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4,5

sur 1515 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
C'est un roman poignant, bouleversant qui traite des violences conjugales.
Il y a Valentine, qui vit un enfer quotidien auprès de son mari violent et c'est aussi l'histoire de son fils Nathan qui est une victime collatérale.
Le thème est abordé avec justesse, sensibilité. Tout est très bien écrit, les tensions, l'escalade de la violence.
On comprend la peur qui est au centre de leur vie et la difficulté à fuir.
C'est un témoignage mais qui distille une petite note d'espoir nécessaire à la fin de ce roman très noir.
C'est un roman qui va me marquer longtemps.
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❤️Énorme coup de coeur pour ce roman qui m'a bouleversée.
L'autrice dresse le portrait authentique d'une femme prise dans l'engrenage de la violence conjugale dont on ne ressort pas indemne. Je n'ai pas réussi à le lâcher et l'ai dévoré en quelques heures. Certains chapitres se lisent en apnée, d'autres nous plongent dans l'horreur et nous donnent des haut-le-coeur, tous sont nécessaires et nous sensibilisent.
"Et retenons peut-être que beaucoup de ces femmes ont juste un jour aimé au point d'oublier ce qu'elles valaient... "
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Que dire de ce roman...
Valentine travaille à mi-temps dans un centre culturel, elle est la maman de Nathan, une maman aimante et très présente pour lui. Oui mais voilà, si en apparence la vie de Valentine est rempli de cet amour partagé avec son petit garçon, quand le soir arrive, l'angoisse et la peur prennent le dessus.
Valentine est une maman, une femme, une victime...

À travers l'histoire de Valentine, Claire Norton nous emmène dans le fléau qu'est la violence conjugale. Ce livre est dur, mais pour avoir vécu cela par l'intermédiaire de ma soeur, je peux vous dire que les mots de l'auteure sont justes. J'ai beaucoup pleurer en lisant ce roman, un passage en particulier qui restera gravé en moi...

Même si je pense que tout le monde devrait le lire, je pense également que tout le monde ne le pourrait pas...

Ce roman est un coup au coeur (non je ne me suis pas trompée)
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Encore un livre coup de poing !
L'autrice a écrit un roman témoignage sur une problématique trop cachée dans notre société. Il me semble que la période du Covid l'a fait surgir un peu plus.
Ici, l'autrice a construit une histoire très dure, avec des scènes très crues, à partir de témoignages qu'elle a bien écoutées. Elle est parvenues à mettre des mots vrais sur une souffrance tue par les victimes;
C'est peut-être un livre qui peut aider les victimes à parler car elles ne sont pas seules. L'autrice parvient à mettre des mots sur cette honte et culpabilité qui handicape fortement la parole des victimes;
Merci à l'autrice car cela va m'aider à mieux accompagner la peur de ses personnes.
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Claire Norton, "celle que je suis" Robert Laffont - 425 pages.
C'est le premier roman de Claire Norton que je lis et je l'ai vraiment apprécié. Je me suis tout de suite attachée à Valentine et à son fils Nathan. J'ai tremblé pour eux. J'avais juste envie de les voir échapper à ce mari, ce père, qui leur fait vivre un enfer.
Je l'avoue : comme beaucoup, j'ai souvent tendance à me dire : mais pourquoi une femme battue reste-telle ? Valentine nous répond très vite : « Quand j'entends autour de moi : " si elles restent, c'est qu'elles aiment ça ! ", je suis dévastée. Non, je ne prends aucun plaisir à recevoir des coups. Ni à être humiliée. Qui serait assez pitoyable pour souhaiter être traitée comme ça ? Les gens ignorent l'épaisseur des barreaux qui nous retiennent. Ces barreaux virtuels, bien plus solides que ceux qui ornent les fenêtres des prisons : Ceux de la terreur, qui encerclent notre quotidien....».
Parce qu'elle a un passé, une souffrance enfouie, qu'elle est déjà en partie détruite, quand elle rencontre celui qui deviendra son bourreau. Parce que jamais elle n'a pensé que ce jeune homme agréable, intelligent, plein d'humour, deviendrait un monstre. Parce qu'un monstre peut se cacher derrière un visage souriant, avenant. Derrière un mari amoureux, possessif, prévenant. Qu'il devient étouffant. Que l'air qu'elle respire de plus en plus difficilement, c'est à lui qu'elle le doit, parce qu'il a étouffé autour d'elle tous ceux qui auraient pu l'aider. Parce qu'elle subit cela pour épargner son fils. Pour le garder près d'elle, pour le protéger. Parce qu'elle sait qu'il est l'objet du chantage pour lui. Celui qui morflera si elle résiste.
Des reproches, j'en fais à l'auteure : une trame trop visible. On sait immédiatement ce qui va arriver à Flocon. On ne comprend pas le post-it oublié, perdu : ça parait tellement illogique, compte-tenu de toutes les précautions de Valentine, qu'elle puisse le perdre. Quant au secret des voisins, il est tellement évident, tellement prévisible. J'aurais espéré plus de réalisme aussi sur cette partie du roman. Et que dire de la fin ? On s'en réjouit, on est content. Mais, c'est si peu réaliste hélas.
Cela reste un roman salutaire. Fort. Nécessaire. Et j'en conseille vivement la lecture. Avec un gros coup de coeur sur les écrits de Valentine qui s'adresse aux autres femmes victimes de violences.

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« Forteresse démoniaque »

Comment la peur remplace l'amour
Comment les injures remplacent les mots doux
Comment les coups remplacent les caresses
Comment l'enfer remplace le paradis
Comment un rêve peut devenir réalité
Un sujet difficile, les violences conjugales, traité avec délicatesse, avec empathie, après avoir fait des recherches poussées et ardues.
C'est bouleversant.
A lire, à faire lire, en parler, ne pas en faire un sujet tabou comme cela a été le cas durant de trop nombreuses années, et comme c'est le cas encore dans certaines familles.
J'en ressort secouée.
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📖 « Celle que je suis », le roman poignant de Claire Norton, est une véritable claque dont on ne ressort pas indemne. Dès les premières pages, l'auteure nous plonge dans un récit d'une intensité rare, abordant sans détour un sujet déchirant : les violences conjugales. ⚠

👩 Valentine, mère de Nathan, vit dans la terreur à cause de son mari. Chaque action qu'elle entreprend est soigneusement réfléchie pour éviter de déclencher sa colère. Toutefois, l'arrivée de Suzette et Guy dans l'appartement d'en face va bouleverser profondément sa vie…💖

La plume de l'auteure est puissante et libératrice. Elle suscite la colère face aux atrocités subies par l'héroïne tout en nous donnant envie de nous battre à ses côtés. Des noeuds dans le ventre aux larmes qui coulent, l'impact émotionnel est profond et immédiat.

Ce roman est un page-turner qui va au delà de la simple fiction. Il brise les préjugés, éveille les consciences et libère la parole autour d'un sujet souvent tabou.

Ce n'est pas une lecture simple, mais elle prend aux tripes. Soyez avertis, cela risque d'être émotionnellement intense et bouleversant...

"Nous avons tous un rôle à jouer!
Celui d'écouter, celui d'alerter !
(police, gendarmerie, mais aussi numéros d'appel: 112, 3919...) " 📞
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Valentine travaille dans une grande enseigne au rayon librairie, son seul moment pour rêver et s'évader.
Dans sa vie quotidienne, elle a un enfant Nathan 6 ans avec « le monstre »… celui qui la plonge dans la détresse et la terreur dans l'intimité de leur appartement.
Ne rien dire, ne rien montrer…. Jusqu'au jour où les foulards, les lunettes noires et le maquillage ne suffisent plus à camoufler la réalité. Une lueur d'espoir ré-anime Valentine avec l'arrivée d'un couple de voisins, la gentillesse Suzette et son compagnon.

Je découvre cette autrice avec ce roman et j'ai envie de poursuivre avec d'autres.
Une histoire poignante et bouleversante parce qu'elle fait tellement écho au quotidien de tant de femmes et d'enfants victimes de violences conjugales, pris dans la spirale de la terreur insufflée par les bourreaux. Claire Norton a su trouver les mots juste pour décrire l'enfer psychologique. Et mes pensées se dirigent aussi vers le petit Flocon…
J'ai adoré la dédicace aux lecteurs, professionnels de santé et à l'espoir véhiculé par ce roman. J'ai adoré la sensibilité de ce roman.
Pour comprendre, pour combattre, pour soutenir, pour prévenir… pour sauver…
J'ai passé un moment bouleversant
Hâte de découvrir un autre roman.
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Tu sais, il est 1h06, il serait sans doute plus raisonnable de me blottir dans les draps de mon lit et de n'en ressortir que le lendemain, après une bonne nuit de sommeil revigorante. Seulement, je viens de terminer le roman de Claire Norton « Celle que je suis ». Tu dois te douter de l'état dans lequel je suis, inconsolable, dévastée, furieuse, malheureuse, soulagée ? admirative ? Tant d'émotions contradictoires me traversent tant ma lecture fut ambivalente. Pour te conter rapidement mon histoire avec ce roman, il s'agit d'un ouvrage que j'avais commencé l'année passée, à la même période. J'étais en Corse et sous la chaleur étourdissante d'une plage de sable, je m'étais attelée à sa lecture mais je me sentais incapable de lire ce livre à ce moment précis. C'était la première fois que je délaissais un roman avec l'assurance certaine de le rouvrir à un autre moment. C'était comme si je savais qu'il était destiné à un autre instant. Pourtant, je crois que le déclic a eu lieu lorsque j'ai rencontré l'autrice qui m'en a si bien parlé, m'expliquant sa démarche et la naissance du livre, tous ces témoignages de femmes, tous ces combats. Tout un tas de choses qui a rendu cette discussion vivifiante et terriblement passionnante, qui plus est l'envie de reprendre ma lecture s'est diablement fait ressentir.
Alors aujourd'hui, quand j'ai demandé à mon frère de choisir parmi ma pile à lire le livre de son choix et qu'il me l'a désigné, j'ai su que j'allais devoir m'armer de beaucoup de courage et surtout que je n'allais plus jamais laisser traîner cette lecture, même pas sur plus d'une journée.
C'est ainsi que je me suis lancée à corps perdu dans cet engrenage malsain que subit Valentine depuis des années.
Victime d'un mari violent, Valentine fait preuve d'énormément de courage pour protéger son fils, quitte à rester, quitte à ne même pas envisager de partir sous les coups qui ploient. Mais elle fait une rencontre, plusieurs, qui vont peut-être lui faire ouvrir les yeux et opérer ce déclic dont elle a tant besoin.
Écoute, plus j'avance et plus je m'égare.
Tout est si bien écrit qu'il m'est presque difficile d'ajouter d'autres mots.
Il y aura des scènes particulièrement violentes, horrifiantes, traumatisantes et comme Valentine, comme des milliers de femmes (220 000 en France chaque année, c'est Claire qui l'a écrit) il te faudra les affronter.
Le but n'est pas de te faire subir ça sans raison, ne t'en fais pas, tout vient à point à qui sait attendre alors ne doute pas des bonnes intentions de l'autrice qui fait un travail que je trouve ici formidable et qu'on oublie trop souvent de souligner.
L'écriture ce n'est pas seulement divertir, ce n'est pas toujours s'évader, c'est parfois revenir les pieds sur terre, passer un message, plusieurs messages, c'est interpeller, aider, saisir, capter l'intérêt des autres afin de faire ouvrir les yeux sur des sujets encore trop tabous.
Il est à présent vingt minutes plus tard, pour que tu aies la notion du temps, pour que tu comprennes que j'ai besoin de te décrire tout ce que je ressens, tout ce à quoi je pense, et en même temps tout est si flou, je n'ai même pas eu le temps de souffler que je me suis mise en tête de t'écrire de suite, parce qu'il n'était pas question d'aller dormir sans laisser une trace de Valentine, Nathan, Suzette, Guy, Vincent, Dominique et Gaëlle quelque part.
Parce que c'était maintenant, à cet instant précis que j'étais la plus vulnérable et en même temps la plus authentique. Je ne mesure plus rien si ce n'est la bravoure de toutes ces femmes dont on ne connait pas le quotidien, qui restent, qui tentent de s'échapper, qui souffrent tellement que ça les rend malades, que ça les tuent.
Je suis révoltée parce qu'on ne parle pas là d'une époque révolue, d'actes passés qui seraient dorénavant rigoureusement punis, non, rien de tout ça n'est fictif, rien de tout ça n'est à prendre à la légère.
Les violences conjugales sont réelles, existent et comme je le disais précédemment dans mon post consacré à « jamais plus », même quand on ne se sent pas concernés, on le devient.
Je tiens à remercier principalement Claire Norton pour ce récit troublant de vraisemblance qui m'a retourné le coeur mais qui est terriblement nécessaire. Merci d'avoir permis à ces femmes de se confier, de livrer leurs histoires, leurs douleurs, leurs fêlures.
Pour terminer, je voudrais insérer ces quelques mots de l'autrice même si, si je le pouvais, c'est le roman entier que je vous ajouterais ;
« L'existence est ainsi faite de rencontres, de visages, d'histoires qui parfois se superposent. Mais chaque vie est unique. Chacune d'elles a une valeur. Et toutes méritent d'être sauvées. Qui que vous soyez, pensez-y. »
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Le roman "Celle que je suis" de Claire Norton, une pépite que je vous invite à lire. Une histoire déchirante de violence conjugale.

Le livre qui s'en rapproche de style est "jamais plus" de Colleen Hoover. J'ai de loin préféré l'écriture de Claire Norton pour décrire cette spirale infernale, qu'est la violence au sein du foyer.

La trame est captivante, l'écriture fluide et empreinte de vérité. Même si certain passages sont durs et graphiques on sent de la part de l'auteure, que chaque mot est choisi non pas pour exposer la violence, mais pour donner une voix aux victimes. Elle le dit elle-même: " Je pense même avoir ressenti les mêmes haut le coeur que vous, parfois. Je me suis contentée de les écrire, vous de les lire. Les victimes, elles, les vivent..."

Ce roman coup de poing, plein de rebondissements avec une fin qu'on ne voit pas venir, trône tout en haut de mes romans coup de coeur. J'en ressort changée et déterminée à ne plus jamais détourner la tête ou baisser les yeux...

Une bouleversante histoire de résilience qu'on lit le coeur battant...
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