Sonja, femme dans la quarantaine, essaie d'apprendre à conduire. Grâce à ces leçons, nous allons découvrir qui elle est, comment elle gère sa vie et ce qu'elle en attend.
Je ne sais pas si j'ai aimé ou pas ce livre, je suis allée au bout de la lecture espérant un je ne sais quoi de surprenant mais jusqu'au bout rien de rien.
La seule chose positive c'est la façon dont il est écrit.. sinon ça reste une coquille vide et ne figurera pas dans les annales.
Je suis surement passée à côté.
Commenter  J’apprécie         21
On ressent assez facilement de l'empathie pour le personnage : Jutlandaise dans l'âme installée à Copenhague, elle souffre de la solitude que l'on peut connaitre au milieu des grandes villes. Sa vie amoureuse n'est pas bien brillante, son boulot commence à lui peser, sa soeur l'évite, elle peine à passer son permis de conduire, et le moniteur d'auto-école est un dragueur à deux balles. On sent bien d'ailleurs que l'auteure elle-même éprouve de la tendresse pour son personnage. Mais à part ça, ce roman, au demeurant bien écrit et pas désagréable à lire, n'apporte pas grand chose. Une lecture qui sera probablement vite oubliée.
Commenter  J’apprécie         10
P83 : "longtemps, elle a eu l'impression que si elle racontait son histoire à quelqu'un elle perdrait tout sa force. Et il y avait une force dans cette mésaventure, quelque chose d'important sur quoi il était difficile de mettre des mots. Elle ressent la même chose concernant l'épisode de la diseuse de bonne aventure. Elle n'y croit pas, mais quelque chose pourrait disparaître si elle laissait la lumière tomber dessus, alors elle le garde dans l'obscurité : dans l'obscurité avec son avenir et son aloe vera sur le visage."
P154 : "Elle a allumé une autre cigarette, ses yeux sont humides. Sonya a plus de 40 ans, et se trouve à deux endroits à la fois. Dans une petite rue d'une capitale qui ne veut pas d'elle. Et au milieu d'un paysage lointain. C'est une adulte qui joue le rôle d'une adulte, mais aussi une enfant qui ne veut pas apprendre ses leçons, qui ne veut pas s'adapter et ne veut pas être comme les autres ni penser comme eux, quoi qu'ils puissent penser. Elle veut être libre, complètement libre et c'est pour çà qu'elle doit s'échapper.
P186 : "Il avait composé dans la douleur, à distance. Elle était sa muse, et ce n'est pas vraiment nouveau qu'une femme soit la muse d'un artiste. Ce qui est intéressant, je crois, c'est que, de la même manière, les hommes fonctionnent aussi comme des muses pour les femmes."
Avec elle, tous les problèmes viennent du silence. Comme Kate, Jytte se sent en danger dans les temps morts, il faut donc les remplir sans cesse de paroles assommantes, de recettes de gâteaux et de poils de chien.
Tes fesses sont contractées, dit Ellen, c'est parce que, si tu me pardonnes cette expression vulgaire, tu es du genre cul serré avec tes émotions. Tu serres les fesses comme tu serres les dents.
Selon Jytte, la lecture c'est pour les gens en vacances et les cimetières pour les morts.