Une forme de vie

à la fin de la lecture je me suis dis Waouh! Ce livre a été un vrai coup de coeur. Dans certains passages des lettres de M. Mapple à Amélie Nothomb je me suis reconnue. Je comprends son sentiment d'être rejeté et son besoin d'être compris et accepté. A la différence de Melvin je ne suis pas obèse, j'ai plusieurs kilos en trop mais rien que le fait d'avoir des kilos en trop sans être obèse peut entrainer, ce qui a été mon cas, un sentiment de rejet, de moquerie et le besoin d'être accepté.

Les livres épistolaires ne sont pas réellement mon style mais le fait qu'Amélie Nothomb écrive ses pensées entre chaque missive rend ce livre vraiment agréable à lire. En revanche sa réaction à la fin du livre n'est pas vraiment appréciable.

Je n'avais jamais lu du Amélie Nothomb. J'ai trouvé qu'elle avait une bonne plume, simple mais très efficace. Amélie Nothomb est un personnage, elle a un personnalité atypique. Je trouve que cela se retrouve dans son roman. J'ai apprécié ma lecture bien que je dois avoué avoir été déçue par la fin. Je l'ai trouvé bâcler. Ceci est sans doute un choix de l'auteur mais je trouve que pour nous lecteur c'est un peu déstabilisant. On reste dans l'incompréhension et dans le flou. Elle a sans doute été prise de panique pour prendre cette décision très radicale à mon goût. J'ai cependant beaucoup aimé l'intrigue autour de Melvin. Je compte lire un autre de ses romans.

Une bonne accroche: une étrange correspondance, qui plus est j'adore ce genre de roman épistolaire.
Un thème plus qu'original : l'obésité, du moins un thème que je n'ai pas encore eu l'occasion d'aborder dans mes lectures.
Amélie Nothomb, avec son écriture simple et efficace, nous entraîne dans son imaginaire avec toujours autant d'idées étonnantes.
Mon seul regret à mes yeux est la fin.

le propre d'Amélie Nothomb est d'entraîner son lecteur sur des terrains inattendus ! Elle partage ici une "aventure" née de sa correspondance avec un soldat US ... On suit ou pas ...

C'est un livre que j'ai apprécié, j'ai eu l'impression d'être entrée dans son intimité. C'est une manière de parler de l'obésité au Etat-Unis.

J'ai eu envie de lui écrire.

Il est de notoriété publique qu'Amélie Nothomb reçoit une abondante correspondance et qu'elle a pour habitude de répondre aux courriers envoyés par ses lecteurs. Voilà le point de départ de ce roman : elle reçoit une lettre d'un militaire américain basé en Irak, avec qui une correspondance assidue va se mettre en place. Et réserver quelques surprises…

Amélie Nothomb s'y met en scène, elle nous parle de cet échange si particulier et de l'intérêt qu'elle porte à la situation de ce militaire. Et à travers cette histoire, ce sont ses impressions, ses habitudes, son rapport à l'écriture, ses coups de gueule qu'elle nous livre.
C'est vraiment un livre que l'on lit avec grand plaisir, qui met cette auteure archi connue à la portée de tous. Finalement, elle n'est pas si différente de nous... Mais on ne peut s'empêcher de se poser la question : est-ce qu'elle nous dépeint son monde et ses réelles impressions ou est-ce une fiction totale ?
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Pour son dernier ouvrage Une forme de vie, Amélie Nothomb choisit l'auto-fiction épistolaire pour se mettre en scène dans un dialogue avec un lecteur hors du commun : Melvin Mapple, soldat américain basé en Irak et grand amateur de ses romans.
Bientôt, un échange se noue, entre malentendu et complicité. Quelque chose se passe entre l'écrivain belge et le soldat. Ce dernier lui confit le poids de son secret qui l'écrase littéralement : il est obèse. Depuis qu'il est en faction en Irak, il ne sait faire face à l'horreur de la guerre qu'avec une boulimie dévastatrice.

Suite de la critique sur le blog "L'étang de Kaeru"
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On retrouve dans ce roman les personnages hors normes d'Amélie Nothomb. Ici, cependant la forme épistolaire est mêlée à des réflexions que l'on ressent comme personnelles de la part de l'auteur. On découvre ainsi le rapport fascination/haine qu'elle entretient avec ses lecteurs et plus largement avec tous ceux qui lui écrivent. La forme est élégante et la fin saisissante .. et frustrante

Qui n'a pas entendu parler du dernier Nothomb, en cette rentrée littéraire 2010? Fidèle à son habitude, l'auteur belge nous offre quelques dizaines de pages d'une plume fluide et sans heurts sur un thème plutôt difficile… et dont elle parle honorablement bien.

Ca faisait bien longtemps que je n'avais plus lu un Nothomb. Je crois pouvoir dire que depuis “Le Robert des Noms Propres”, je m'étais arrêtée. Sans raison apparente, j'ai presque toujours apprécié ce que j'ai lu d'elle. Mise à part peut-être “Mercure” et “Hygiène de l'Assassin” qui ne m'ont pas laissé des souvenirs impérissables, je n'avais pas grand chose à reprocher à Amélie Nothomb. Mais les tentations littéraires sont parfois tellement nombreuses qu'on délaisse des auteurs sans vraiment de raison.
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"Une forme de vie" est avant tout une réflexion sur le métier d'écrivain et sur la création.
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