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3,77

sur 2560 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Je suis tellement ravie de retrouver Amélie Nothomb !
À chaque rentrée littéraire, s'il y a bien un livre que je suis sûre d'acheter, c'est la dernière sortie de l'autrice.

Et une fois encore, je ne suis pas déçue.
J'ai retrouvé avec plaisir son style et sa facon unique de nous amener une histoire. Les petits mots et expressions, nouveaux pour moi, qu'elle glisse dans ses romans, sont un peu comme une chasse au trésor que je mène à travers ma lecture !!
Ici, j'ai adoré en apprendre plus sur sa famille, ses ancêtres et j'ai été passionnée par les événements qui se déroulent en Afrique et nous amènent au peloton d'exécution que constitue le début du roman.
Un bel hommage à son père décédé l'année dernière.
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Amélie Nothomb se glisse dans la peau de son père Patrick, disparu il y a peu. de son enfance, particulièrement romanesque, à la prise d'otages Stanleyville (désormais Kisangani, au Congo) au début de sa carrière de diplomate, elle en dresse un portrait tendre et touchant.

Le roman est bien construit entre ces deux époques, on remonte le temps avec attention, et surtout, elle nous fait beaucoup rire!

Car il n'aura pas été gâté dans son enfance le petit Patrick qui s'évanouit à la vue du sang ! La perte de son père d'abord, la dépression de sa mère… Chouchouté par ses grands-parents maternels, il est envoyé en vacances pour « s'endurcir » chez son grand-père paternel (côté Nothomb donc) et va découvrir un lieu et une tribu de cousins qui le marqueront profondément.

Mais d'épreuves en privations, ce qui aurait pu être un chemin de croix devient sous la plume d'Amélie Nothomb un conte initiatique particulièrement drôle ! Comme lui, on a hâte d'être aux prochaines vacances pour retrouver le château!

Et sans le savoir, c'est là qu'il a forgé les armes qui lui serviront ensuite dans sa carrière de diplomate. le roman permet également de redécouvrir une page de l'histoire du Congo Belge avec cette terrible prise d'otages de Stanleyville.

Premier sang d' Amélie Nothomb est à la fois un bel hommage au père, et un bon moment pour le lecteur, une double réussite qui en fait un livre que l'on peut ajouter sans hésiter à sa liste d'envies de la rentrée littéraire!
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Premier sang, ou l'histoire du père d'Amélie Nothomb, Patrick. J'ai trouvé ce roman super intéressant. Patrick n'a pas connu son père et est élevé par ses grands-parents maternel. Sous prétexte qu'ils le jugent un peu tendre, il est envoyé chez les Nothomb en pleine Forêt Noire.

Il faut savoir que le père d'Amélie Nothomb est décédé au tout début du confinement, ce roman est donc certainement une manière pour l'autrice de faire son deuil. Dans ce roman, justement, il est question de la quête et du manque du père, il est question des relations familiales qui peuvent être soit inexistantes, soit nocives, ou au contraire qui peuvent faire grandir et évoluer. Pour Patrick, c'est un peu tout cela.

C'est un roman court comme toujours avec Amélie Nothomb, donc je ne vais pas vous en dire beaucoup plus. Sachez juste, que j'ai vraiment apprécié les tournures de phrases et la plume de l'autrice. J'ai bien ri également. Pour le coup ce fut un vrai bon moment de lecture.
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Nous en avons désormais l'habitude : point de rentrée littéraire sans un nouvel opus d'Amélie Nothomb.

Que vaut le millésime 2021 après le remarquable Soif en 2019 et le bon Les aérostats en 2020 ? Sa couverture ne laisse en tout cas pas le curieux indifférent. Voir Amélie Nothomb est rare… cela laisse augurer un roman fort et intense…

"On me conduit devant le peloton d'exécution. le temps s'étire, chaque seconde dure un siècle de plus que la précédente. J'ai vingt-huit ans. En face de moi, la mort a le visage des douze exécutants."

Mon père ce héros

Vous l'avez probablement lu ou entendu, Amélie Nothomb brosse dans Premier sang une biographie de son père, Patrick Nothomb, décédé durant le premier confinement, le 17 mars 2020. Je devrais peut-être même me risquer à employer le terme d'autobiographie tant ce roman est intime. Nous y reviendrons ultérieurement.

D'emblée, Amélie Nothomb capte le lecteur avec une scène inaugurale percutante : Patrick est face au peloton d'exécution. Consul de Belgique à Stanleyville (Kisangani aujourd'hui) en République Démocratique du Congo, il vit ses derniers instants. Sa vie défile devant lui. Il en profite pour plonger dans ses souvenirs et balayer les différents moments de celle-ci.

Le moins que l'on puisse dire, c'est que son existence n'a pas été un long fleuve tranquille. Bien au contraire même: elle fut palpitante et particulière !

Les expériences durant son enfance et adolescence – les séjours au Pont d'Oye chez Pierre Nothomb, la « famine » et la cohabitation difficile avec les cousins lui auront assurément servi lors de la négociation tendue avec les rebelles. D'un naturel timide et réservé, Patrick Nothomb est devenu un redoutable négociateur, sûr de lui, ce qui lui a permis de maintenir en vie la majeure partie de ses compatriotes otages.

Amélie Nothomb lui rend un vibrant hommage dans Premier sang.

"La mort est achille, je suis la tortue : j'attends mon trépas depuis l'infini. Me rattrapera-t-il ? Tout à l'heure, j'ai déploré de mourir en pleine santé. Maintenant, je trouve bon de mourir ainsi. Je vais pouvoir vivre la mort à fond, l'embrasser de ma jeunesse. J'ai enfin atteint l'état espéré : l'acceptation. Mieux : l'amour du destin. J'aime ce qui m'arrive. J'aime jusqu'à l'absolu de mon ignorance. N'est-ce pas la juste manière d'entrée dans la mort ? "

Désir de vie

Si la mort est omniprésente au fil des pages, Amélie Nothomb met surtout en exergue le formidable désir de vie de son père. Transmission, désamour et construction de soi : comment exister dans une famille bourgeoise lorsqu'on est atypique ? Comment ne pas être moqué et mis à l'écart lorsqu'on est un peu efféminé et que l'on s'évanouit à la vue d'une goutte de sang ?

En recourant à l'ellipse, Amélie Nothomb évite le pathos, la victimisation ou l'exagération des douleurs de son père. Elle fournit au lecteur les clés, à lui de se faire sa propre opinion. Comme toujours, plusieurs niveaux de lecture sont possibles avec Amélie Nothomb.

La mort est « forcément » au bout du chemin, mais tant qu'il y a de la vie, il y a de l'espoir. Les différents chapitres illustrent parfaitement cet état de fait et confirment ce proverbe (qui n'est pas explicitement cité).

De la privation de nourriture parce que le grand-père Pierre « la volait » aux jours de vie gagnés lors de sa carrière de diplomate, Patrick Nothomb a du se battre pour survivre. Jamais il n'a baissé les bras, il a accepté, pire il en redemandait tant il « appréciait » ses séjours au Pont d'Oye.

"J'étais en proie à un sentiment indescriptible : à la fois fou de colère et séduit au plus haut degré. L'homme que je venais de rencontrer incarnait le père dont j'avais toujours rêvé. le plus étrange étant la réciprocité : cet homme, père de trois filles, découvrait le fils qu'il avait espéré. Nous étions l'un et l'autre sous le charme et nos paroles ne correspondaient en rien à ce que nous éprouvions."

À la première personne

À l'instar de Soif, Amélie Nothomb utilise le je et fait s'exprimer son père à la première personne. Face à la mort, Amélie Nothomb nous livre avec une extrême sensibilité et humilité un texte puissant et intense. Malgré le faible nombre de pages, Premier sang est en effet particulièrement dense.

L'écriture est à la fois sobre et riche, très expressive. Elle est parfois drôle et profondément émouvante durant les 180 pages. le style est fluide, la poésie présente, les références littéraires nombreuses.

Comme elle en a le secret, Amélie Nothomb nous régale et nous cultive avec des mots rarement usités. J'ai ainsi fait la connaissance de la flache, une mare d'eau dont parle Rimbaud dans son superbe Bateau ivre

Le récit démarre et se conclut au présent. Les souvenirs de Patrick sont quant à eux évoqués au passé. La réussite est parfaite.

"Il ne faut pas sous-estimer la rage de survivre"

Est-ce le meilleur ? Je ne suis pas légitime pour en juger, encore moins pour l'affirmer. Néanmoins, j'ai tenté durant ces quelques lignes de vous démontrer que c'est assurément l'un des plus personnels, l'un des plus intimes depuis longtemps.

Dans cette biographie du père, Amélie Nothomb m'a convaincu, Amélie Nothomb m'a confirmé tous ses talents (n'en déplaise à certains ;)), Amélie Nothomb m'a marqué cette année encore.

Premier sang est un excellent roman que je vous recommande et dont je pense que nous entendrons parler à de nombreuses reprises. Merci Amélie Nothomb pour cette superbe déclaration d'amour à votre père et à la vie.

Rendez-vous l'année prochaine !

5/5
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Premier sang est en 30 ans le trentième roman publié par Amelie Nothomb. Ça commence à faire et ça prouve un talent : le sien, d'écrivain, est très grand. Elle a ce privilège, que nul lui conteste, d'ETRE la rentrée littéraire. Au retour des vacances d'été, on demande à son libraire comme on le ferait à son vendeur de primeurs, en humant le livre : "Il est comment le Nothomb cette année ?" En général il (ou elle) répond : "C'est du Nothomb". Ce qui signifie (qu'il ou elle l'ait lu ou pas) : au minimum pas mal, en général bien, parfois (une fois sur trois ou quatre ?) très bien. Cette année, il figure dans cette catégorie-là, qu'on dévore, mieux que très bien, épatant. Il raconte, à la première personne, la personne de son père - au moins ses premières années, jusqu'à ce qu'il soit conduit devant un peloton d'exécution, à 28 ans, au Congo belge (douze fusils braqués sur lui, quelle histoire). Sa jeunesse, a-t-on envie de l'avoir vécue ? Ça se joue à 50-50. Noël dans le chateau des Nothomb niché dans les Ardennes belges vous fabrique un caractère. Chez Amélie Nothomb, tout est bizarre et vrai, décalé et exact, incroyablement intelligent et bourré (mais alors : bourré) de vie à l'instar de son père, un vrai héros. A lire et à faire lire. É-pa-tant.
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C'est avec "Stupeur et tremblements" que j'avais rencontré l'univers d'Amélie Nothomb. Je ne connais pas la totalité de son oeuvre, mais j'ai aimé pour différentes raisons et à des degrés divers tous les romans que j'ai lus. le cru 2021 "Premier sang" ne déroge pas à cette règle. J'ai beaucoup aimé. Manque d'objectivité ? J'assume…

… Car, sommes-nous jamais objectifs face à un roman ? Pour ce qui concerne Amélie Nothomb, il est quelque chose que j'apprécie par-dessus tout c'est son écriture faussement simple. J'adore son côté suranné et précieux, l'utilisation de formules d'un autre âge. Qui d'autre qu'elle pourrait écrire "Bonne Maman me savonna d'importance… Je ciselai un camée épistolaire…Un jour que Pierre Nothomb se rendait là où même les rois vont à pied…" ? J'aime la précision, l'élégance, la fraîcheur ou le sarcasme parfois grinçant des portraits qu'elle tire de ses personnages. J'aime la poésie qui se dégage des paysages qu'elle nous donne à voir, les allusions littéraires, Rimbaud… Rostand… et même quelques leçons subrepticement données au détour d'une phrase "Claude n'aurait pas pris le risque d'apprécier une oeuvre qui n'avait pas été cautionnée par un connaisseur, en pareille circonstance, on passe moins pour une simplette en n'aimant pas qu'en aimant." Gare au snobisme !

Toutes ces particularités fonctionnent à merveille avec le sujet de ce nouvel opus. Amélie Nothomb se coule avec bonheur dans la peau de Patrick, son père. Orphelin de père alors qu'il n'avait que quelques mois, il est élevé par sa mère et ses grands-parents maternels. A l'âge de six ans il découvre sa famille paternelle. Grande découverte pour ce garçon que cette famille étonnante, que ce grand-père rimailleur prêt à laisser sa progéniture mourir de faim.
Ascendance originale s'il en est qui permet à l'auteure de laisser libre cours à son talent. Humour quand tu nous tiens ! Elle m'a régalée de ses bons mots derrière lesquelles perce toujours une grande tendresse. Lire un roman d'Amélie Nothomb, pour moi, c'est comme déguster une tarte aux quetsches. La saveur sucrée laisse traîner derrière elle une petite pointe d'acidité, mais c'est tellement bon !

"Premier Sang", un hommage émouvant de l'auteure à son père décédé l'an dernier, un roman très réussi, un
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Premier sang, je l'ai attendu comme chaque année à la même époque. Et parfois lors de la sortie du dernier roman court de Amélie, je suis déçu pour une simple raison : J'oublie ma lecture et donc l'histoire. L'explication étant que le roman même s'il fut plaisant à lire ne m'a pas interpellé plus que ça.

Cette fois par contre, j'ai aimé lire et je crois que je vais m'en souvenir pour une simple raison : Il y a plus d'intimité couchée sur le papier même si elle n'est pas celle de l'auteure, elle est très intime puisque c'est un au revoir à son père sous forme d'hommage.

Patrick Nothomb était un enfant qui avait besoin de connaître un peu de privation pour savourer la vie. Il voulait être gardien de but ou... chef de gare. Plus tard il voulut être poète ce qui fit éclater la colère de son grand-père maternel. C'est en vain qu'il chercha une figure paternelle, le sien de père, étant parti trop tôt. Et ce n'est pas chez les Nothomb où il se rendait régulièrement en vacances qu'il la trouvât. Bien du contraire ce fut chaque fois une cure, un presque jeûne pour le jeune galopin qu'il était.

Et pourtant, il aimât s'y rendre et encore plus y retourner. Entouré de ses cousins un peu cruels, d'une grand-mère normale mais d'un grand-père égoïste et persuadé d'avoir un talent fou pour la prose et la poésie. Quand vint le moment pour Patrick de présenter sa future épouse il affrontera ce grand-père acariâtre et le découvrira sous son vrai jour.

Plus loin dans le récit c'est la profession de Patrick que nous allons rencontrer, au travers d'un épisode tragique de notre histoire belge. La révolte du peuple congolais et la prise d'otages de centaines de belges sur place dont lui, Patrick.

C'est là qu'il eut droit à une immersion en tant qu'ambassadeur, il ne put connaître meilleure expérience pour les années à venir et c'est en frôlant la mort qu'il l'apprit. Pour ma part cette histoire belgo-congolaise m'a souvent intéressé. L'assassinat de Lumumba est évoqué mais Amélie s'est gardée de prendre position. Mon avis étant celui-ci et il n'engage que moi : Baudouin, comme feu son aïeul, eut du sang congolais sur les mains, car fermer les yeux, avant ou après ce meurtre reste pareil. Passons.

Patrick Nothomb ne fut jamais aussi prêt de la fin que lors de sa presque exécution pour affronter la mort. Il eut ce sentiment étrange que seule sa fille, Amélie peut écrire, qu'on lui vola sa mort...

Je dois noter ces mentions de Rimbaud, le premier poète que lut Patrick étant enfant. L'évocation de ce poème génial : le bateau ivre et la découverte de la Flache un petit ruisseau que Rimbaud connaissait. Imaginer ce petit garçon triste y déposer un bateau qui s'enfuit comme un papillon de mai c'est juste du génie. Amélie nous le rappelle.

Ce que j'aime chez Amélie Nothomb ? Souvent ses détracteurs me le demandent. C'est simple, elle se fiche de ce qu'on pense d'elle, elle se fiche encore plus de la technologie et s'est ainsi créé SA vie, SA bulle et elle y vit tout en faisant parfois quelques sorties dans ce 21 -ème siècle horrible. Elle écrit par besoin surtout non pour vendre. Elle est connue de son vivant c'est certainement sa seule chance qu'on peut lui envier. On peut ne pas être de ce siècle et y vivre, elle nous le prouve depuis plus de 20 ans. Merci Amélie, pour cette portion de la vie de votre papa, une part de vous qui s'en est allé loin de vous et que vous aviez besoin de retrouver pour pouvoir lui dire au revoir.



Je lui dit à mon tour et en photo, au revoir cher monsieur Nothomb et merci de nous avoir donné la chance de rencontrer deux belles personnes au travers de Amélie et Juliette, vos filles.


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Amélie Nothomb, dans un roman très court, mais très fort rend hommage à son père Patrick décédé en 2020. Deux parties principales composent son récit, l'enfance et la diplomatie. Dans la première partie, Patrick élevé par ses grands parents maternels passe ses vacances au Pont d'Oye avec son grand-père paternel, sa seconde femme et une nombreuse tribu d'enfants, ses oncles et tantes. L'auteure a sans doute exagéré la réalité (privilège de la romancière) mais la vie décrite autour du baron Nothomb est saisissante, dramatique au fond, mais décrite avec un tel détachement humoristique qu'elle fait plus sourire qu'elle n'émeut.
Dans la seconde partie, la prise de poste de Patrick comme consul à Stanleyville(Maintenant Kisangani) et sa gestion de la prise d'otages constitue un autre pôle important du roman avec une description clinique des négociations également décrites avec un détachement qui en accentue l'aspect dramatique et rend hommage à l'importance de la diplomatie.
La grande précision de l'écriture, la qualité du style et l'économie des mots renforcent la puissance et l'émotion ressenties à la lecture de ce texte.
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Premier sang est un livre écrit sur l'histoire de son père, Patrick Nothomb, diplomate belge. C'est une oeuvre intime, un hommage, un adieu a ce père décédé en mars 2020.

A. Nothomb, en se glissant dans la peau de son père, nous retrace son enfance, ses relations avec sa mère, ses grands-parents paternels et maternels. Les liens du sang!!
Ses sentiments face à l'absence de son père, André, mort très jeune.
Une partie du livre parle de la prise d'otages en 1964 à Stanleyville au Congo, où, consul De Belgique, il participe quotidiennement aux palabres avec les rebelles.

J' ai beaucoup aimé ce roman ( j'étais restée sur ma faim avec Tuer le père) .
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"Premier sang" est une fois de plus un livre d'Amélie Nothomb qui m'a conquise. L'autrice incarne son père, Patrick, le temps d'un dernier hommage. On y découvre son évolution dans une Belgique d'avant, pendant et après-guerre; de Bruxelles aux Ardennes belges. Dès son enfance, on rencontre un jeune homme faisant face à une vie tourmentée qui le formera et le mènera à Stanleyville au Congo, devant le peloton d'exécution (première scène).

On se laisse transporter dans cette histoire à la première personne comme dans un récit autobiographique. C'est là le génie d'Amélie Nothomb, d'écrire ce qu'elle n'a pas vécu tout en réussissant à le faire vivre à ses lecteurs

Dans ce livre, Amélie Nothomb possède toujours cette plume légère qui embarque le lecteur; ce langage littéraire que l'on retrouve peu de nos jours. On y retrouve également son côté philosophe fort appréciable et sans lourdeur.

Je ne peux expliquer pourquoi mais il m'a manqué ce je ne sais quoi qui aurait pu faire de ce livre un de mes nombreux coups de coeur. Néanmoins, il reste un roman que j'ai dévoré en quelques heures.

Je ne peux que vous recommander de vous plonger dans la vie de Patrick Nothomb, un thé à la main 😉
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