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4,3

sur 6623 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Aujourd'hui , tout le monde le sait , si on se plonge dans un roman d'Olivier Norek , il est certaines précautions à prendre : ne pas débuter la lecture trop tard le soir au risque d 'arriver en retard le lendemain au travail , ne rien avoir sur le feu au risque de devoir faire le 18 , ne pas avoir de rendez - vous galant au risque de ......, ne pas avoir un train ou un avion à prendre ..... . Bref , quand on ouvre le livre , on le sait , il faudra aller " non - stop " au bout . C'est la cinquième fois que je suis purement et simplement " subjugué , scotché , avide de savoir ". Et oui , il faut s'y faire , fini le temps où on pouvait rencontrer facilement Olivier Norek dans les fêtes du livre ...Oui , ça , c'était avant . Aujourd'hui , il faut s'armer de patience et ....c'est vraiment mérité .
Paris , le prestigieux 36 , Decazeville et son " petit " commissariat , deux cadres de vie pour Noémie, une attachante capitaine de police touchée dans sa chair à la suite d'un terrible accident de travail . C'est son parcours que nous allons suivre , sa reconstruction dans ce superbe Aveyron où la vie s'écoule si paisiblement...enfin , d'habitude , car la " parisienne " semble attirer " les embrouilles " avec elle . Et quand il y a des embrouilles , l' intrépide ne " laisse pas sa place " même si le prix à payer est de voir remonter à la surface des évènements que les moins de vingt ans .....1994....
Olivier Norek connait " la maison " et sait aussi faire appel à ses anciens amis afin de ne jamais laisser place au doute . Tout est bien ficelé , avec justesse , sans fioritures mais de façon claire et précise. Les personnages sont vraiment bien décrits, attachants , humains , et si les uns montrent bien leurs "caractères " , certains autres sont de très habiles " cachotiers ". Les hommes et les femmes dévoilent leurs sentiments , leurs forces et leurs faiblesses ,une belle peinture sociale .
Le cadre de l'histoire , " un village englouti " créé une ambiance mystérieuse et nostalgique même si Olivier Norek sait glisser quelques pointes d'humour, en plaçant par exemple , dans le cimetière, les tombes de Claire Favan et Jacques Saussey . Leurs lecteurs fidèles , dont je fais partie , "apprécieront" et seront sans doute " heureux " de la facétie ....Ouf !!!! Une " fake news " .... de nature à amuser , sans aucun doute , les intéressés .
Chez Norek , ça va vite , pas de temps mort , pas de scènes sanglantes , non , mais du rythme , des fausses pistes , des rebondissements ...jusque dans les dernières pages . A lire les avis , pas de doute , le cercle des " supporters " s'agrandit , enfle , tout le monde ( ou presque ) est conquis , je parle bien entendu des amateurs du genre .Ne changez rien , monsieur Norek , merci et ...à bientôt. Et , oui , c'est ça le talent. .
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Cela fait un moment que j'avais envie de lire Olivier Norek, mais certains auteurs comme ça font peur, on hésite a le lire ... sa réputation, la peur d'être déçu…
Et puis ma copine Do a fait un beau billet sur ce roman et j'avoue il m'a aidé a sauter le pas.
Me voilà moi aussi conquise par l'auteur, a la fois par son scénario très prenant et très travaillé.
Par la psychologie de ses personnages. La reconstruction difficile mais nécessaire de No.
Et puis indubitablement par une écriture fluide, agréable et terriblement addictive.
Le cumul de tous ces facteurs fait qu'une fois qu'on entame ce roman , on a bien du mal a le poser.

Un polar comme je les aime, réfléchi, intense et addictif.

Olivier Norek est une très belle découverte… je vais bien évidemment ne pas trainer pour lire la suite de ses romans
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Après entre deux mondes, retour au polar pur et dur avec un «cold case» situé à Avalone en Aveyron. Une fois de plus je suis scotché.
Olivier Norek de livres en livres ne cesse de me surprendre. L'art du «page-turner» à la française...
Le capitaine Chastain, est contraint de s'exiler dans l'Aveyron, le contraste avec Paris est flagrant, le lieu rêvé pour y soigner ses blessures...

l'auteur réussit un tour de force, en effet il m'a emmené en bateau une bonne partie de l'histoire pour me surprendre à la fin. C'est riche en suspense et en émotions comme toujours chez O.NOREK, et ce qui ne gâche rien de l'humour avec un duo d'inspecteurs «Milk et Bousquet»qui permet une respiration au récit. (les dialogues sont savoureux.)

Un «cold case» réussit
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Surface signe le retour d'Olivier Norek après l'excellentissime Entre deux mondes. Inutile de comparer l'incomparable, il s'agit ici d'un retour… aux sources… un retour au polar qui a fait son succès avec sa trilogie composée de Code 93, Territoires et Surtensions. Retour au polar pur et dur donc, mais loin de la banlieue parisienne, une fois les premières pages du roman passées en tout cas. C'est en Aveyron que le Toulousain Norek décide de poser ses valises en embarquant avec lui Noémie Chastain, sa nouvelle flic, qui devrait sans doute être l'héroïne de ses futurs romans, vu la tournure que prennent les événements…
Noémie, c'est une dure à cuire, et l'on peut dire qu'elle n'est pas ménagée dans le premier chapitre. Alors qu'elle s'apprête à se livrer à une arrestation musclée – policiers en civil et équipe des Stups au rendez-vous –, le capitaine Chastain se prend une balle en pleine tête et se voit littéralement défigurée. Ses supérieurs – le nec plus ultra de la compassion – décident de l'envoyer voir si l'herbe est plus verte ailleurs… histoire de se ressourcer quelque temps et, officiellement, d'observer le fonctionnement du commissariat de Decazeville afin de pouvoir entériner la non-nécessité de son maintien. Vous le voyez venir gros comme une maison : arrivée au fin fond de l'Aveyron, Noémie va s'attacher à la petite équipe qu'elle rencontre et, surtout, plonger corps et âme dans l'enquête troublante qui s'offre à elle et qui vient perturber la vie tranquille des habitants du village d'Avalone…
Evidemment – qui en aurait douté ? – Surface est un véritable page-turner qui démarre tambour battant. A peine le temps de placer le nom de sa nouvelle héroïne que, déjà, le pire arrive. Les flics cabossés, on commence à y être habitué, les femmes flics cabossées, un peu moins. Bien joué ! Bon, le coup du petit copain est sans doute un peu attendu, mais cela permet de faire partir Noémie sans trop de difficultés et, surtout, cela développe son côté revanchard. Caractère bien trempé et humour font bon ménage. J'ai beaucoup apprécié ses premiers contacts avec l'équipe de Decazeville. On identifie assez vite l'ensemble des personnages grâce à quelques traits distinctifs. L'enquête quant à elle est vraiment originale : sans trop vous en dire, il y est question du passé, d'enfants disparus et d'un village enseveli… Il y a quelque chose de très cinématographique dans ce qui nous est raconté… Qui sait ? Peut-être une adaptation un jour ? Dernier point : je trouve l'auteur vraiment très doué pour les dialogues, je me régale à chaque fois !
Monsieur Norek, je termine par une demande : moi qui suis également toulousaine, il me semble que, passé Montauban, on est déjà dans le Nord… Alors, à quand un polar dans la Ville rose ?

Lien : http://aperto.libro.over-blo..
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Que de pépites chez cet homme.⁣

Je me régale, me délecte à chacune de mes lectures. ⁣

L'humanité puissante qu'il insuffle dans chacun de ses flics blessés, brisés mais pas foutus, ne les rend que plus attachants et j'ai apprécié de quitter notre cher Victor pour cette sublime Noemie, abîmée mais survivante, dont la guérison, la reconstruction permettra à un village entier de se reconstruire aussi. ⁣

La surface n'est pas intéressante. Pour tous comme pour tout, ce qui est intéressant se passe en-dessous.⁣
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Depuis le temps qu'Olivier Norek attendait que je me décide enfin à le lire ! Il patientait, m'aguichant régulièrement au travers des critiques alléchantes de mes babélamis, et je tergiversais, je reculais l'instant fatidique où nous nous rencontrerions enfin... Oh, je savais bien le pourquoi de cette valse-hésitation : j'avais bien trop peur de tomber sous son charme, et de ne plus pouvoir résister ensuite, à chaque fois que je me retrouverai face à l'une de ses couverture à la médiathèque ! Mais telle la chèvre de M. Seguin, j'ai fini par céder aux sirènes qui m'appelaient sous la surface du lac d'Avalone en Aveyron.

Ce lac au bord duquel va résider la capitaine Noémie, suite à une mutation forcée, sa hiérarchie ayant souhaité la mettre au vert après une intervention qui a dérapé. Elle a eu la gueule fracassée, elle n'est pas très jolie à voir et même son compagnon (de travail et de vie) Adriel n'est pas fâché de la voir s'éloigner un peu. Mais qu'est-ce qu'elle va fiche dans ce coin paumé ? Elle est censée avaliser la fermeture du commissariat, puisqu'il ne se passe jamais rien là-bas.

Sauf que...un bidon au contenu inattendu va remonter des profondeurs, et c'est toute l'histoire passée du village qui ressurgira des flots. En effet le lac est en réalité artificiel, un barrage créé pour alimenter la zone a nécessité de noyer l'ancien village d'Avalone, vingt-cinq ans auparavant. Et d'anciens drames vont ressurgir avec ce fameux bidon.

Il serait dommage de trop en dire, sachez juste que l'histoire sera fertile en rebondissements jusqu'à l'ultime page, et que Noémie est une femme à laquelle on s'attache, malgré son apparente rudesse parfois, et ses failles (ou peut-être grâce à celles-ci). Elle n'est pas infaillible, elle doute, ses rapports avec les autres sont compliqués par son apparence, sa reconstruction est lente, mais ses capacités d'enquêtrice sont bien affûtées par contre. Les autres personnages sont assez finement dépeints, on ressent leur humanité et leurs défauts, ils ne sont pas "lisses" comme trop souvent dans ce genre de romans. Bon, il y en a deux-trois à qui j'aurais bien mis une tarte, par exemple l'Adriel mentionné plus haut...

Cette lecture a été profondément addictive, j'avais du mal à lâcher pour faire des choses triviales comme manger ou dormir, et j'ai été retournée comme une bleue par le dénouement. Rien de sanglant ou de gore, beaucoup de finesse, et même quelques clins d'oeil à des "confrères" qui ont dû bien rire en se retrouvant six pieds sous terre !

Bon, voilà, je me suis prises dans les rêts du sieur Norek, et vous savez ce que je vais faire, là maintenant tout de suite : aller à la médiathèque pour m'en trouver un autre !
Pour ceux qui par hasard se tâteraient encore comme je l'ai moi-même fait trop longtemps, allez-y, c'est du bon !
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Se plonger dans un ouvrage de Norek, c'est la promesse sinon l'assurance de passer un excellent moment de lecture où enquête policière et humanité font bon ménage, le tout dans un scénario bien ficelé et pleinement captivant.
Du coup je crois avoir tout dit si ce n'est pour les lecteurs qui ne connaissent pas encore cet auteur : allez-y, foncez ! vous ne serez pas déçus !

Pour son cinquième roman, Olivier Norek délaisse la banlieue parisienne, les fameux bureaux du "36" et le "93" pour les charmes bien différents de la campagne aveyronnaise. Il y est question de la mise au vert de Noémie Chastain, une policière compétente qui se trouve malheureusement bien amochée après une opération de stups qui tourne mal ...

Cette "punition" d'ordre géographique ou mise à l'écart de sa hiérarchie sera l'occasion pour la jeune femme, obstinée et forte en caractère, de retrouver le terrain qui lui manque tant, de se redonner confiance et de se retrouver ... tout en élucidant un cold case vieux d'un quart de siècle.

Je ne mentirais pas si je vous dit que j'ai beaucoup apprécié ce roman policier, rapidement lu et poignant. Il faut reconnaitre que l'auteur se réinvente loin de la région parisienne et de ses zones urbaines, tout en humanité, comme à son habitude, et en sensibilité. Et le titre astucieusement choisi de "Surface" est omniprésent sous bien des aspects dans le roman.
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Noémie Chastaing, capitaine de police aux stups à Paris part en opération à 6 h du matin avec son équipe afin d'arrêter un trafiquant.
Elle prend une balle en plein visage et se retrouve complètement défigurée.
Afin de ne pas effrayer les autres policiers avec les dangers que représente la profession et après une reprise maladroite aux manoeuvres de tir, son supérieur l'envoie à Decazeville, dans la France rurale. Elle reçoit une mission, celle de vérifier l'utilité de l'unité de police juste voisine d'un poste de gendarmerie.
Le temps de faire connaissance avec la région et ses collègues,ils retrouvent les restes d'un corps immergé depuis 25 ans. Ils devront trouver l'assassin.
Olivier Norek change de cadre par rapport au roman policier social que j'ai lu de lui "Entre deux mondes", il cadre son roman à la campagne avec un capitaine de police blessé à la face.
Il se montre très humain et glisse des remarques soit caustiques, soit remplies d'humour dans la bouche de la capitaine.
L'auteur fait preuve d'un grand talent dans ce domaine ainsi que dans les renseignements qu'il a dû prendre pour nous livrer l'enquête.
Une très bon polar .
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Boum ! C'est le coup de fusil qui défigure le capitaine des stups, Noémie Chastain.

Elle n'est pas du genre à se laisser abattre, mais là, le coup est rude, d'autant que sa hiérarchie souhaite l'écarter pour ne pas bousculer le reste du groupe.

Le prétexte de cette mise à l'écart : faire un état des lieux de l'activité d'un commissariat de province, dans l'Aveyron, et dans le but de le fermer.

Mais au moment de signer son rapport et de revenir sur Paris, voilà que les restes du corps d'un enfant sont retrouvés dans un baril, à la surface du lac artificiel qui a inondé l'ancien village d'Avalone. Il s'agit sans doute de l'un des trois enfants, à l'époque de la mise en eau, dont la disparition avait été mise sur le dos d'un certain Fortin.

Ce n'est donc pas tout à fait le moment d'envoyer ce fameux rapport...

A mon avis :
Et boum ! Voici le nouveau roman policier d'Olivier Norek. Lui aussi c'est un coup de fusil, qui va vous scotcher au mur.

Avec un démarrage sur les chapeaux de roue, qui rappelle l'ambiance des trois opus de la série des capitaine Coste (code 93, Territoires, Surtensions), dans la banlieue de Paris, on est tout de suite dans le bain.

On retrouve l'écriture incisive de l'auteur, rythmée et emprunte de réalisme. Peut-être même plus que d'ordinaire, puisque cette fois-ci on entrera plus profondément dans la psychologie des personnages et surtout de l'héroïne qui doit lutter intérieurement pour tenir le choc après son accident.

Le départ en province ralenti un peu ce rythme, mais les événements qui s'y déroulent remettent rapidement le lecteur sur les rails. L'intrigue est bien amenée, bien menée et intelligente avec un final plutôt sympa.

On s'attache facilement au personnage principal, qui pourrait sans doute aisément devenir le personnage récurrent d'une nouvelle série d'enquêtes. Et on s'intéresse également aux autres protagonistes car ils ont pour beaucoup un vrai rôle dans le récit.

En bref, il s'agit là d'un très bon cru, avec un décor qui sort un peu de l'atmosphère grise et lourde des enquêtes dans le 93 auxquelles on aurait pu s'habituer, mais le vert lui va bien aussi.

Olivier Norek... sans doute l'un de nos meilleurs écrivains de romans policiers français.


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Une arrestation qui tourne mal, une flic à terre, personne ne veut plus d'elle...
Noémie va se réveiller à l'hôpital et se rend compte qu'elle ne sera plus jamais la même. "L'écorchée d'anatomie", la gueule cassée, elle deviendra No. Une nouvelle vie doit commencer, elle doit se battre contre elle-même, contre sa hiérarchie et le regard des autres mais surtout contre la peur qui l'envahit et accepter cette nouvelle version d'elle-même car si elle se tourne le dos, les autres aussi et même Adriel. Cauchemars, agressivité, pertes de mémoire... Elle va devoir faire face lorsqu'elle va se retrouver en pleine campagne. L'enquête qu'elle va alors mener ne va pas être simple, elle sera dans la ligne de mire de ceux qui ne veulent pas que toute cette affaire remonte à la surface. C'est toujours avec autant de réalisme qu'Olivier Norek tisse ses intrigues, crée ses personnages et j'aime beaucoup. Si vous ne connaissez pas encore cet auteur, foncez! (...)

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