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3,35

sur 1789 notes
Je n ai pas trop apprécié cette lecture ou ne l ai-je peut-être pas comprise.
Le schéma dialogue, pièce de théâtre ne m a pas conquise.
Pour résumer : Ce roman aurait peut-être pu avoir comme titre : "Si tu ne devais emporter qu un seul livre, lequel choisirais-tu?". Sauf qu'Amélie Nothomb a placé ça au milieu de la guerre et qu il s agit de brûler des livres pour se réchauffer
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J'ai adoré ce livre ! C'est le premier livre d'Amélie Nothomb qui ne me déçoit pas depuis métaphysique des tubes. Dans cet ouvrage, on suit les aventures d'un professeur et de deux de ses élèves qui se retrouvent condamnés à brûler des livres pour survivre. Mis à par l'écriture déjantée de cette auteur de talent, la problématique et le questionnement est très intéressant. de quel livre se débarrasser en premier et lesquels garder ?
Des fous rires tout le long de la lecture pour accompagner un questionnement sérieux, seul Amélie Nothomb sait le faire aussi bien. J'ai adoré ce livre et c'est pour cela que [je le recommande].
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Un huis clos façon Amélie, ça donne un peu d'humour et beaucoup de questions existentielles. Ce n'est pas pour me déplaire mais je n'ai pas véritablement accroché, je l'ai lu vite sans vraiment m'appesantir sur ces questions. et pour le clin d'oeil, brûler des livres mais quelle idée (oui, oui, je sais c'est la guerre et donc les circonstances font que..., mais ça fait mal à mon petit coeur).
Lien : http://jenta3.blogs.dhnet.be..
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Très court roman d'Amélie Nothomb, auteure que j'aime lire de temps en temps, je n'ai vraiment apprécié cette lecture, j'ai eu le sentiment, comme c'est le cas de temps en temps avec elle, qu'elle l'a écrit, car il lui fallait sa sortie littéraire de l'année.
Nous suivons trois personnages, le professeur, Daniel et Marina, ils vivent en temps de guerre et un froid glacial règne sur la ville. le professeur, qui a eu Daniel comme élève, ne donne plus de cours et vit enfermé chez lui, il a tout brûlé pour se réchauffer et il ne lui reste plus que ses étagères de livres, il refuse dans un premier temps de sacrifier ses livres, mais Marina réussit à le convaincre, et voilà que les étagères se vident petit à petit, quel livre restera-t-il à la fin ?
Ce livre est écrit comme une pièce de théâtre, le nom de la personne qui parle est indiqué à chaque fois, les phrases sont courtes, il y a quelques répétitions et surtout aucun fond à cette histoire, pourquoi cette guerre, quelle guerre, où sont les autres gens...
Ce livre n'est pas une réussite à mes yeux, heureusement son petit nombre de pages lui permet d'être malgré tout avalé assez rapidement et du coup, moins laissé d'arrière goût amer.
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Après avoir assassiné l'amour de diverse manière, la culture japonaise, la folie, la criminologie...voilà Amélie Nothomb assassine le livre...Pourquoi? Que cache cette tournure contre le livre? La vérité est ailleurs! Sur l'île déserte j'emporterai le livre dont j'ai du mal à prononcer le titre, le nom de l'auteur, j'en suis jalouse, je veux le garder mien, je souhaiterai que l'auteur l'ait écrit uniquement pour moi, que personne le découvre, un peu comme l'amour qui paralyse votre corps, votre âme et votre esprit, et vous avez du mal à faire part de vos sentiments car personne ne comprendra jamais pourquoi vous êtes paralysé...
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"Les combustibles" est la seule pièce de théâtre d'Amélie Nothomb. Elle l'a écrite au début de sa carrière, en 1994, et c'est le premier texte que j'ai lu de la romancière belge connue pour publier un roman par an.
Je l'ai retrouvé par hasard et je dois dire que je l'avais un peu oublié. Pour autant, une pièce qui parle de livres en temps de crise est un sujet intéressant qui me plaît même si ce n'est pas à la hauteur de Fahrenheit 451 de Ray Bradbury dont il est fait référence.
La pièce est courte et se passe en huit clos dans une ville assiégée où trois personnes, le professeur, Daniel son assistant et Marina une étudiante séduite par Daniel vivent confinés sous les bombardements.
Cela rappelle l'actualité mais dans des conditions opposées. Alors que la guerre sévit et qu'il fait très froid, brûler les livres devient une solution de survie dans la pièce. La période du Covid nous a, au contraire, permis de lire plus de livres durant le confinement.
Marina souffre donc du froid et le petit groupe va tenter de survivre à l'hiver un brûlant des livres qui deviennent des combustibles. Il n'en reste pas moins que le professeur pose une question essentielle : quels sont ceux qu'ils ont le moins de scrupules à détruire ?
Évidemment les points de vue sont différents surtout, qu'avec le temps, ils finissent par se demander quel est le livre qu'ils vont garder.
J'ai trouvé amusant que Marina cherche à se réchauffer dans les bras du professeur comme si la chaleur ne pouvait venir que des livres ou du sexe. Par contre, la pièce aurait gagné en intérêt si les auteurs cités sur lesquels il y a débat avaient vraiment existés car je n'ai rien trouvé sur Sterpenich, Obernach, Esperandio ou Kleinbettingen qui semblent être des noms de lieux.
Au final, on comprend bien qu'Amélie Nothomb veut dire que ce sont les livres qui font notre humanité et c'est plutôt louable.

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Un bon souvenir, rapide à relire !
La demoiselle devrait se remettre aux pièces de théâtre pour démocratiser un peu le genre sur les plages...
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Après une lointaine absence d'accroche sur "Stupeur et tremblement", j'ai voulu retenter l'expérience Nothombienne... et c'est un succès. "Les combustibles" est un petit livre, très intense, où les personnages se révèlent au fil des pages, où l'on parle de livres, de littérature (bonne ou mauvaise)... Où ces êtres sont prêts à sacrifier l'objet de leur passion pour se procurer quelques minutes de chaleur... entre autres...
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Il y avait un moment que je n'avais pas lu ce livre et c'est étrange mais j'en gardais un meilleur souvenir. Cette relecture a été une déception.
C'est tellement court et bâclé que l'on reste en surface alors que le sujet est intéressant.

Imaginez : c'est la guerre, c'est l'hiver, on se caille les miches, il n'y a presque plus rien à manger mais, pis que tout, il n'y a plus rien à brûler pour se réchauffer. Trois survivants - une jeune étudiante et deux professeurs - tentent de se ranimer en brûlant les livres du doyen. Oui mais quels livres ? Quels livres méritent-ils l'autodafé ? Et quel livre mérite-t-il d'être épargné quitte à crever de froid ?

Quand on aime les bouquins comme nous les aimons, ces questions ont de quoi nous secouer les méninges. Je m'attendais à une réflexion plus pertinente sur la critique littéraire - parce qu'au fond c'est bien de cela qu'il s'agit. Amélie Nothomb se contente d'aligner les clichés : les enseignants défendent des livres imbuvables et lisent en secret des inepties ; les étudiants gobent trop facilement ce que leur disent leurs enseignants ; et les écrivains ont des lecteurs idiots et ils doivent faire avec eux. Sympa. Non, c'est trop léger et beaucoup trop cynique.

Et puis il y a une chose que je ne m'explique pas : pourquoi Miss Nothomb a-t-elle inventé des titres ? Pourquoi n'a-t-elle pas parlé de vrais livres, ceux qu'elle aime et ceux qu'elle voue aux gémonies ? Nous aurions eu une vraie base de réflexion parce que là, quand Le Professeur défend un bouquin, on ne sait pas s'il vaut ou pas la peine de crever de froid. Nous aurions eu une référence et nous aurions même pu nous agacer ou, au contraire, soutenir les choix de l'écrivain.
Peut-être a-t-elle eu peur de se mettre la critique à dos ou ses lecteurs ? C'est bizarre ce manque d'audace.

Moi par exemple, en pareil cas, je cramerai La Guerre du Feu (n'y voyait aucune ironie), Je l'aimais, La tache, tous les Astérix écrit par Uderzo, La Chartreuse de Parme, Frankenstein, La liste de mes envies, Prendre Fin, Esprit d'Hiver, L'Alchimiste, L'élégance du hérisson... La liste est longue. On a bien le droit de ne pas être d'accord avec moi et de me traiter d'ignare mais, au moins, je ne me cache pas derrière des inventions.

Cette pièce de théâtre aurait pu être enrichissante et susciter le débat. Elle m'aura tout juste permis de passer le temps une heure. C'est mieux que rien.
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Je ne suis pas convaincue par cette première lecture d'Amélie Nothomb.
Les dialogues sont certes épicés mais... c'est tout. Je ne sais pas vraiment que dire à propos de ce livre : pas d'histoire proprement dite... Une description grinçante de la nature humaine (encore que...). Bref, je tenterai un autre de ses romans pour me faire mon impression.
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