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4,3

sur 6624 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
J'ai grandement apprécié les quatre polars précédents d'Olivier Norek ( Code 93, Territoires, Surtensions et surtout le magnifique Entre deux mondes ) et à nouveau, celui-ci est excellent !

Excellent comme son titre.

Surface comme le visage de l'héroïne, Noémie, capitaine de police à la brigade des Stups au 36, défigurée suite à une intervention policière, un malfrat lui tirant en pleine visage. Mutée de force en Aveyron, bassin de Decazeville, sa gueule cassée renvoyant trop sa hiérarchie à une trilogie insupportable échec – culpabilité – peur.

Surface comme celle du lac d'Avalone, lisse et calme mais qui cache un ancien village englouti suite à la construction d'un barrage hydraulique. le corps d'un enfant disparu il y a plus de 25 ans en remonte ...

Surface comme les secrets d'un territoire rural, ses rancoeurs et haines recuites qui refluent de toutes parts avec l'enquête de Noémie sur ce cold case qui semble toujours d'actualité .

Tout est parfaitement réussi et maitrisé dans ce polar, à commencer par l'intrigue, rythmée mais sans tachycardie artificielle : les accélérations arrivent pile quand il faut, permettant aux lecteurs de laisser travailler son imagination tout en suggérant des pistes à suivre, des « zones » à suspecter. Et tout en préservant les surprises des révélations finales, notamment l'ultime rebondissement, vraiment très bien amené.

Au-delà de toutes ces qualités qui suffisent à faire un très bon polar, c'est la patte Norek que j'ai appréciée, une nouvelle fois, mêlant ultra-réalisme et densité émotionnelle. Ultra-réalisme car tout sonne juste dans l'avancée de l'enquête, on sent que l'auteur a été sur le terrain en tant que lieutenant de police de la SDPJ du 93 : la plume est directe, sans chichi, musclée quand l'action se précise.

Densité émotionnelle car cet auteur aime les gens, aime ses personnages, c'est une évidence. Sa façon de décrire le microcosme d'une petite ville rurale, ses habitants, sa volonté de faire face aux difficultés socio-économiques, est très vrai, à hauteur d'hommes. Et puis, quel magnifique personnage que celui de Noémie Chastain. Cela fait longtemps que je n'avais pas autant aimé un enquêteur, que je n'avais pas vibré pour lui, pour son destin personnel en parallèle de l'enquête. Sa reconstruction après son terrible accident, sa résilience pour surmonter les cicatrices du corps et de l'âme sont tout aussi vitaux que la réussite de son enquête pour résoudre le cold case des enfants disparus d'Avalone.

Un excellent polar , efficace et sensible.
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Ce que j'aime chez Olivier Norek, c'est sa capacité à nous faire rentrer de plein fouet dans son récit dés les premières lignes. Et dans SURFACE, il est loin de me faire mentir…

Noémie, capitaine de police se fait tirer en plein visage lors d'une intervention qui tourne mal. Après plusieurs semaines de soins, là voilà prête à retourner à sa vie de capitaine. Mais sa gueule cassée et sa hiérarchie vont en décider autrement …

Olivier Norek signe, une nouvelle fois, un bijou du genre. Frappé, frappant, Percutant et marquant. A travers le portrait d'une femme qui en a. Qui va se battre, surtout contre elle-même.

J'ai particulièrement aimé de ne pas savoir où j'allais. Olivier Norek quitte sa banlieue parisienne et part se mettre au vert sans pour autant perdre de la tension qui anime son écriture ! Un roman qui file à toute allure et nous rend Noémie indispensable.

Entre Paris et Decazeville, on suit le parcours de cette gueule cassée et de cette âme abimée. A la fois un sacré portrait de femme et un polar imparable ! Un roman qui porte bien son titre. Où il ne fait pas bon aller voir ce qui se cache sous la fameuse surface …

L'occasion même pour les plus attentifs de croiser un ancien ami de la team Norek au début de ce roman. le clin d'oeil m'a fait sourire.

Olivier Norek est un de mes favoris dans le registre du thriller qui tape fort. Car il y met tant d'humanité. Tant de réalisme. Qu'il en devient rare. Et du même coup, précieux.

Sa connaissance du milieu policier rend toujours aussi réaliste ses histoires, ses personnages.

Olivier Norek continue ici à tracer sa voie et à nous en mettre plein la vue ! On en redemande ! Alors soyez prêts, dans toutes les librairies le 04 avril !

Lien : https://labibliothequedejuju..
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Olivier Norek n'a plus besoin de prouver qu'il est rentré pour de bon dans la cours des grands.
Ce récit vient confirmer sa maîtrise.

Sur un ton faussement grincheux l'auteur dose parfaitement son cocktail d'humour et de suspense. Il se sert de son incroyable sens du rythme et de quelques dialogues explosifs pour conquérir le lecteur au bout de quelques pages.

L'intrigue est peut-être un peu plus banale que les précédentes mais Olivier Norek joue avec le sens de l'incarnation pour nous présenter une femme courage, une flic hors pair, il veut saisir la force qui l'anime, la peur qui la propulse à se battre avec l'acharnement dont seuls sont capables ceux qui ne se laissent jamais anéantir.

L'auteur possède l'art de radiographier la société et d'étaler ses peurs et ses horreurs, en prime il nous offre un rebondissement final bien exploité.


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Une intervention policière qui tourne mal et le capitaine Noémie Chastain, des Stups, se prend, en pleine tête, une balle de fusil de chasse. Atteinte à la mâchoire, à l'oeil, au nez et au cuir chevelu, il faudra l'intervention de toute une équipe médicale pour la sauver. Atteinte aussi psychologiquement, ce sera à Melchior, un psychiatre spécialiste des gueules cassées, de l'aider dans sa reconstruction. Et elle en aura bien besoin car son compagnon, Adriel, la fuit et son supérieur, que sa gueule cassée semble déranger, décide de l'envoyer se ressourcer dans la campagne aveyronnaise, au commissariat de Decazeville. Un commissariat qu'elle devra surveiller pour une éventuelle fermeture. La jeune femme va devoir composer avec une nouvelle équipe et sera au sein d'une enquête qui fera remonter à la surface des souvenirs vieux de 25 ans...

Olivier Norek quitte la banlieue parisienne et nous emmène faire un petit tour au vert, dans l'Aveyron, petit département tranquille, en apparence tout du moins. Si calme d'ailleurs que, restrictions budgétaires oblige, son commissariat pourrait fermer. C'est là que Noemie Chastain va atterrir et devoir surveiller l'activité. Mais, Avalone, pourtant si paisible, va être au coeur d'une enquête vieille de 25 ans. Point de départ : un fût remonté à la surface contenant le corps d'un gamin. Une macabre découverte qui va mettre à mal l'ensemble de la population et va en déconcerter plus d'un, et une enquête troublante et non sans risque pour Noémie. Outre cette enquête prenante aux moult rebondissements et qui va révéler nombre de secrets et de non-dits au sein d'une population visiblement peu loquace, l'auteur dépeint, en la personne de Noémie, une femme forte qui doit affronter tous les regards (y compris le sien) et devra apprendre à se reconstruire et à s'accepter. Autour d'elle, une galerie de personnages tantôt attachante tantôt inquiétante. Un roman policier efficace et rythmé et des dialogues savoureux...
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Excellent que ce "polar" à la française. Efficace, rapide, un suspens qui promène le lecteur jusqu'au bout, un cold case dans l'Aveyron mené par une "gueule cassée" dont on ne veut plus au Bastion. Sa tête pouvant déprimer les collègues, alors, direction l'Aveyron, là au moins, elle ne dérangera plus personne et encore moins les bonnes consciences!
C'est sans compter qu'une bonne flic reste une bonne flic et que parfois, le "sombre et les secrets terribles inavouables" existent aussi là où personne ne s'y attend.
Depuis ses débuts, je suis (du verbe suivre :-)) Olivier Norek et au fur et à mesure de la sortie d'un nouveau livre, je constate qu'il sait se renouveler tout en conservant son style franc, rythmé.
Il ne laisse rien au hasard comme en témoignent les remerciements en fin de livre. Il suffit de connaître l'impact d'un traumatisme psychologique pour réaliser à quel point il sait rendre compte des suites d'une telle commotion. Les habitués de la plongée devraient aussi apprécier les quelques passages d'un réalisme saisissant.
Tous les personnages de ce commissariat de l'Aveyron sont attachants, leur personnalité sonne juste, et l'on peut mesurer l'écart qui existe entre la qualité des relations humaines à Paris et celles de la Province.
Bref un agréable moment de lecture en totale immersion dans l'Aveyron.
Merci Jean-François, je n'ai pas commencé ma lecture en début de soirée, j'ai bien suivi ton conseil :-)))
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Mais quelle claque ce nouvel opus d'Olivier Norek! C'est d'un hyperréalisme à couper le souffle et haletant dès la première ligne.

Changement de lieu et de personnages : le récit ne se déroule pas à Paris sous les ordres du Capitaine Coste mais à la campagne auprès du Capitaine Noémie Chastain qui est mis au placard loin de la capitale mais qui saura rebondir magistralement.

C'est à nouveau une très belle réussite pour cet ex flic qui est en train de se faire un grand nom parmi les auteurs contemporains de polars.

À lire sans faute!
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Il y a deux ans déjà sortait au mois d'avril Surface, je venais alors de lire un mois plus tôt mon tout premier roman de l'auteur Code 93, une véritable découverte. A la fin de l'année j'avais fini la trilogie du capitaine Coste et de son équipe et lu Entre deux mondes. 4 lectures de faites, trois livres à 5 étoiles, inutile de vous dire que les romans d'Olivier Norek furent parmi les plus belles découvertes de mon année 2019.

Mais il ne me restait plus alors qu'un seul roman de l'auteur à lire et après il me faudrait attendre, alors j'ai mis Surface de côté et n'ai finalement ouvert ce dernier que cette semaine. J'étais confiant, avec sa moyenne de 4,25/5 sur 2 677 notes, ses 674 critiques dans la très grande majorité très positives et ses 3 prix ainsi que de mes précédentes lectures des romans de l'auteur il ne faisait guère de doute que j'allais beaucoup aimer Surface.

Ce fut vrai, j'ai aimé ma lecture. Vraiment ce fut chouette, j'ai apprécié retrouver la plume de l'auteur qui comme dans ses précédents romans nous met rapidement dans l'ambiance dès premières pages qui sont tout de même assez violentes. J'ai adoré toute la première partie du roman, suivre le drame qui touche Noémie Chastain, cette capitaine en PJ parisienne qui s'est fait lors d'une intervention tirée une balle en pleine tête. Si cette dernière s'en sort vivante, son visage lui restera marqué à vie, défiguré. Une blessure qui ne sera pas sans conséquence pour la jeune femme aussi bien sur le plan psychique que professionnel dans un milieu ou la vision de son visage meurtri risque de rappeler à tout instant à ses collègues les risques du métier. Oui le début de ce roman fut tout simplement passionnant et j'ai dévoré les pages, découvrant la psychologie de Noémie après ce terrible évènement, ses craintes, ses peurs, ses doutes, sa sortie de l'hôpital son retour au travail pour trop rapidement arriver à son affectation en campagne, une mise au vert forcée par sa hiérarchie. J'ai trouvé qu'il y avait ici quelques pages de flottement, quelques pages de transition ou l'auteur abandonne peu à peu ce que j'avais tant aimé durant la première partie pour débuter une véritable enquête policière mettant presque peu à peu en second plan la psychologie du personnage de Noémie. Pourquoi pas, après tout, l'intrigue reste plaisante à lire et l'auteur assure mystère et rebondissement jusqu'aux dernières pages du roman. le personnage de Noémie est plaisant à suivre et certains dialogues se révèlent savoureux. Par ailleurs l'auteur m'a mené vraiment de surprise en surprise jusqu'à la fin de l'ouvrage.

Oui tout cela est vrai, pourtant je ne peux m'empêcher d'être déçu. En effet en comparaison de ses autres romans, celui-ci me semble plutôt fade. L'image est probablement un peu forte mais si ce n'est peut-être dans la première partie de ce roman, je n'ai pas vraiment retrouvé ce que j'avais tant aimé dans mes précédentes lectures de l'auteur. Je n'ai pas retrouvé ces lectures profondément percutantes, marquantes, parfois bouleversantes, toujours engagées et instructives. Ici on a roman sympa, certes mais pour moi un parmi tant d'autres, vite lu et probablement vite oublié, seul le personnage de Noémie me restera sans doute en mémoire.

Ainsi si Surface fut une lecture sympathique que je ne regrette pas d'avoir lu car elle m'a permis de passer un agréable moment et de retrouver une plume que j'apprécie, il n'en demeure pas moins que cela reste tout de même une déception par rapport à mes précédentes lectures de l'auteur.
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Depuis plusieurs mois, mon mari ne jure plus que par Olivier Norek. Il a lu les enquêtes du capitaine Coste. Celui-ci, je lui ai offert pour son anniversaire. Je rechignais à lire cet auteur car je redoutais un univers trop masculin et violent.

Mais cette fois, le personnage principal est une femme! Et donc, j'ai franchi le pas et j'ai bien fait! Voilà un roman policier comme je les aime: écriture nerveuse, précise, non dénuée d'humour ( mention particulière aux noms " inventés " des morts au cimetière : Claire Favan, Jacques Saussey...) . Départ sur les chapeaux de roues, enquête tordue, partant dans plusieurs directions, ambiance locale bien restituée, cadre original d'un village englouti, dans l'Aveyron, qui ressurgit, de même que ses secrets ( cependant, j'ai déjà vu ce thème dans un roman de Peter Robinson...)

Et surtout, l'atout principal du livre: la policière, Noémie Chastain. Défigurée après avoir reçu une balle, cette enquêtrice efficace du 36 s'est retrouvée lâchement parachutée en province. Quel personnage âpre et passionné , quelle femme touchante et opiniâtre à la fois! Se reconstruire physiquement est une tâche si difficile ...Sans parler du regard des autres!

Un très bon moment de lecture, et comme Olivier Norek a bien fait de mettre son expérience de capitaine de police au service de l'écriture! Cela sonne tellement vrai!

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Un petit tour virtuel dans mon inaccessible Aveyron qui me manque.. Olivier Norek sait mener une histoire, tendre ses filets: voilà un trip qui m'a embarquée,  engloutie, immergée. C'est le mot!

Sous la Surface..  Parfait!

 On suit l'enquête d'une "gueule cassée ", Noémie,  devenue No depuis qu'un de ses profils l'a trahie,  criblé de plombs,  n'offrant plus au regard que sutures et cicatrices. Une arrestation qui a mal tourné. ..

Le "36" (quai des orfèvres), gêné aux entournures par cette capitaine martyre qui semble avoir perdu toute confiance en elle après son accident et dont le visage ravagé rappelle l'échec cuisant du soutien qui lui a manqué, au prétexte  d'enquêter discrètement sur la fermeture probable du commissariat qui fait double emploi avec la gendarmerie,   l'envoie au vert, dans un bled aveyronnais  où il ne s'est plus rien passé depuis le moyen âge. Elle devrait y opérer une patiente résilience, avec l'aide d'un thérapeute de Percy qui veut bien la suivre par téléthérapie.

Et le "36" espère que No y restera, dans son bled, qu'elle comprendra, dans la douce quiétude provinciale, qu'elle n'est plus faite pour le terrain.

Les petits hameaux qui entourent Decazeville sont beaucoup plus jolis que l'ancienne ville minière, qui se relève lentement de la fermeture des puits et peine à trouver un nouveau souffle. Justement, les usines hydro électriques, la mecanic vallée, c'est pour le maire et ses administrés,  un rêve de rebond. de résilience, comme pour No...  On a, il y a 20 ans, noyé la vallée et déplacé tout un village pour cela, Avalone. Au bord de ce lac de barrage, No vient échouer, c'est le mot. Elle prend contact avec sa nouvelle équipe, bien décidée à ne pas y faire de vieux os..

Mais il n'est pire eau que l'eau qui dort...Sous le lac,  sous la douce quiétude du train-train sans histoires , comme sous la blessure  de No,  des forces sont à l'oeuvre.

Pour accomplir sa résilience, No doit mobiliser les siennes pour affronter ses démons et, littéralement, faire face...

Pour accomplir la sienne, le village, lui, doit enfouir ses démons, les engloutir plutôt, et se voiler la face...

Deux forces inversées.

La rencontre de ces forces sera détonnante quand remonteront à la surface les secrets engloutis...

Mon premier Norek! Sûrement pas le dernier!

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Dans la série on a pas eu d'bol, je demande Noémie Chastain.
Chef de groupe policier, elle assume pleinement ses responsabilités de leader.
C'est moi qu'est le chef, c'est moi que je rentre en preum's chez ce putain de dealer.
Blam ! Déflagration, balle pleine face, avenir version portrait de Picasso.
Y a des fois, la galanterie devrait s'imposer d'elle-même.
Une gueule cassée, voilà ce qu'elle est désormais.
Pour elle et pour sa direction qui la verrait bien délocalisée au vert.
Pouf pouf ce se-ra De-ca-ze-ville.
Un poulet du 36 dans un bled soporifique, ça dénote.
Notez que le mal n'est pas regardant quant à sa cible géographique.
Re pouf pouf ce se-ra De-ca-ze-ville.
Quand ça veut pas…

Norek is back et d'attaque !
Une approche originale mettant en avant une rescapée complètement larguée, ce qui nous change agréablement du têteur de boutanche compulsif, parachutée en pleine cambrousse à son grand dam, choc des cultures, récit d'envergure. 

Outre une intrigue particulièrement bien torchée, Norek distille quelques délicats couplets sur la résilience, l'acceptation de soi sans jamais en faire des caisses. Vive la délicatesse...

Le récit est ramassé, nerveux.
Les feuillets défilent au risque de vous faire zapper l'heure du thé. M'en fous, j'suis perfusé à la caféine, H24.
Récit plombant non exempt de moult touches cocasso-comiques, ce qui n'est jamais déplaisant.

Surface est dans la place, le lecteur plus que jouasse.
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