Morsure

D'entrée de jeu, je dois vous dire que je me suis faite violence pour terminer ce livre.

Le style du premier chapitre m'a dérangé, l'auteur y associe des termes qui ont du mal à cohabiter, trop de répétitions, trop de lourdeurs.

Il y a pourtant des passages qui valent le détour dans le fond, la forme n'étant toutjours pas au rendez vous: la description très juste du rapport entre un paumé et son chien, la domination illusoire de l'homme sur la bête,...

La répétition des termes fascination et morsure pourrait offrir un rythme au texte mais malheureusement, je n'ai pas adhéré aux envies carnassières du narrateur...

A ce propos, j'ai lu dans cette certaine critique qu'on en venait même à avoir envie de mordre mais de mon côté, mes dents ne m'ont pas démangé!

A contrario, j'ai trouvé que la scène finale se différenciait du reste du texte: je me suis enfin sentie proie par le rythme qui, cette fois-là, s'impose, le suspens.

Comme vous le comprendrez, Morsure est un roman assez court et malgré tout, très inégal.

Ce qui m'avait donné envie de le lire, c'est justement le concept de la morsure mais j'ai trouvé l'écriture trop sage, l'auteur ne prend pas de risque, on reste dans ce qu'il y a de plus prévisible.

J'aurais aimé qu'on m'emmène plus loin, qu'on étire le texte pour qu'il me surprenne.
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