Surface

Je découvrais Olivier Norek avec la lecture de ce thriller. Je ne peux pas dire que j'ai été déçu car le style est efficace: on rentre dedans dès les 1ères lignes et il n'y a pas de temps morts du début à la fin. Je me suis laissé prendre au jeu (difficile de poser le livre avant la fin malgré la fatigue) mais je crois que j'en attendais certainement encore plus vu les notes et les prix remportés.
Un bon livre que je recommande à tout amateur du genre, et je lirai avec plaisir les autres livres de l'auteur.

Très bon polar.
La capitaine Noemie Chastain prend une balle en pleine tête lors d'une intervention qui tourne mal. Perte de confiance en elle malgré l'aide d'un super psy, perte de la confiance de son supérieur et son compagnon l'a délaisse en raison de sa gueule cassée. Elle est envoyée dans l'Aveyron, où rien ne se passe habituellement jusqu'au jour où un enfant disparu avec 2 autres il y a 25 ans est retrouvé dans un fût.
Belle intrigue, bons rebondissements, lecture fluide.
Lu en 2 jours.

Jamais déçue par Norek jusqu'ici. C'est le cinquième roman que je lis et chaque fois, je suis emballée par l'humanité de l'auteur qui a beaucoup de talent pour donner corps à ses personnages et les rendre rapidement attachants.
Après COSTE et son équipe, Norek s'attache aux pas de Noémie Chastain, jeune lieutenant qui, dès les premières pages, prend cher : défigurée au cours d'une arrestation, elle doit faire face à son nouveau visage, à la défiance de sa hiérarchie, à la fuite de son amoureux...
Provisoirement mutée en Occitanie sous un prétexte fallacieux qui ressemble à un placard, Noémie se retrouve confrontée à un cold case qui va ébranler toute la petite bourgade d'Avalone - qui porte bien son nom, puisqu'elle est l'exacte réplique du village englouti sous un lac artificiel quelques décennies plus tôt en raison de la construction d'un barrage.
On sait à l'avance quel chemin va prendre la rédemption de Noémie et on s'y laisse entraîner avec plaisir, même si sans rien dévoiler, je l'ai trouvée par certains côtés un peu rapide... Des premières lignes haletantes au dénouement plein de rebondissements, on reste captif ! Un bon Norek.

Une petite déception toute relative
Surface est un très bon polar au sens classique du terme
Une policière de la PJ parisienne est mutée pour un mois à Decazeviile pour se reposer et se reconstruire
Elle a été défigurée lors de une intervention policière qui a mal tourné
Dans cette province tranquille et conviviale, il n' arrive jamais rien de bien grave
A tel point que sa hiérarchie lui demande si c' est bien utile de maintenir un commissariat tranquille qui vivote
Mais le passé va resurgir lors de la découverte d' un cadavre d'enfant datant de 25 ans
Le village a été englouti pour construire un barrage puis reconstruit à l'identique
Notre enquêtrice va remonter le fil du temps , remuer ciel et terre ,vider un barrage et fouiller un cimetière pour chercher la vérité
C' est haletant , plein de suspens et cela se lit avec grand plaisir
Alors , pourquoi ce bémol
Parce que j' ai eu la bonne idée de lire il y'a peu de temps Entre deux mondes du même Olivier Norek
Un livre marquant qui nous immerge dans la fameuse jungle de Calais et dans le quotidien des réfugiés sur notre sol
Un livre qui m'a scotché et m'a permis de découvrir sur le terrain une réalité que je ne connaissais que par le biais des médias
Olivier Norek avait fait un travail documentaire énorme pour écrire ce livre choc
Avec Surface, nous sommes dans une histoire bien menée mais plus classique . Un village englouti et ses mystères.Je ne peux m'empêcher de penser au livre magnifique et poétique de Akira Yoshimura, le Convoi de l' eau
Surface est donc un très bon roman policier mais qui ne procure pas les émotions d' Entre deux mondes.

Il ne reste pas grand-chose à dire après une telle avalanche de critiques… J'ai lu très vite ce polar que j'ai trouvé intéressant, mais qui me laisse un peu sur ma faim. La nouvelle flic que nous présente Olivier Norek est attachante, courageuse, et ne se laisse pas marcher sur les pieds. Dès le premier chapitre (haletant), elle est blessée et on la retrouve défigurée, à l'hôpital, avec un petit ami qui n'assume pas et qui ne trouve même pas le courage de le lui dire au deuxième chapitre.

Certains aspects de ce roman m'ont beaucoup plu. le rythme est soutenu, mais reste crédible. La perception de ce nouveau visage par Noémie (dites No : depuis le coup de feu, elle ne supporte plus Noémie) et par ceux qui la côtoie me semble bien analysée, et la succession des différents sentiments qu'elle-même et les autres personnages éprouvent à la vue de cette « gueule cassée » reflètent, je crois, la réalité. Intéressant aussi ce village englouti et son clone reconstruit à l'identique, et les traumatismes qu'il induit. Le thème du « double » tient d'ailleurs une place importante et se présente soit en miroir, soit en opposition : le double village et le double visage de Noémie/No, ou le double amant, Adriel/Hugo et la ville/la campagne. Le personnage du psychiatre et celui du légiste sont intéressants, peut-être parce que Norek leur prête son esprit de répartie et son humour.

J'ai cependant été déçue par d'autres aspects plus convenus, ou que, pour ma part, j'ai trouvés carrément maladroits, le pire étant ce pauvre chien ; encore un double peut-être… J'avoue que je me serais passée aussi de l'histoire d'amour bien peu convaincante. Et j'ai été agacée par le chapitre 59 qui semble sorti d'un « Whodonit », avant le dernier rebondissement que j'ai vu venir de loin.

Il n'en reste pas moins que, malgré ces bémols, j'ai lu ce roman d'une traite et que je lirai le suivant !

Je ne sais pourquoi mais je n'ai jamais été attiré par la lecture d'un thriller et autant que ma mémoire s'en souvienne je n'en ai jamais lu.

Puis il y a une dizaine de jours, je vais chez Pôl, un ami, et sur sa table basse repose pas moins de 5 ou 6 poches d'Olivier Norek. Alors dans ma tête j'me dis :

Pôl, profession éditeur. Autant de Norek chez lui, ça doit pas être trop mal !

Si bien que je repars avec « Surface » que Pôl me conseille pour commencer, sans grande conviction j'avoue, mais pourquoi pas essayer.

Et là surprise ! Livre avalé en 4 soirées. Je me plonge instantanément dans l'histoire. Je me glisse dans la peau de l'héroïne et je cours de rebondissements en surprises, d'intrigues en énigmes sans aucun moment de répit. Quand je crois avoir trouvé le coupable, BING ! Prend ça dans les dents ! C'est pas lui MERDE !

- Pffff vas y molo Olivier j'suis plus toute jeune moi, mon coeur va me lâcher!

Dans « Surface » nous suivons Noémie, une capitaine du 36 quai des orfèvres, aussi douce que revêche et son équipe composée de flics au caractère bien trempé, autant succulent les uns que les autres.

Pas possible, avec tous ces détails, c'est du vécu ! de deux choses l'une :

1/ soit l'auteur est flic,
2/ soit c'est un grand criminel !

Bingo ! Olivier Norek est flic à la PJ du 93 où j'ai vécu. Bon rien avoir avec l'enquête mais ça me fait plaisir !

Je ne sais encore aujourd'hui pourquoi j'étais autant rebutée à me lancer dans un thriller mais ce qui est certain c'est que dès cette après-midi je fonce à ma libraire me fournir en Norek.

- Euh une palette siouplait !

« Surface » un bon thriller made in France, bien écrit, finement ciselé qui nous tient en haleine de la première à la dernière page.

Je vous ai convaincus ? Toujours pas ? Ben vous avez bien tort ! Alors à votre décharge je ne vous ai rien lâché de l'histoire, mais que dire de plus sinon que tous les ingrédients y sont : Angoisse, mystère, énigme, intrigue, rire, quelques larmes, du sentiment, lecture addictive, et putain que c'est bon !

Allez ! je vous laisse, Olivier m'attend !

Olivier Norek, Attention à ce qui peut remonter à la « Surface » !

Une claque pour le premier Norek que je lis ! Un énorme coup de coeur pour ce thriller qui mêle des personnages torturés et attachants, une enquête remplie d'émotions et une intrigue très bien ficelée.

On plonge dans la vie de Noémie, flic au célèbre 36, Quai des Orfèvres, qui va avoir à affronter une épreuve, remettant en question sa permanence auprès de son équipe. Son patron lui impose une sorte de "mise au vert" dans un village perdu d'Aveyron. Elle y découvre alors la vie à la campagne, bien loin du tumulte parisien. Une nouvelle équipe, avec un mode de fonctionnement différent, l'accueille aussi. Là où elle pensait couler des journées teintées d'ennui, elle se retrouve plongée au coeur d'une affaire commencée il y a 25 ans où il est question de cadavres d'enfants et de village englouti.

Même si j'ai vu venir certains événements et ai pu deviner quelques éléments de l'enquête, je l'ai trouvée originale et chargée d'émotions, où l'humain joue un rôle important. La vie du village, ses croyances, ses moeurs, sont très bien retranscrites.

J'ai trouvé le personnage de Noémie très bien construit, à la personnalité développée et très attachants. Son vécu de son "accident" et le traumatisme qui en résulte est parfaitement mis en scène et tient une place de choix dans le récit.

La plume de l'auteur, incisive et percutante, nous plonge dans ce village à l'aide de descriptions soignées, une bonne alternance de la narration et du dialogue parfois teinté d'humour, et une transcription des ressentis bien maîtrisée.

En résumé, je me suis laissée happer par cette histoire et ai passé un très bon moment de lecture. Je vous le recommande donc vivement si vous êtes amateur du genre !

Bonne histoire de flic, l'histoire d'une femme courageuse qui a eu la malchance, c'est le moins qu'on puisse écrire, de se faire défigurer à l'occasion d'une intervention pour arrêter au lever du jour un trafiquant de drogue.Le roman débute immédiatement dans l'action et continuera jusque vers la fin ou l'enquête est mis au second plan, remplacée par le dénouement d'une histoire ancienne de village. le scénario est original, avec des personnages et des situations réalistes, ce qui fait la force de ce roman policier.

Noémie Chastain, capitaine de police, a été partiellement défigurée lors d'une intervention en banlieue parisienne. Elle est envoyée à Decazeville, dans l'Aveyron, pour une mission administrative ponctuelle, à titre de convalescence. Arrivée là-bas, elle va toutefois être rapidement obligée de retourner sur le terrain, au gré des terribles évènements surgis du passé ...

Une enquête comme une thérapie, pour un flic en reconstruction... je ne pense pas faire injure à Olivier Norek en disant que Chastain et sa nouvelle équipe aveyronnaise m'ont, pêle mêle, fait penser aux flics de "Poulets grillés", à Adamsberg et son escouade, voire au Capitaine Marleau. Un Norek plutôt différent, qui se renouvelle, peut-être un peu plus "léger" (les guillemets ont leur importance) que précédemment.

L'enquête est en tout cas absolument prenante, le récit d'une très grande efficacité. Et le final est magistral ! du très grand art ! A noter, pour conclure, un petit clin d'oeil à Claire Favan et Jacques Saussey qui m'a beaucoup amusé...

Dès les premières pages, nous faisons connaissance brutalement avec une nouvelle héroïne, Noémie Chastain, capitaine de la PJ parisienne.
Au cours d'une interpellation qui tourne mal, elle est grièvement blessée au visage, voire défigurée... Sa hiérarchie l'envoie, contre son gré, afin qu'elle se reconstruise et se fasse oublier, dans un petit village tranquille de l'Aveyron . Pas si tranquille que cela, puisque le squelette d'un enfant, disparu il y a vingt cinq ans, remonte à la surface du lac ; un lac qui à l'époque a englouti le village pour permettre la construction du barrage voisin.

Affaire soit disant classée ! Une nouvelle enquête reprend. Des mystères et des souvenirs lointains ressurgissent, mais aussi des jalousies, des rivalités, des non-dits...

Un roman bien rythmé, écrit, dans un style fluide et précis, des personnages attachants et des rebondissements. Olivier Norek, après sa trilogie parisienne, nous offre ici un très bon polar dans un décor provincial.