Récemment j'ai lu un ouvrage assez intriguant de
Jonathan Nossiter, écrivain et cinéaste, connu surtout pour son documentaire Mondovino
Insurrection culturelle, paru chez Stock en fin d'année dernière. Dans cet essai , coécrit avec
Olivier Beuvelet, professeur en esthétique et sciences de l'art à Paris-III Sorbonne-Nouvelle,
Le cinéaste s'essaie un plaidoyer aux accents très personnels, une méditation sur le rapport entre la culture et l'agriculture, et j'ai surtout été interessé par les premiers chapitres de son livre, lorsqu'il parle surtout cinéma- après on va surtout parler de vin, ca me passionne moins et lorsqu'il prend pour contre exemple à sa démonstration l'oeuvre de
Wim Wenders, un cinéaste qu'il admirait beaucoup dans sa jeunesse pour son intégrité artistique et politique, et qui selon lui, n'a pas cessé au fil des ans et des films de le décevoir, complètement happé par le système.
Pour
Nossiter, si le point de bascule de ce déclin dans l'oeuvre de Wenders a commencé avec Paris Texas, pourtant palmé à Cannes, le film Jusqu'au bout du monde, son projet fleuve de road movie futuriste sorti en 1991 et qui a été un échec financier sans conséquent en était l'illustration la plus frappante.
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http://www.baz-art.org/archi..