Celle que je suis

📖 « Celle que je suis », le roman poignant de Claire Norton, est une véritable claque dont on ne ressort pas indemne. Dès les premières pages, l'auteure nous plonge dans un récit d'une intensité rare, abordant sans détour un sujet déchirant : les violences conjugales. ⚠

👩 Valentine, mère de Nathan, vit dans la terreur à cause de son mari. Chaque action qu'elle entreprend est soigneusement réfléchie pour éviter de déclencher sa colère. Toutefois, l'arrivée de Suzette et Guy dans l'appartement d'en face va bouleverser profondément sa vie…💖

La plume de l'auteure est puissante et libératrice. Elle suscite la colère face aux atrocités subies par l'héroïne tout en nous donnant envie de nous battre à ses côtés. Des noeuds dans le ventre aux larmes qui coulent, l'impact émotionnel est profond et immédiat.

Ce roman est un page-turner qui va au delà de la simple fiction. Il brise les préjugés, éveille les consciences et libère la parole autour d'un sujet souvent tabou.

Ce n'est pas une lecture simple, mais elle prend aux tripes. Soyez avertis, cela risque d'être émotionnellement intense et bouleversant...

"Nous avons tous un rôle à jouer!
Celui d'écouter, celui d'alerter !
(police, gendarmerie, mais aussi numéros d'appel: 112, 3919...) " 📞

Valentine travaille dans une grande enseigne au rayon librairie, son seul moment pour rêver et s'évader.
Dans sa vie quotidienne, elle a un enfant Nathan 6 ans avec « le monstre »… celui qui la plonge dans la détresse et la terreur dans l'intimité de leur appartement.
Ne rien dire, ne rien montrer…. Jusqu'au jour où les foulards, les lunettes noires et le maquillage ne suffisent plus à camoufler la réalité. Une lueur d'espoir ré-anime Valentine avec l'arrivée d'un couple de voisins, la gentillesse Suzette et son compagnon.

Je découvre cette autrice avec ce roman et j'ai envie de poursuivre avec d'autres.
Une histoire poignante et bouleversante parce qu'elle fait tellement écho au quotidien de tant de femmes et d'enfants victimes de violences conjugales, pris dans la spirale de la terreur insufflée par les bourreaux. Claire Norton a su trouver les mots juste pour décrire l'enfer psychologique. Et mes pensées se dirigent aussi vers le petit Flocon…
J'ai adoré la dédicace aux lecteurs, professionnels de santé et à l'espoir véhiculé par ce roman. J'ai adoré la sensibilité de ce roman.
Pour comprendre, pour combattre, pour soutenir, pour prévenir… pour sauver…
J'ai passé un moment bouleversant
Hâte de découvrir un autre roman.

Tu sais, il est 1h06, il serait sans doute plus raisonnable de me blottir dans les draps de mon lit et de n'en ressortir que le lendemain, après une bonne nuit de sommeil revigorante. Seulement, je viens de terminer le roman de Claire Norton « Celle que je suis ». Tu dois te douter de l'état dans lequel je suis, inconsolable, dévastée, furieuse, malheureuse, soulagée ? admirative ? Tant d'émotions contradictoires me traversent tant ma lecture fut ambivalente. Pour te conter rapidement mon histoire avec ce roman, il s'agit d'un ouvrage que j'avais commencé l'année passée, à la même période. J'étais en Corse et sous la chaleur étourdissante d'une plage de sable, je m'étais attelée à sa lecture mais je me sentais incapable de lire ce livre à ce moment précis. C'était la première fois que je délaissais un roman avec l'assurance certaine de le rouvrir à un autre moment. C'était comme si je savais qu'il était destiné à un autre instant. Pourtant, je crois que le déclic a eu lieu lorsque j'ai rencontré l'autrice qui m'en a si bien parlé, m'expliquant sa démarche et la naissance du livre, tous ces témoignages de femmes, tous ces combats. Tout un tas de choses qui a rendu cette discussion vivifiante et terriblement passionnante, qui plus est l'envie de reprendre ma lecture s'est diablement fait ressentir.
Alors aujourd'hui, quand j'ai demandé à mon frère de choisir parmi ma pile à lire le livre de son choix et qu'il me l'a désigné, j'ai su que j'allais devoir m'armer de beaucoup de courage et surtout que je n'allais plus jamais laisser traîner cette lecture, même pas sur plus d'une journée.
C'est ainsi que je me suis lancée à corps perdu dans cet engrenage malsain que subit Valentine depuis des années.
Victime d'un mari violent, Valentine fait preuve d'énormément de courage pour protéger son fils, quitte à rester, quitte à ne même pas envisager de partir sous les coups qui ploient. Mais elle fait une rencontre, plusieurs, qui vont peut-être lui faire ouvrir les yeux et opérer ce déclic dont elle a tant besoin.
Écoute, plus j'avance et plus je m'égare.
Tout est si bien écrit qu'il m'est presque difficile d'ajouter d'autres mots.
Il y aura des scènes particulièrement violentes, horrifiantes, traumatisantes et comme Valentine, comme des milliers de femmes (220 000 en France chaque année, c'est Claire qui l'a écrit) il te faudra les affronter.
Le but n'est pas de te faire subir ça sans raison, ne t'en fais pas, tout vient à point à qui sait attendre alors ne doute pas des bonnes intentions de l'autrice qui fait un travail que je trouve ici formidable et qu'on oublie trop souvent de souligner.
L'écriture ce n'est pas seulement divertir, ce n'est pas toujours s'évader, c'est parfois revenir les pieds sur terre, passer un message, plusieurs messages, c'est interpeller, aider, saisir, capter l'intérêt des autres afin de faire ouvrir les yeux sur des sujets encore trop tabous.
Il est à présent vingt minutes plus tard, pour que tu aies la notion du temps, pour que tu comprennes que j'ai besoin de te décrire tout ce que je ressens, tout ce à quoi je pense, et en même temps tout est si flou, je n'ai même pas eu le temps de souffler que je me suis mise en tête de t'écrire de suite, parce qu'il n'était pas question d'aller dormir sans laisser une trace de Valentine, Nathan, Suzette, Guy, Vincent, Dominique et Gaëlle quelque part.
Parce que c'était maintenant, à cet instant précis que j'étais la plus vulnérable et en même temps la plus authentique. Je ne mesure plus rien si ce n'est la bravoure de toutes ces femmes dont on ne connait pas le quotidien, qui restent, qui tentent de s'échapper, qui souffrent tellement que ça les rend malades, que ça les tuent.
Je suis révoltée parce qu'on ne parle pas là d'une époque révolue, d'actes passés qui seraient dorénavant rigoureusement punis, non, rien de tout ça n'est fictif, rien de tout ça n'est à prendre à la légère.
Les violences conjugales sont réelles, existent et comme je le disais précédemment dans mon post consacré à « jamais plus », même quand on ne se sent pas concernés, on le devient.
Je tiens à remercier principalement Claire Norton pour ce récit troublant de vraisemblance qui m'a retourné le coeur mais qui est terriblement nécessaire. Merci d'avoir permis à ces femmes de se confier, de livrer leurs histoires, leurs douleurs, leurs fêlures.
Pour terminer, je voudrais insérer ces quelques mots de l'autrice même si, si je le pouvais, c'est le roman entier que je vous ajouterais ;
« L'existence est ainsi faite de rencontres, de visages, d'histoires qui parfois se superposent. Mais chaque vie est unique. Chacune d'elles a une valeur. Et toutes méritent d'être sauvées. Qui que vous soyez, pensez-y. »

Le roman "Celle que je suis" de Claire Norton, une pépite que je vous invite à lire. Une histoire déchirante de violence conjugale.

Le livre qui s'en rapproche de style est "jamais plus" de Colleen Hoover. J'ai de loin préféré l'écriture de Claire Norton pour décrire cette spirale infernale, qu'est la violence au sein du foyer.

La trame est captivante, l'écriture fluide et empreinte de vérité. Même si certain passages sont durs et graphiques on sent de la part de l'auteure, que chaque mot est choisi non pas pour exposer la violence, mais pour donner une voix aux victimes. Elle le dit elle-même: " Je pense même avoir ressenti les mêmes haut le coeur que vous, parfois. Je me suis contentée de les écrire, vous de les lire. Les victimes, elles, les vivent..."

Ce roman coup de poing, plein de rebondissements avec une fin qu'on ne voit pas venir, trône tout en haut de mes romans coup de coeur. J'en ressort changée et déterminée à ne plus jamais détourner la tête ou baisser les yeux...

Une bouleversante histoire de résilience qu'on lit le coeur battant...

Coup de coeur :

Un roman bouleversant où angoisse, espoir et larmes se succèdent ou s'entremêlent. Une écriture poignante qui nous permet de ressentir toutes les émotions de V.
A partager, diffuser autour de nous pour briser le silence et l'inaction.

« Valentine travaille à temps partiel dans une librairie et s'occupe à temps complet de son mari, de son petit garçon et de l'appartement. Toute sa vie est sous contrôle et millimétrée. Jusqu'à sa rencontre avec ses nouveaux voisins qui vont lui apporter un nouveau souffle. »

A lire avec une boîte de mouchoirs à portée de main.

Premier livre de Claire Norton lu.
Livre qu on ne lache pas. Les
violences conjugales sont souvent
relatées par les médias mais ce
roman nous les décrit avec une
telle réalité qu on
aperçoit ce que ces femmes
peuvent endurer dans leur
quotidien. J ai pu également mieux
comprendre pourquoi elles ne
quittaient pas ces hommes si
violents, la peur, la frayeur, la
soumission, la dépendance
financière et le fatalisme les
rendent si vulnérables qu eĺles n
arrivent plus à envisager un autre
avenir.
A lire absolument

J'ai choisi ce roman sur @audible_fr un peu au hasard, je ne voulais pas encore passer une heure à sélectionner un livre.

Celui-ci m'a été proposé et que le hasard fait bien les choses !

J'ai adoré ce roman du début à la fin!
Enfin “adoré”… difficile d'employer ce verbe concernant un roman traitant des violences conjugales. Mais l'écriture est telle qu'elle m'a embarquée aux côtés de Valentine, cette femme qui vit avec ce mari qui ne lui inspire que de la crainte.

Cette histoire est poignante, émouvante, bouleversante. On n'en ressort clairement pas indemne.

J'ai retenu mon souffle pour Valentine, je lui ai dit de se presser, de réagir. Vous savez, comme on fait devant un film : “allez !”… Comme si le personnage nous entendait.

Heureusement pour elle, Nathan, son fils qu'elle aime tant, fait son bonheur. Et puis il y a Suzette et Guy, ses nouveaux voisins. de sympathiques personnes prêtes à entrer dans sa vie.

Mais rien n'est simple, pas autant qu'il n'y paraît. Surtout pas quand on a un mari qui vous contrôle.

Alors on espère pour Valentine, on a peur aussi. Et puis on serre les poings, on verse des larmes.

Et je suis bloquée, confrontée à un tourbillon d'émotions à travers cette lecture qui me marquera pour très, très longtemps.

La lecture audio de @sofrison est tellement remarquable que l'immersion est totale. J'entends encore Valentine, je ressens encore ses bouleversements intérieurs.

Merci @claire.norton.auteure pour ce récit vraiment fort.

Merci pour ces femmes. ❤️
Lien : https://www.instagram.com/p/..

Ce livre m'a tenu au bout de ma chaise du début à la fin. Je ne pouvais pas le laisser tellement l intrigue était époustouflante. Je vous le recommande mais préparer vous à avoir des frissons. Vous allez vous croire en plein milieu de l histoire. Larmes seront au r.v.

Chère Valentine,

Ton prénom est celui de l'amour. Pourtant, il représente ici de trop nombreux autres prénoms subissant les mêmes atrocités.

Il veut aussi dire forte et je ne peux que le confirmer. Dès le début de notre rencontre, j'étais en apné en suivant les scènes de ta vie quotidienne. J'avais moi-même peur de faire le moindre bruit pouvant mettre ton bourreau en furie.

Alors oui je pouvais me demander : Mais pourquoi restes-tu ? Maintenant je comprends. Je comprends tes angoisses, la perte d'estime de soi au point de t'en sentir responsable et ta priorité : la sécurité de ton fils.

Tu as subi l'inacceptable, te privant de tes droits et de ton identité. Dès le 1er coup tu t'es dit qu'il changerait, mais en pensant ainsi, c'était déjà trop tard. Tu as pris cette vie qui rimait avec prison pour une normalité et que tu ne pouvais mériter mieux. Jusqu'à cette rencontre avec Suzette. Je souhaite de tout coeur aux personnes dans une situation similaire, de faire la connaissance de leur Suzette, même sous une forme différente.

Chère Claire,

Votre livre est aussi bouleversant que nécessaire.

Nous sommes conscients et ignorants de ces deux mots si antinomiques et contenant tellement de maux : violence conjugale.
Merci d'avoir choisi ce sujet délicat à aborder. Mettre des mots sur l'enfer me paraît complexe mais vous l'avez fait avec une plume parfaite.

On peut se sentir exclu par la thématique mais je vous invite fortement à lire ce roman.
J'ai eu besoin de le poser plusieurs fois, digérer des scènes difficiles. Je sentais l'ambiance s'alourdir, j'imaginais que ça ne pouvait se produire et c'était alors aussi brutal que pour Valentine.

J'ai ressenti des émotions contraires avec toujours cette boule au ventre, cette rage d'incompréhension et d'injustice.

L'amour n'a pas d'âge, de sexe, de religion, de milieu social...mais il a bien une limite intolérable, celle de la violence physique ou psychologique.

En France, 107 féminicides depuis janvier 2023. 208 000 victimes de violences en 2021.

☎ 3919

Ma première lecture de l'autrice, mais que dire d'autres, à part qu'il m'ait profondément marqué et émue.
Il m'a prit le coeur comme peu de livres arrive à le faire

J'aurais aimé pouvoir aider Valentine, la prendre dans mes bras, la sauver des horribles bras de son mari.

Les livres sont la seule évasion qu'elle ait réussi à trouver, les seuls qui réussissent à la faire s'évader dans un autre monde, un monde meilleur. Son fils est aussi là pour mettre un peu de soleil dans sa journée.

Heureusement pour elle, une main va se tendre vers elle, mais saura-t-elle saisir sa chance... ? cela je vous laisse le découvrir.

Mais ce livre a brisé mon coeur en mille morceaux, tant que je ne m'attendais pas à cela...

Un autre de l'autrice m'attend dans ma PAL et j'espère qu'il ne sera pas autant douloureux