Surface

C'est avec grand plaisir que j'ai retrouvé la plume de cet auteur.
L'appréhension que j'avais,lors de ma première lecture, ayant complètement disparue.

Les chapitres sont très courts, ce qui fait avancer plus vite l'histoire.
Pas de descriptions sanglantes et pourtant on commence fort puisque son héroïne reçoit un coup de fusil à plomb dans le visage.
L'auteur décrit avec justesse les blessures autant physiques que psychologiques de Miss Chastain.
Cette dernière qui est envoyée dans l'Aveyron par sa hiérarchie pour la planquer pour ne pas dire la mettre au placard.
Cette nouvelle héroïne me plaît bien et le fait de la situer à la campagne la rend plus proche de nous encore. Ben oui tout le monde ne vit pas dans la capitale ! 😅

À côté de ça, nouvelle enquête, un cold case, trois enfants disparus, un homme évaporé.
Le hic c'est qu'officiellement Chastain est là pour voir si oui ou non ce commissariat doit être fermé.

Encore une fois j'ai été prise dès le départ par la plume de l'auteur qui est très agréable. J'apprécie particulièrement les petites touches d'humour qu'il glisse ça et là dans les discours de ses protagonistes.
Il y a de très nombreux rebondissements.
Je dois dire qu'il m'a tellement embrouillée que je ne voyais pas le qui, le pourquoi et le comment.
Il faut attendre la toute fin pour que tout prenne son sens.

J'ai donc beaucoup aimé ce livre, l'histoire, les personnages attachants, notamment celui de ce jeune flic et de sa maman. Ce chien cabossé et sa maîtresse qui l'est tout autant.
Je suis presque rassurée de savoir qu'il me reste encore au moins quatre de ses romans dans ma PAL. 🥳
Auteur à suivre ou à découvrir si vous ne l'avez pas encore lu.

Olivier Norek nous offre un polar très bien construit, loin du capitaine Coste et de la noirceur parisienne.
Mise à l'écart de la PJ parisienne, Noémie Chastain est envoyée faire l'audit d'un commissariat de province dans le but de le fermer.
Abîmée dans son coeur et dans sa chair, elle va découvrir le charme de la vie dans une communauté de communes de l'Aveyron. Elle va également mener une enquête d'envergure qui va bousculer et bouleverser le village principal, Avalone.
Le roman est fouillé et outre l'enquête, il délivre de nombreuses informations qui rendent la lecture instructive.
Le lecteur découvre ce que signifie pour les habitants de voir noyer leur village, leur lieu de vie et de souvenirs, pour installer un barrage.
Olivier Norek nous fait vivre une mission de la Brigade Fluviale.
Il rend hommage aux équipes de l'hôpital militaire de Percy qui mettent au service des policiers blessés leur professionnalisme et leurs compétences.

Par ailleurs, les personnages sont attachants, l'auteur les dote d'une personnalité propre.
On peut regretter quelques clichés et raccourcis mais l'ensemble est très sympathique.

Mention spéciale pour l'humour toujours présent mais discret et donc jamais indécent.

Étrange, ce dernier roman de Norek.

Contrairement à son avant-dernier roman, pas de faits de société avec des migrants ou autres et pas non plus d'enquête sur fond de magouilles politiques ou autres.

Un whodunit dans sa plus simple expression : QUI a enlevé et tué trois enfants il y 25 ans ? Un whodunit cold case ? Envoyez la musique, comme dans la série.

Oui mais attends, là, il y a un problème, non ? C'est Olivier Norek qui est à la barre, pas Tartempion ou tout autre auteur spécialisé dans le whodunit ! Donc, il y a anguille sous roche…

Mon cher Olivier, je n'irai pas par quatre chemins : tu as osé défigurer une femme ! Nous avions déjà un contentieux chat, un contentieux enfant de migrant dans un canot et maintenant, tu rajoutes une étable avec des animaux en feu, en plus de la femme défigurée ! Là, ta facture va être plus que salée. T'as des couilles, mec !

Oui, il a des couilles, cet auteur, parce que, une fois de plus, il prend un virage à 180° et reprend une autre direction, remettant tout sur la table pour autopsie, ne se contentant pas de continuer dans la même veine, celle qui lui réussissait si bien. Faut oser, faut y arriver aussi…

On parle du beau Norek alors oui, pour sûr, ce sagouin y est arrivé ! Il est arrivé tout de même à glisser quelques problèmes sociétaux et pas rien que le côté esprit de clocher des petits villages, le tout en nous proposant un dépaysement total et des personnages forts, travaillés, humains, des flics avec qui on aurait envie de bosser.

Sans parler de l'humour, toujours présent et de sa manie d'enterrer des collègues auteurs, ou de tuer un certain Lebel… mdr

De plus, avec Norek, jusqu'au bout on peut avoir des surprises, comme avec le fameux bonbon Kiss Cool et son terrible double effet, celui qui te coupe la chique et qui te donne une fois de plus l'envie folle de le poursuivre pour taper dessus.

Une réussite, une fois de plus, un roman différent des autres, aux antipodes de tout ce que je pouvais penser. Un roman difficile à lâcher, un roman avec des émotions, avec de la reconstruction, de la confiance perdue que l'on doit retrouver, une équipe qu'il faut coacher alors qu'on est face à des flics qui n'ont pas l'habitude de ce genre d'affaire.

Ce roman devrait porter un bandeau-titre rouge où l'on noterait "Attention, hautement addictif, n'oubliez pas de manger, bouger, vous hydrater pendant la lecture" afin de mettre en garde les futurs lecteurs car on a du mal à le lâcher.

Lien : https://thecanniballecteur.w..

Une scène choc pour débuter... l'ambiance est donnée, le savoir-faire d'Olivier Norek fait le reste.

Il n'y a pas que les gros commissariats citadins pour faire respecter la loi de la République. L'auteur nous a déjà offert des immersions impressionnantes dans le 9.3 et la Jungle de Calais. Mais il existe aussi des territoires plus calmes en matière de délinquance.

Pour évoquer le métier de policier en régions (ici en toute petite région !), rien de mieux qu'une mise au vert (ou au placard, selon...) pour une capitaine de police gravement blessée, en choc post-traumatique et qui a besoin de se requinquer psychologiquement. L'Aveyron, une terre de forêts, de lacs et de petits villages somnolents, est propice au repos et à l'enfouissement d'affaires Cold Case.

Le décor est insolite, par ce village englouti par les eaux d'un barrage, les personnages incarnés et attachants, l'ambiance provinciale bien rendue. L'affaire judiciaire est un peu tirée par les cheveux mais soutient bien le suspense jusqu'aux dernières révélations. La touche d'humour sarcastique, les dialogues qui percutent, une femme à la forte personnalité: des ingrédients efficaces qui fonctionnent sans artifices de surenchère de violence.

Si on peut trouver moins de réalisme contemporain à ce roman policier, comparé aux précédents, il reste une lecture agréable et fluide.

Un solide page-turner que ce policier!
On suit les aventures du capitaine Noémie Chastain, qui se retrouve défigurée après une intervention qui tourne mal. Envoyée dans l'Aveyron se refaire une santé (comprendre être placardisée par ses supérieurs du 36), un cold case lui tombe sur les bras.
Le rythme, l'intrigue, l'évolution de l'enquête, un dernier dénouement inattendu, tout est là. On a aussi une comparaison non dénuée d'humour entre les méthodes parisiennes du 36 et ce petit commissariat endormi de province.
Olivier Norek parle également avec beaucoup de justesse de ce parcours compliqué pour une jeune policière talentueuse, de se retrouver avec une tête à faire peur et de devoir se reconstruire, physiquement et psychiquement.
En revanche on ne trouvera pas la critique sociale si présente de Entre deux mondes.
Il n'empêche que ça reste un très bon policier qui se lit tout seul.
Et un merci à Judith qui a contribué à faire remonter ce livre tout en haut de ma PAL ;-)))

« À remuer la merde un jour ou l'autre, elle refais forcément SURFACE »

Noémie , tout juste chassée du 36 par son capitaine, suite à un accident qui lui a valu son visage, atterrie dans un commissariat dans la campagne en Aveyron.
Juste un moi. C'était le temps de se remettre d'aplomb, de suivre une fermeture d'un commissariat dans un bled paumé. C'était sans compter sur une affaire refaisant surface. Personne à part son équipe sur qui compter, dans ce village, où tout le monde se connaît, où chacun se mêle de se qui lui regarde. Noémie et son équipe passionnaient par ce cold case, iront au bout de l'enquête quitte à se faire des ennemis.

Surface d'olivier Norek est un bon roman, on y passe un bon moment de lecture mais on est loin de sa trilogie avec Coste et « Entre deux mondes ».
J'ai trouvé le personnage de Noémie parfois détestable, parfois J'avais pitié pour elle. Certains passages était long mais sûrement nécessaire pour suivre l'évolution des personnages. J'ai malgré tout passé un bon moment.

Noémie est défigurée suite à une opération policière, elle doit cicatriser ses plaies tant physiques que psychologiques. Elle pense retrouver sa place de lieutenant au quai 36 mais ses supérieurs lui demande de prendre du repos. Elle se retrouve au fin fond de l'Aveyron dans une gendarmerie tranquille. Elle doit déterminer si cette gendarmerie a toujours lieu d'exister. Mais ce qui l'attend là-bas sera loin d'être anodin.
"Surface" d'Olivier Norek, est à lire sans aucune hésitation car ce livre est à la fois un polar et une histoire de reconstruction physique et morale d'une femme que la vie a mal menée.

743 critiques sur Babelio .... je vais donc faire court . Premier Norek pour moi et j'ai vraiment bien aimé . Un beau personnage de femme , dont on suit la reconstruction avec empathie. Une peinture plutôt réaliste de la vie dans les petites villes de province un peu paumées (ici, la campagne aveyronnnaise) et tout ce que ça implique de ragots et de vieilles rancoeurs. Un village englouti et une vieille affaire classée qui refait surface. C'est bien écrit, net et sans fioritures inutiles et ça donne envie de lire d'autres romans d'Olivier Norek !

Les livres d'Olivier Norek se suivent et ne se ressemblent pas, sauf pour leur qualité!
Encore une fois il m'a embarqué sur les traces de No/Noémie Chastain, capitaine de la PJ parisienne amochée physiquement et moralement suite à une attaque armée, obligée de se "mettre au vert" en Aveyron. Pour cette grande flic nerveuse en convalescence forcée, les débuts vont être très difficiles. Et puis un corps d'enfant remonte à la surface du lac d'Avalone....
A partir de cet évènement, tout va s'enchainer sans temps morts, et avec ce style si particulier à Norek qui me plait tant! Un mélange de réalité brute et de nervosité, avec un soupçon de psychologie qui permet de s'attacher aux personnages. L'ambiance "petit village de campagne sans histoires" m'a parlé aussi, j'avais l'impression d'y être.
Je trouve aussi intéressant qu'il se renouvelle régulièrement. Il se glisse aussi bien dans la peau de personnages principaux féminins ou masculins, et dans cet opus, la banlieue du 93 cède la place à la campagne aveyronnaise.
Je regrette simplement quelques facilités et raccourcis particulièrement dans la "résurrection" de No.... un peu facile cette histoire de plongée :)

Je voulais connaître l'auteur qui avait plongé dans la fange des camps de réfugiés. Là je n'avais pas pu le suivre, trop dur pour moi.

Ici, le contexte est difficile : l'héroïne se retrouve défigurée après une opération policière qui a mal tourné, et se perd dans un dénigrement d'elle-même ; mais son psychiatre militaire, Melchior, veille, et Noémie - devenue No -, reprend son métier avec un dévouement sans faille. Cerise sur le gâteau, elle rencontre un policier aussi téméraire qu'elle, dans le lieu perdu où elle a été exilée...

Je n'ai pas complètement adhéré à l'intrigue, les personnages sont cependant bien campés... en fait, ce n'est pas ce que je cherchais. En revanche, j'ai apprécié le combat de cette femme contre son dégoût d'elle-même et cette convalescence assumée après un choc qui aurait dû la laisser à terre.

Une enquête riche en personnages hauts en couleur, bien crédibles dans leurs particularités. Un auteur fin psychologue, qui a le sens du rebondissement... et de la réplique cinglante.
Lien : http://partagerlecture.blogs..