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3,77

sur 2559 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
J'avais très envie de découvrir le petit dernier d'Amélie Nothomb. Je ne suis pourtant pas fan de l'auteure, mais la curiosité l'a emporté, surtout après ce que j'ai lu à la sortie du livre.

Eh bien, j'ai bien fait, je n'ai pas su reposer ce livre, j'ai lu d'une traite les 91 pages (version numérique). Oui bon vous allez me dire, ooooooh 91 pages ce n'est pas grand-chose, non mais ce sont 91 pages assez bien remplies qui par l'écriture d'Amélie se laissent lire facilement. Au début du livre je me suis un peu demandé ou j'avais atterri, mais une fois que l'histoire rentrait en moi, je n'ai plus su la lâcher, j'ai été complètement subjugué par l'histoire de Patrick Nothomb.

Bon vous l'aurez compris j'ai vraiment beaucoup aimé lire cette histoire qui raconte la vie de son père et dont je ne ferai aucun résumé du livre, non ce serait du gâchis, à vous de découvrir cette histoire !
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Enfin une autrice qui n'essaie pas d'écrire un maximum de pages !
Je trouve ce livre rafraîchissant, car il nous plonge avec Patrick dans le monde de l'enfance: je me suis revu passant des morceaux de vacances avec mes cousins, dans des conditions de vie rurale assez difficiles, mais ô combien passionnantes !
AMELIE NOTHOMB pose sur ses personnages un regard plein d'humour, attendri.

J'ai bien aimé ce livre.
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Amélie Nothomb raconte son père, sa vie d'enfant orphelin de père qui vit chez ses grand parents maternels mais va passer ses étés chez les parents de son père. Il grandit, fait ses études et demarre un vie diplomatique qui le mènera aux portes de la mort lors d'une prise d'otage au Congo.

Amélie Nothomb a l'art de raconter des histoires, et c'est quand elle raconte sa vie ou celle de sa famille qu'elle est la meilleure je trouve. Ce "roman" confirme la régle. Avec ton enlevé et son écriture précise et ciselée, ce livre se lit en un rien de temps, nous enchante par ce révcit de vie particulier parfois drole, parfois plus dramatique, toujours d'une grande finesse d'écriture.
Lien : http://keskonfe.eklablog.com..
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"Premier sang" d'Amélie Nothomb est un roman court mais percutant qui vous transporte dans un monde de violence et de cruauté. L'histoire suit la vie de la jeune Plectrude, qui doit faire face à des défis difficiles dès son plus jeune âge. Nothomb a une façon unique d'écrire qui vous garde en haleine jusqu'à la fin, laissant les lecteurs avec des réflexions profondes sur la nature humaine et la condition féminine. Bien que certains lecteurs aient trouvé le livre difficile à lire en raison de sa violence, "Premier sang" est un livre qui vous fera réfléchir et qui restera avec vous longtemps après avoir tourné la dernière page.
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Un roman qui me réconcilie avec Amélie Nothomb. Elle rend ici hommage à son père décédé et peint de détails mi-romancés mi-véridiques la jeunesse de celui-ci entre Bruxelles et sa Gaume natale dans un contexte politique compliqué. Sa plume est tantôt émouvante, tantôt pétillante et retranscrit à merveille l'admiration pour son paternel disparu il y a peu.
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A un rythme régulier, les livres d'Amélie Nothomb se suivent mais ne se ressemblent pas forcément. Ils ont malgré tout un point commun : ils sont vite écrits, vite lu mais pas forcément vite oubliés comme c'est le cas avec Premier sang, un récit où il est question pour l'auteure belge de rendre hommage à son père Patrick décédé en 2020 en plein confinement.
Écrit à la première personne, celle donc de Patrick Nothomb, ce récit raconte la vie de ce père, de sa jeunesse jusqu'au jour de son exécution alors qu'il était diplomate belge au Congo, un pays où il a failli perdre la vie face à un peloton d'exécution. Tout ça est raconté dans un livre qui démarre avec l'enfance de cet homme qui n'a pas connu son père, mort à la guerre. Placé par ses grands-parents maternels dans la famille Nothomb durant les vacances pour l'endurcir un peu, il va vivre une enfance mouvementée, grandissant dans des conditions souvent assez précaires…

Un récit qui constitue la première partie d'un roman qui va nous emmener ensuite, bien plus tard, sur les traces de ce même Patrick, à l'ambassade du Congo alors sous domination belge. Patrick est alors marié, père de deux enfants, et en 1964, et le voilà envoyé comme consul au Congo. Quelques mois après son arrivée, des rebelles indépendantistes prennent en otage des occidentaux dont certains finiront fusillés. Dans cette deuxième partie, Amélie Nothomb raconte les longues semaines d'enfermement vécues par son père, ses discussions avec ses geôliers et avec le président alors en place, dont l'intervention sera déterminante quant au sort de cet otage pas comme les autres.

Comme souvent chez l'auteure de Stupeur et tremblements et Soif, l'écriture est familière, légère, chaleureuse, parfois drôle et émouvante, avec des phrases pleines de fantaisie qui font mouche à chaque page ou presque, le tout au service d'un récit qui rend un bel hommage à cet homme courageux que fut Patrick Nothomb.
Un roman qui se lira d'une traite ou presque et qui constitue l'un des livres les plus personnels de la romancière belge.
Lien : https://www.benzinemag.net/2..
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Je lis principalement des gros livres, voir des pavés, pour m'imprégner d'une ambiance, d'un univers. 
Amélie Nothomb et Jean Teulé font partie des exceptions. Bien que leurs livres soient très différentes, leur écriture est fluide, incisive, originale, humoristique (voir caustique) sur le fond et la forme. Dans une même phrase, on trouve souvent une description, une analyse et un jugement (voir plusieurs niveaux) par le vocabulaire, le double sens et les références culturelles.  Cette richesse donne de la densité au récit. 
Je n'adhère pas à tous les livres d'Amélie Nothomb, mais Premier sang est facile d'accès et raconte l'enfance particulière de son père.  Je ne sais quelle est la part de vérité, mais c'est une vie originale et un personnage au caractère ouvert et intéressant.
Une très agréable lecture.
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Le premier sang. Celui de l'héritage.

L'auteure rend hommage à son père. Raconte l'enfance de Patrick Nothomb. Une enfance à la fois rude, à la fois fantaisiste, balloté entre des grands-parents qui pallient la démission maternelle, et les vacances dans le château "faible" des Nothomb.

Le père d'Amélie Nothomb grandit sans père. Grandit avec l'absence de celui-ci. Avec sa mort, absurde, celle d'un soldat dont l'exercice tourne au drame.
Le premier sang versé.

Le premier sang.
Celui qui effraie.
File le vertige.
Et voici Patrick incapable de soutenir la vue d'une seule goutte sans perdre connaissance.

L'ironie veut qu'adulte, devenu consul, il soit victime d'une prise d'otages au Congo.

On rit avec elle.
Avec lui.
On se gèle les fesses au château, on y crève la dalle. Qu'à cela ne tienne, comme Patrick, on trépigne d'y retourner !

On est ému, emporté par cette plume si bien maîtrisée, par cette tendresse débordante. Par cette fierté toute filiale. Presque renversée, presque maternelle.

Un joli roman, rondement mené, comme d'habitude, par une plume adroite.
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Hommage à son père (Patrick) décédé, Amélie Nothomb signe ici un récit très réussi.

Elle y raconte l'enfance de son père, orphelin de père, qui vit avec sa mère et ses grands parents maternels.
Ils estiment que Patrick est trop doux et qu'il est nécessaire de l'endurcir.
Ils décident donc l'envoyer pendant les vacances chez les Nothomb (comprendre les grands parents paternels).

Patrick Nothomb vivra alors des épisodes difficiles, souvent humiliés, avec très peu de confort (c'est mieux pour s'endurcir); L'éducation darwinienne : peu nourri, peu chauffé : il faut survivre pour grandir. Au milieu d'une ribambelle d'enfants, Patrick devra trouver sa place. Malgré cela, il aime aller chez ces grands parents paternels et n'en perçoit que les bons cotés.

L'écriture d'Amélie Nothomb, toujours composée d'autodérision, d'humour, de poésie, d'amour donne à cette éducation pourtant très difficile un coté léger - ce qu'elle n'était certainement pas.

Amélie aborde également une partie de la vie diplomatique de son père jusqu'aux évènements du Congo aux cours desquels il a été pris en otage parmi tant d'autres civils en 1964 à Stanleyville.
Il jouera un rôle clé de négociateur entre les parties belligérantes pour tenter de sortir de ce conflit en limitant les conséquences dramatiques et sauver la vie de nombreux civils. Il y parviendra en partie.

C'est donc un très bel hommage concentré sur les premières années de sa vie.

"Il ne faut pas sous-estimer la rage de survivre".

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Une fois de plus séduite par le talent inimitable de l'auteure !
Cet hommage à son père est un condensé réussi d'émotion et d'humour.
Les formules piquantes côtoient la tendresse,
les anecdotes chez la famille de fous furieux côté grand-père paternel sont effarantes,
et le récit de la négociation en 64 au Congo m'a conduite à découvrir l'histoire de cette rébellion Simba.
Je suis encore sidérée par la force vitale qui a poussé le petit Patrick à supporter la faim, le froid, pour faire partie de ce qui fait me penser à une meute ‘d'enfants des rues', livrés à eux-mêmes et prêts à presque tout pour survivre… Bizarrement à côté de cela, sa peur du sang m'a semblé très secondaire !
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