Territoires

Vous avez envie de lire un bon polar ?
Et bien je vous recommande "Territoires" d'Olivier Norek.
Je qualifierais ce livre de polar-reportage, tant il est riche en informations que l'on ne nous montre pas toujours lors des émissions de télé traitant du sujet.
Il faut savoir qu'avant même d'écrire, Olivier Norek est officier de police judiciaire alors autant vous dire qu'il sait de quoi il nous parle.
Et il le fait si bien !
"Territoires" c'est une autopsie des cités et des villes qui les hébergent.
Sous couvert de fiction, Norek dénonce la manière dont les politiques gèrent les cités.
Par sa plume, on sent bien que l'auteur a côtoyé le monde qu'il nous dépeint, sans fioriture .
"Territoire " c'est un roman moderne qui traite de sujet d'actualité bannissant les clichés sur les banlieues.
Ici en l'occurrence, nous sommes dans le 93.
Le scénario est bluffant de réalisme.
La construction est sublime.
Chaque fin de chapitre appelle le début du suivant.
On ne le lâche que lorsqu'on tombe de sommeil.
La couverture du livre est parfaite et reflète parfaitement le message.
J'ai découvert cet auteur avec ce livre et je compte bien lire son roman précédent " code 93"
En plus, ce Monsieur est originaire de Toulouse.
Certaines expressions " citadines" m'étaient donc familières 😊

J'ai d'abord pensé que ce roman reprenait un peu trop les codes de son premier roman et que les similitudes étaient un peu trop nombreuses, mais après l'avoir fini, il faut reconnaître à Olivier NOREK un style d'écriture très particulier qui n'appartient qu'à lui. Et dans ce registre, on peut dire qu'il excelle.
Sa plume en est déconcertante de réalisme et son passé de policier s'en ressent énormément quand on le lit. On se demande presque si on est pas en train de lire un enorme article de la presse quotidienne tant on s'y croit. Ça en est par certains côtés presque dérangeant.
Le scenario est malheureusement crédible à tout point de vue et l'écriture rythmée avec juste ce qui faut d'humour ne vous laisseront que peu d'opportunités pour poser ce livre.
En l'espace de 2 romans, cet auteur s'est fait une place de choix dans l'univers des thrillers sociaux et politiques mais, en ce me concerne, je vais laisser plus de temps passer pour le prochain que je n'en ai pris entre les 2 premiers.
J'ai adoré son Code 93 et je pense que j'aurais beaucoup plus apprécié ce Territoires si j'avais pris plus mon temps entre les 2.
Il n'empêche que c'est un excellent roman dans son style et que je ne lâcherais pas cet auteur pour autant.

Je ne suis pas du tout une lectrice de polar. Mais là j'ai eu envie. Passé les premières scènes un peu dures à mon sens (meurtres, autopsies etc.), j'ai été happée par l'histoire et je me suis sentie comme dans un page turner. C'en est certainement un d'ailleurs. J'ai apprécié les relations entre police, justice, quartiers et le mélange avec la politique locale. Certains aspects sonnent plus juste que d'autres. Tout comme certains personnages frôlent parfois le stéréotype, mais ce n'est pas gênant.
En revanche, comme souvent dans les très rares polars que j'ai lus, je suis déçue du dénouement. Un peu trop rapide et facile me semble t-il. Pour autant, cela me donne quand même envie de m'ouvrir davantage à ce genre de littérature.

Tome 2 de la série "Capitaine Coste" où j'ai retrouvé avec plaisir cette équipe soudée que l'on découvre un peu plus encore.

Ici on plonge dans un système malsain où règnent les caïds de quartier et leurs trafics de drogue, et où les magouilles politiques s'en donnent à coeur joie grâce à nos impôts.

Un scénario très bien exploité avec une intrigue bien menée où actions et suspense s'enchaînent au fil des chapitres.
Le récit comme les personnages sont très crédibles et on s'immerge complètement pour rester accroché jusqu'au bout.

Les chapitres s'enchaînent parfaitement, et j'ai été effarée devant tant de violence, parfois calculée, et de manipulations.

Le rythme est donné dès le départ et ne faiblit pas avant les dernières pages.
Pas de circonvolution, de détails inutiles, rien qui puisse alourdir l'histoire, juste un récit percutant et addictif.

Je me prépare avec plaisir à lire assez rapidement la suite avec "Surtensions".

de l'équipe du capitaine Coste est ici bien occupée avec la petite ville de Malceny. Ici les trafics de drogues et la violence sont légion.

Mais voici qu'un nouvel homme entre en jeu. En quelques jours les trois gros trafiquants se font violemment assassiner. Et les morts ne font que s'enchaîner.

Alors que les élections pour le nouveau maire de la ville approchent, la maire sortante en profite pour manipuler les foules.

Ainsi à force de jouer avec le feu, c'est la ville elle-même qui s'embrase.

Je suis très en retard dans mes compte-rendus de lecture, salon du livre et multiples occupations obligent. Mais voici enfin mon retour sur cet excellent thriller.

Deuxième volet de la trilogie 93, on retrouve donc ici l'équipe du premier volume, code 93. Et comme toujours ça dépote. Aucun temps mort, le rythme est soutenu. Les morts s'enchaînent, parfois de manière assez horrible. Mieux vaut avoir le coeur bien accroché.

Les ramifications sont nombreuses et on se demande parfois où on va. Laissez-vous guider, l'auteur maîtrise aussi bien son récit et ses multiples connexions que les lieux où il se situe.

Si vous aimez les thrillers un peu musclés, bien construits, plongée. C'est passionnant.

https://www.facebook.com/unhiboudanslabibliotheque

https://www.instagram.com/un_hibou_dans_la_bibliotheque/

Après Code 93, Olivier Norek revient avec un deuxième tome et le capitaine Coste.☺️

Une trilogie qui a fait couler de l'encre et je dois avouer que code 93 ne m'avait pas sincèrement séduite mais ici c'est une autre histoire !

L'auteur est un ancien flic et ça transpire à travers les pages ici. On sent que le réel et la fiction s'entremêlent, que l'expérience du terrain a nourri une partie de l'intrigue et j'ai trouvé ça assez captivant.

Coste revient en force et je m'attache de plus en plus à ce personnage. Il est confronté aux émeutes, à la corruption des politiciens, à l'injustice de la justice.

J'ai adoré en découvrir plus sur ces cités, leurs familles, leurs forces; sur ces flics qui oeuvrent chaque jour et font face à des situations totalement perturbantes.

Un opus qui m'a vraiment donné envie de lire la suite!!

Je ronge mon frein et garde Surtension au chaud pour encore plus l'apprécier plus tard.

Malceuny ville du 93 qui pourrait très bien être Villetaneuse ou Saint Denis, est une ville où les cités sont livrées à elle même et au trafic de drogue. Quand un nouveau caïd décide de reprendre les territoires occupés à son compte, cela dérange tout l'équilibre entretenu en sous main par les autorités locales.
Olivier Norek nous emmène avec son équipe menée par Victor Coste dans les rouages des cités, des municipalités qui gèrent ces situations difficiles avec une ambigüité douteuse. On croise les "nourrices" ceux qui gardent le stock de drogue contre rémunération, des petits caïds sans aucune pitié, des gens désabusés de vivre dans ces immeuble sans avenir.
J'ai lu une interview de l'auteur à propos de cet ouvrage. Ancien inspecteur de police, il explique que tout est vrai dans les rouages qu'il décrit, dans les interactions entre municipalité et malfrats, dans l'adjudication de logements HLM à des nantis, dans l'échange petits boulots pour la famille contre paix sociale dans un quartier, tout, à l'exception de la "fausse manifestation" déclenchée sciemment.
De même que dans "code 93" il n'y a pas vraiment d'enquête classique, c'est plutôt la peinture d'un système gangréné et insoluble. Et c'est particulièrement inquiétant.

Après l'excellent "Code 93", je me suis jeté sur le second tome des aventures du génialissime Capitaine Victor Coste. La violence (même chez les plus jeunes) s'accentue dans le 93 sur fond de guerres territoriales, de trafics de drogues et d'instrumentalisations politiques. Toujours aussi prenant et rythmé, ce polar nous permet de côtoyer de très près les forces de Police et d'en apprendre un peu plus sur leur quotidien. En avant pour ce le dernier volet de cette trilogie.

C'est le Tome 2 de la trilogie "Victor Coste", une suite dans la lignée du premier opus. On retrouve donc notre personnage principal Victor, Capitaine du Groupe Crime, et j'apprécie réellement ce personnage pour la simple raison qu'il paraît réel. Cette intrigue se compose de plusieurs meurtres, et se déroule dans une cité. La ville est à feu et à sang, l'équipe doit trouver le/les coupable(s) le plus rapidement ; malheureusement, certains leur mettent des bâtons dans les roues. J'accroche parfaitement avec le style de l'auteur, celui-ci exprime des faits actuels. Sa plume est agréable, pleine de douceur et de puissance. C'est un thriller possédant énormément de qualités, et le plus surprenant, c'est la fin d'un chapitre où l'émotion est forte — dénouement de celui-ci très "humain", alors que le fond de l'histoire est bercé par des tragédies et des manipulations pour gagner le pouvoir.

Depuis « Code 93 » mon avis ne change pas sur Victor Coste, c'est un héros coup de coeur. C'est un homme tellement attachant, solitaire et pourtant très proche de ses amis coéquipiers et coéquipières. C'est presque le « père » de cette troupe, celui en qui on a confiance, celui qu'on écoute. Par contre, la vie personnelle n'est pas toute joyeuse ; en amour, il est malchanceux, et peut-être un peu trop, dans la retenue. Ses intuitions sont toujours bonnes à suivre, c'est un enquêteur hors pair avec un esprit d'analyse passionnant. Je me suis sentie proche de ce personnage, sa qualité d'observateur ne m'est pas étrangère tout comme son besoin de recul.

Dans « Territoires », les meurtres s'enchaînent les uns sur les autres, pour une histoire d'argent, de drogue et de pouvoir. Deux groupes crimes sont sur le terrain pour tenter de résoudre cette affaire mystérieuse, en plus des STUPS. le récit commence avec une infiltration de ces derniers, voulant mettre la main sur « Cible » — en soi c'est la tête du réseau. Malheureusement, tout ne se passe pas comme prévu. L'intrigue démarre à partir de là, une investigation très complexe ; avec plusieurs assassinats sur les bras de nos policiers. Mais qui est le commanditaire ? Cet ennemi, qui ne fait pas dans la demi-mesure ? Un enfant de douze-ans avec un cursus parfait de criminel, des personnes âgées insoupçonnables et des politiciens hypocrites. Ce second volume comporte légèrement moins de suspense que, dans le précédent, néanmoins l'ensemble de ce roman est crédible, un polar maîtrisé avec habileté. Les émotions prennent un peu d'ampleur avec cette suite ; l'espoir d'un vieil homme, l'indifférence d'un adolescent, l'angoisse des policiers, la précarité d'une ville entière et l'appui d'une maire face aux hors-la-loi ; qui me semble en partie fondé sur la réalité. Ce n'est pas une histoire très originale de mon point, c'est assez commun ; principalement dans le monde des « Série TV », donc je ne suis pas vraiment ébahie par cette deuxième aventure de Victor Coste. Cependant, j'ai eu ce ressenti d'en faire partie, menant l'enquête au fil des pages.

Je vais suivre cet auteur de très près, Olivier Norek écrit avec précision et dynamisme. le rythme s'impose dès les premières pages de son histoire, c'est à la fois prenant et attrayant. du fait que le récit se développe à la troisième personne du singulier, cela rajoute un côté mystérieux et une vision globale sur les péripéties. Pour l'instant, je n'ai aucun thriller de comparaison, c'est seulement ma quatrième lecture de ce genre-là ; mais Olivier Norek met en scène un scénario réaliste pour devenir un auteur incontournable.

Le bilan pour ce deuxième tome est très satisfaisant, bien évidemment ; il n'est pas exactement à la hauteur de « Code 93 », compte tenu d'un manque de suspense. Par contre, la richesse des sentiments est légèrement mise en lumière, prouvant qu'un polar peut être vibrant d'émotion. Victor Coste est un héros charmant et bouleversant, sa force et ses faiblesses ne m'ont pas laissée indifférente. Une équipe de policier vraiment attachante, leur solidarité communique du baume au coeur. La plume d'Olivier Norek délivre une justesse exceptionnelle, avec une cadence sans fausse note ; l'étincelle d'énergie d'un thriller politique et criminel. Les sujets abordés prennent tout leur sens dans le 93, une construction pleine de valeurs et de connaissances. J'ai hâte de me lancer dans le troisième volume.
Lien : https://lesfaceslitteraires...

Dans la lignée de Code 93, ce second volet, mélange détonant de meurtres, d'investigation et de manoeuvres politiques, nous transporte un peu plus dans les méandres de la déliquescence sociétale des banlieues. Délinquance omniprésente, trafics de stupéfiants qui gangrènent les quartiers et règlements de comptes résument le quotidien d'une population désabusé qu'on a sciemment abandonné. Côté politique, la maire se démène entre les marchés surfacturés, les associations et emplois fictifs, les financements occultes et les alliances douteuses pour conserver son petit pouvoir. Un constat amer mais sans appel, une réalité qu'Olivier Norek définit pudiquement comme une fiction policière. Il nous détaille par le menu la notion de territoire, le rôle social et économique que représente ces trafics pour toute cette microsociété de dealers, guetteurs, nourrices et autres faire-valoir. le récit respire l'expérience vécue et reflète toute la violence immature mais sauvage de ces jeunes sans repères ni avenir qui ne croit plus en rien si ce n'est la loi de la rue. le style d'Olivier Norek est toujours aussi incisif, précis, sans fioritures tout comme ses personnages, ni super héros ni losers, simplement humains. Un roman aussi instructif et intéressant que passionnant.