simplement l'histoire de deux familles que tout sépare, qui vont se croiser l'espace de quelques mois, et leur rencontre sera loin d'être exempte de conséquences.

Mais commençons par le commencement. Lorsque Mia Warren débarque à Shaker Heights avec sa fille adolescente, Pearl, c'est pour de bon. Elle le lui a promis : les déménagements impromptus et sans fin, c'est terminé. Elles s'installent définitivement cette fois. Mais c'est compter sans tout ce qui constitue l'essence même de cette petite ville encapsulée dans les apparences : les règles, l'ordre, les conventions de ces familles toutes coulées dans le même moule. Or, Mia n'a rien à voir avec tout ça : elle est photographe, bohème, a d'autres aspirations que celles d'avoir un mari, une belle maison avec un chien, des enfants et des amies à inviter à déjeuner.

Elles vont s'installer dans la maison de location des Richardson, l'une de ces familles parfaites où Papa est avocat, Maman journaliste et les enfants populaires et sportifs. Parfaite ? Peut-être pas tant que ça en réalité car la plus jeune, Izzy, n'attend qu'une bonne occasion de dérailler. Malgré tout, les enfants ne tardent pas à faire connaissance et à tisser des liens qui bouleverseront leurs vies à tous.

J'ai mis du temps à rentrer dans l'histoire, que j'ai trouvée très longue à démarrer. le style est très narratif avec peu de dialogues et le premier tiers de ma lecture a été assez laborieux. Puis j'ai lu tout le reste en une journée et j'ai adoré ! Les thèmes proposés par l'autrice tournent tous autour de la maternité : impérieux désir d'enfant, infertilité, adoption, avortement et surtout relations entre mère et fille. Il y a beaucoup de secrets dans cette histoire, si bien que le lecteur assiste, impuissant, à l'enchaînement des événements qui vont conduire Izzy à mettre le feu à sa maison - je ne spoile pas, le livre s'ouvre là-dessus.

Le point fort de ce roman réside incontestablement dans la construction de ses personnages. Il n'y a pas de manichéisme ici, personne n'est ni tout blanc ni tout noir, mais tout en nuances au contraire. On s'attache à chaque personnage, pour des raisons diverses et variées. Tous sont complexes, bien construits et semblent sincères dans leur démarche, cohérents. Un roman fort sur deux cellules familiales qui se télescopent, pour le meilleur comme pour le pire.
Lien : http://etemporel.blogspot.co..
Commenter  J’apprécie          80
Le commentaire de Lynda :

Ce roman nous fait passer par toutes sortes d'émotions.
Le tout commence par un incendie, l'incendie de la maison des Richardson, la famille modèle, typique, ordinaire comme la plupart des familles qui habitent à Shaker Heights.
Image parfaite d'une famille parfait, dans un village parfait, direz-vous ! Et bien pas tout à fait, il y a cette mère monoparentale Mia, et sa fille Pearl, anticonformiste, bohème qui détonne un peu dans ce décor. Et bien sûr, en grattant un peu ce vernis, on découvre d'autres choses, qui sont cachés par ces gens huppés, entre autres Izzy, une des filles Richardson, un peu le mouton noir de la famille, selon les critères des gens ''bien'' et qui n'entre pas dans le moule.
Et en continuant de retirer ce beau vernis, on découvre les gens pas si parfaits, sauf derrière ces apparences trompeuses... L'auteure survole plusieurs sujets, aussi intéressants les uns que les autres, tels que : l'adolescence, la maternité, l'adoption, les secrets de famille, et surtout les sacro-saintes apparences, qu'il est important de montrer pour ''le bien'' de tous.
Quand les tensions montent, quand les secrets se révèlent, c'est un monde complet qui s'écroule, c'est la réaction de ces personnes ''parfaites'' qui subit, mais c'est aussi la vérité qui éclate et qui amène tout ce beau monde vers un bouleversement total et ses conséquences assez dramatiques.
L'auteure, avec l'incendie, nous embarque rapidement dans l'histoire, le tout démarre sans délai, et à partir de ce moment, nous nous retrouvons avec le seul but, d'arriver à la fin et de découvrir, ce monde parfait, auquel bien sûr je ne voudrais pas faire partie. L'incendie du début, est aussi le début de l'anéantissement des mythes et des apparences pour ces gens, et c'est ce que j'ai beaucoup aimé.
L'auteure nous garde en alerte, puisque nous découvrons les choses un peu à la fois, autant du côté des secrets que des situations. Elle nous montre l'image sans vernis avec Mia, Pearl et Izzy, et tranquillement le vernis qui se dissout chez les autres, et qui montre une image pas tout à fait jolie, croyez-moi. Est-ce que j'ai aimé, oui sans hésitation. J'ai aimé la plume de cette auteure, qui a su m'accrocher du tout début et jusqu'à la dernière page. J'ai aussi aimé ces 2 mondes si différents en apparence, mais également tellement semblable dans le fond. Une plume riche, descriptive, franche et parfois même émouvante à un certain point.
Lien : http://lesmilleetunlivreslm...
Commenter  J’apprécie          80
Dés les premières pages Celeste Ng plonge le lecteur dans la tragédie : un incendie volontaire ravage une maison et les soupçons se dirigent très rapidement vers l'un des enfants de la famille Richardson, Izzi, la petite dernière qui, aux dires des siens, a toujours été bizarre.
Puis le récit des jours qui ont précédé ce drame vient nous en dire plus sur cette petite ville, Shaker Heights, et sur ses habitants, description qui rappelle Seahaven, la drôle de station balnéaire où vit Truman (Truman Show, film inoubliable). Ici, tout est planifié, organisé, codifié pour le bonheur et la sérénité des habitants. Tout est lisse et sans aspérité. Mais un jour arrivent Mia, une mère célibataire, et sa fille. Mia est photographe, la vente de ses photos ne suffit pas toujours pour régler toutes les dépenses du quotidien, alors aller chaque semaine exécuter quelques travaux ménagers chez la famille Richardson qui leur loue une petite maison, représente une aubaine.
MAIS … Les grains de sable vont se multiplier.

Magnifique roman où l'auteur brode à petits points légers les contours des caractères de chacun des protagonistes de cette histoire. Elle ménage le suspense, excite la curiosité du lecteur, l'envoie parfois sur de fausses pistes pour mieux maintenir son intérêt ! Mia et Pearl ne tiennent pas en place, allant de ville en ville, sans doute pour échapper à un danger … mais lequel ? Que fuient-elles ? Eléna Richardson, la mère de famille quasi parfaite, l'est-elle vraiment ? Quelle est sa part d'ombre ? Et j'ai poursuivi ainsi ma lecture, me posant mille questions, recueillant les réponses au fil des pages.
Je me suis laissé séduire par cette histoire et ces personnages attachants, cette fiction (à fois une étude sociologique et un roman à suspense) que j'ai eu bien du mal à abandonner avant la fin !
Commenter  J’apprécie          81
Dans ce quartier huppé de Cleveland où tout est bien réglé pour vivre en harmonie, il semblerait que derrière les apparences tout ne soit pas si simple...

Ni vraiment polar, ni vraiment thriller, ce livre est plutôt un roman au cours duquel la tension monte progressivement. Celeste NG excelle à nous faire découvrir de plus en plus intimement ses personnages, l'analyse psychologique de la famille et des relations sociales est très fine. Beaucoup de thèmes sont abordés, les normes sociales bien sûr mais aussi la maternité, les femmes entre elles, les relations entre mères et filles, les adolescents...
Un récit bien construit, une critique sociale intelligente, un régal de lecture !
Commenter  J’apprécie          80
Mais bon sang quelle histoire ! Un roman noir écrit avec finesse et délicatesse.
Dans une ville américaine où tout semble paisible, sans soucis avec des habitants parfaits, sans histoire, aisés, avec des enfants intelligents, obéissants...Bref, l'idéal américain que décrit à merveille Celeste Ng. Cependant vu de l'intérieur c'est pas tout à fait la même musique !
Dans un tout autre registre, il y a des personnages qui resteront à jamais gravés dans ma mémoire comme Marianne (Meurtres pour rédemption/K.Giebel) et là je pense que Mia et Izzy sont venues la rejoindre.
Le sujet à la base est assez “banal” mais ne vous y fiez pas car il est traité avec une dextérité et une justesse qui m'ont laissé tellement d'émotions que je suis incapable de toutes les citer.
Gros coup de coeur pour moi....
Commenter  J’apprécie          80
Mia Warren est photographe. Elle représente le monde tel qu'elle le ressent, et met en lumière ce qu'on voudrait parfois taire. À 36 ans, elle est incapable de tenir en place. Elle a déjà traversé une bonne partie des États-Unis accompagnée de sa fille, rien ne semble jamais pouvoir la retenir nulle part. Si Mia se satisfait de cette vie marginale, il serait temps pour Pearl de connaître autre chose. C'est à Shaker Heights, non loin de Cleveland, qu'elles décident de s'établir. La devise du quartier : « La plupart des communautés se développent au hasard, les meilleurs sont planifiées. » Était-ce l'endroit le plus approprié ? Shaker Heights a ses règles, et personne ne les discute. On dépose ses poubelles derrière la maison le vendredi matin, pour ne pas entacher le décor de film que constitue le quartier. L'exemple en dit long sur les Richardson. Bill et Elena Richardson, et leurs 4 enfants. Snobs, cultivés, bien élevés. La famille américaine idéale, où l'on se doit de prétendre défendre les droits de l'Homme et où l'on choisit son université avec soin. Pas de place pour l'imprévu, l'inconvenant, le déplaisant. Pas de place pour Izzy, la benjamine des Richardson, anticonformiste dans l'âme.

Et c'est ainsi que tout commence.

La maison fume encore. Depuis sa « pelouse arborée », comme on dit ici, Elena Richardson observe la carcasse noircie. Trip, Lexie et Moody, juchés sur le toit de la voiture, réalisent qu'il ne reste rien de leur vie. Izzy a disparu. Ça ne fait aucun doute pour personne, ce feu, c'est elle qui l'a allumé, au sens propre du terme, après en avoir attisé bien d'autres dès ses plus jeunes années. L'auteur nous ramène alors à l'été précédent, lorsque les Warren ont emménagé dans la petite maison de location des Richardson. Elena se réjouissait de cette bonne action : une mère célibataire qui peine à joindre les deux bouts, il fallait lui tendre la main. Très vite, Pearl a sympathisé avec ses enfants jusqu'à faire partie de la famille. Moody a gagné son amitié, Lexie sa confiance, Trip feignait de ne pas remarquer ses regards enamourés. Elena et Mia, d'abord réticentes à voir se côtoyer les torchons et les serviettes, entretenaient des rapports cordiaux. Alors qu'un nouvel équilibre semblait s'être installé, Izzy s'est rapprochée de Mia, brisant plus que jamais le modèle maternel, idolâtrant chez elle ce que Pearl délaissait au profit des Richardson.

Entre thriller psychologique et comédie de moeurs, La Saison des feux brosse un portrait de la société fascinant. le titre original, Little Fires Everywhere, prend peu à peu tout son sens. Partant d'une histoire somme toute banale, le récit se structure doucement, porté par des personnages épatants. Tous sont travaillés avec le même soin. Chacun se révèle au contact de l'autre, hésitant entre se soustraire au carcan qu'il a toujours connu et la liberté qui lui fait des appels du pied. le problème de la liberté, c'est qu'on ne sait pas jusqu'où elle peut nous conduire. Sont-ils prêts à tomber les masques ? Méfiance ou tolérance, sécurité et sincérité, aveux et secrets, chacun tente de préserver ce qu'il a. Celeste Ng décrypte la relation mère/fille avec piquant, confronte intelligemment les générations et pose un regard résolument féminin sur l'Amérique de Clinton. Une satire saisissante.




Un grand merci à Babelio et aux éditions Sonatine pour la découverte de ce roman, et le joli carnet glissé dans l'enveloppe.
Commenter  J’apprécie          82
« La saison des feux » a pour cadre Shaker Heights, une banlieue très cossue de Cleveland aux Etats-Unis. le genre de coin où toutes les maisons se ressemblent, les pelouses sont toujours tondues au cordeau et les poubelles cachées dans les cours intérieures pour préserver les apparences, car tout y est une question de façade et de réputation.

Elena Richardson est parfaitement à son aise dans cet environnement. Ancienne étudiante bourgeoise idéaliste, elle s'est rapidement laissée rattraper par ses envies de confort matériel et émotionnel, a éteint le début de braise qui rougeoyait en elle et a choisi la voie du mariage et de la maternité, laissant, par la même occasion, derrière elle ses ambitions de devenir une journaliste d'investigation pour s'adonner à quelques articles, sans grand intérêt, dans le journal local de Shaker Heights.

Pour se donner bonne conscience et tenter de faire le pont avec ses velléités de jeunesse, Elena Richardson accueille, pour trois fois rien, des locataires qu'elle considère comme défavorisées et méritants dans sa résidence secondaire. Cette année, c'est Mia Warren, une mère célibataire, et sa fille, Pearl, a qui elle a décidé de louer.

Elena Richardson fantasme son rôle de bonne samaritaine et en attend de la reconnaissance et un bon boost pour son égo. Mais voilà, Mia ne se montre pas aussi reconnaissante que Mrs Richardson le voudrait.

Mia est, en effet, tout le contraire de sa bailleresse : artiste, nomade, indépendante, détachée des considérations matérielles et mystérieuse. Une sorte de jalousie commence alors à poindre chez Mrs Richardson face à tant de liberté.

Pearl est, quant à elle, à l'inverse de sa mère, fascinée par le monde dans lequel elle vient de mettre le pied. Tout y paraît si facile, les adolescents de son âge semblent tout droit sortis de publicités « Hollister » et ont l'aisance de ceux qui savent déjà que la vie leur sourira. Pearl va alors développer une relation ambiguë avec les enfants de la famille Richardson, tiraillée par un conflit de loyauté entre l'amour qu'elle porte à sa mère, son admiration pour cette famille qui semble parfaite et son envie d'anticipation en s'intégrant à un monde que sa mère exècre.

Au fur et à mesure, on sent que les tensions entre les deux mères de famille, qui représentent chacune un milieu différent, s'intensifient jusqu'à ce qu'un évènement mette définitivement le feu aux poudres…

Ce livre est essentiellement psychologique. Il ne faut pas s'attendre à de gros rebondissements. C'est davantage une lente montée en pression. « La saison des feux » décrit avec justesse cette lutte des classes qui, malgré les apparences, est toujours latente dans les rapports sociaux.

Avec son roman, Céleste Ng s'intéresse également à d'autres grands sujets de société comme l'émancipation des femmes, la maternité ou la transition à l'âge adulte pour une jeune femme et ce que cela implique. Ce sont, en effet, des femmes qui sont au coeur de cette histoire, il est donc normal que leurs préoccupations soient au centre de l'intrigue.

Malgré quelques petites longueurs, j'ai beaucoup apprécié cette lecture et ses personnages dont l'intériorité est développée de façon authentique. Je n'ai pas trouvé l'histoire caricaturale, ce que l'on aurait pu craindre initialement. J'ai également aimé le traitement de certains éléments de l'intrigue via l'art (Mia étant une artiste, elle utilise beaucoup la communication non verbale), ce qui est original.

Je suis désormais très curieuse de découvrir l'adaptation en série pour savoir comment cette intrigue psychologique a été portée à l'écran.
Lien : https://thecosmicsam.com
Commenter  J’apprécie          70
J'ai passé un agréable moment de lecture en compagnie des familles Warren et Richardson. La saison des feux est à la fois un roman qui raconte une bonne histoire et qui offre de nombreuses pistes de réflexion, sur le thème de la famille par exemple, mais aussi sur les choix qui orientent notre façon de vivre et même notre destin. C'est le genre de livre qui peut amener pas mal de débats et de discussions passionnantes dans un club de lecture. Je me suis demandé si les lecteurs étaient aussi partagés que les habitants de Shaker Heights sur ce qui doit être le mieux pour May Ling / Mirabelle, le bébé abandonné. On ne choisit pas sa famille, et pourtant, pendant que la ville se passionne du choix qu'on va faire pour May Ling, Izzy Richardson rêve d'avoir pour mère Mia Warren, et la propre fille de Mia, Pearl, passe son temps libre dans la maison confortable des Richardson et s'intègre à leur clan.
C'est d'entendre parler de l'adaptation en série télé qui m'a fait découvrir La saison des feux, mais finalement, je ne vais pas la regarder tout de suite. Après avoir glané quelques premières infos sur cette adaptation, certains personnages ont l'air loin de ce que j'imaginais, surtout un, et je préfère garder l'image d'eux que le livre m'a donnée, en tout cas pour l'instant.
Commenter  J’apprécie          70
J'ai bien aimé cette lecture "thriller du quotidien". Ça se lit très facilement, les pages se tournent toutes seules. Après, ce n'est pas une histoire qui me restera vraiment en mémoire longtemps, je pense. Mais on passe un bon moment lecture ! J'ai trouvé des points communs avec Barbara Abel.
Commenter  J’apprécie          70
Dans le quartier chic de Shaker Heights, la famille Richardson regarde les restes calcinés et encore fumants de sa superbe maison. Pour eux tous, pas de doute, c'est l'oeuvre de la seule personne absente de la scène, la plus jeune des enfants, la très perturbée Isabelle. Un début de roman mais aussi la fin d'une histoire qui s'achève tristement …

Les Richardson : Bill (avocat), son épouse Elena (journaliste) et leurs quatre adolescents (deux garçons et deux filles) Lexie, Trip, Moody et Isabelle (Izzy) ne manquent de rien. Lorsque Elena prend la décision de louer le haut de leur maison de Winslow Road à Mia (une mère célibataire, artiste et fauchée) et à sa fille (surdouée) Pearl âgée de quinze ans, elle ignore que cette rencontre va quelque peu bouleverser la vie de sa famille …

Des relations qui deviennent plutôt complexes au sein d'une fratrie, quand une tierce personne – en l'occurrence une jeune fille presque parfaite – vient s'immiscer dans l'intimité d'une famille qu'elle « convoite ». Deux mères qui, chacune à sa façon et pour des raisons différentes, se jalousent sans se l'avouer … Celeste Ng nous interroge sur les diversités sociales et sur les biens les plus enviables : l'opulence et l'insouciance d'une vie financière privilégiée ou l'amour et la complicité filiale ?…

L'auteure traite divers sujets, notamment en toile de fond l'histoire de Mirabelle McCullough, et « s'éparpille » un peu trop à mon goût – ce qui je l'admets – m'a un peu fait lâcher prise … J'avais également ressenti cette sorte de dispersion dans son premier roman (« Tout ce qu'on ne s'est jamais dit ») … Je suppose que son écriture n'est pas vraiment faite pour moi et je demeure peu sensible à son style … Je crains d'ailleurs d'oublier ce récit assez rapidement …
Commenter  J’apprécie          70




Lecteurs (1271) Voir plus



Quiz Voir plus

Retrouvez le bon adjectif dans le titre - (6 - polars et thrillers )

Roger-Jon Ellory : " **** le silence"

seul
profond
terrible
intense

20 questions
2868 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature , thriller , romans policiers et polarsCréer un quiz sur ce livre

{* *}