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sur 240 notes
Fabien Nury aime parler des vilaines histoires, les histoires sans héros qui confrontent ce que l'Histoire laisse comme trace et la chienne de vie que chante le rock punk. Il est un maître pour effacer les vernis créés par les récits mythiques, nationalistes et pour aller titiller l'humanité là où ça fait mal. On peut parler de nihilisme et il est vrai que les lectures de ses albums ne sont pas véritablement des parties de plaisir, comme ce formidable triptyque Katanga dont on ressortait lessivé par tant de vilainie et d'absence d'espoir. Dans sa grande saga Il était une fois en France il parvenait à accrocher à personnage de « héros » même s'il s'agissait d'un anti-héros, bien gris, bien complexe, comme l'est la véritable Histoire.

Avec son compère Brüno qui l'accompagne depuis dix ans maintenant il a choisi cette fois de dézinguer le mythe américain en nous racontant l'histoire de ce qui s'en rapproche le plus, à la façon d'un documentaire télévisuel. le style du dessinateur, très figé mais redoutable dans la reprise des cadrages et cinéma (Brüno n'a pas illustré pour rien le volume de la BDthèque des savoirs abordant le Nouvel Hollywood…) renforce cet aspect en évacuant tout réalisme graphique qui pourrait nous détourner du propos. Dans L'homme qui tua Chris Kyle ( titre emprunté bien évidemment au célèbre film de John Ford) les auteurs dressent le portrait réel d'une vraie légende. Quitte à écorner sur les bords le récit de cette vie qui semble valider l'american way of life et le mode de pensée des redneck dans l'Amérique de Trump (l'album ne sort bien évidemment pas cette année pour rien), ils ne remettent pas en question ce que représenta cet homme dont les choix et la réussite semblent valider totalement la mythologie de la vie par la volonté et les valeurs… simples si possible. le propos est plutôt de gratter le traitement par l'Amérique, ses plateaux de chez Fox news, ses grands éditeurs qui fabriquent les best-sellers alimentant le mythe du héros tué par un lâche et de la veuve courageuse qui défend la mémoire de son mari, de présenter l'évidence brute, documentaire pour ensuite nous donner une interprétation plus complexe de ces évènements. Ainsi ils dressent le parcours du héros, puis de son assassin, vétéran comme lui mais comme son négatif à qui rien n'a réussi alors qu'ils avaient le même parcours… jusqu'à fréquenter le même lycée. Ensuite la veuve qui fructifie sur son mari pour endosser un statut national héroïque et l'argent qui va avec. Enfin le traitement judiciaire expéditif. Tout cela de façon presque clinique, sans commentaire ou presque, laissant le lecteur européen s'amuser tout seul des monstruosité du système médiatique américain que nous adorons détester.[...]

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Refaire le procès ? le défi n'était pas facile à relever : se pencher sur le procès du tueur d'un héros de guerre américain ; remonter le film à l'envers en tentant de faire la part entre la propagande nationaliste, les comportements désespérés et destructifs des traumatisés de guerre, les intérêts financiers des uns et des autres... Au final, Fabien Nury et Brüno s'en tirent bien dans le sens où ils présentent suffisamment d'éléments au lecteur pour se faire sa propre opinion et percevoir les ambiguïtés de certains témoignages et postures.
A lire !
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Infographie Américaine


J'aime bien accompagner mes lectures avec un CD. Je voulais me coller Born in USA de Bruce Springsteen dans les oreilles en lisant L'homme qui tua Chris Kyle. Impossible de remettre la main dessus. Moi qui comptais débuter ce post par l'incompréhension autour de cette chanson, un brûlot devenu un cantique reaganien, une ode au patriotisme burné et une blessure ouverte dans la carrière du Boss...


En revanche, nulle ambiguïté dans le propos de Chris Kyle, il est patriote jusqu'aux poils de cul. Drapé dans le drapeau, il revendique fièrement son amour de la nation, amour qui passe nécessairement par une méfiance des autres, de l'Autre.

Chris Kyle est connu mondialement par l'adaptation cinématographique sans nuance de Clint Eastwood.

De nuances, l'album de Nury et Brüno n'en manquent pas. Loin de l'invective, ils adoptent une distance, quasi clinique, une volonté de comprendre qui se mesurent tant à la forme qu'au fond. Brüno crayonne en son style bien à lui, cases claires, traits fins et ligne aérée, frôlant l'infographie, un bel ouvrage.

Nury lui explicite le destin de Chris Kyle. Sans le diaboliser, le réduire à un Redneck soulevant de la fonte. Chris Kyle est un personnage plus complexe que son parcours, son rapport complexe à la réalité, tordant les faits ou les inventant carrément, pouvaient le laisser croire.

L'autre grand atout de cette BD est de nous montrer Eddie Ray Routh, l'homme qui flingua la légende. Un homme sévèrement atteint mentalement, un homme qui souffre de syndrome post-traumatique alors même qu'il n'a jamais participé au combat. Un homme que l'on imagine aisément être traité de fiotte par Kyle et ses potes.

Nury et Brüno n'excusent rien, un meurtre est un meurtre, illégal tant qu'il n'est pas couvert par des faits de guerre, n'est-il pas ?

Eddie Ray Routh est un individu se débattant dans un monde qui n'admet pas la fragilité. L'épilogue, seul moment où l'on sent poindre une réflexion personnelle, est l'un des beaux moments de cette BD qui n'en manquent pas. Il pointe que traiter la faiblesse par le mépris est rarement une bonne idée.

Magistral.
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Cette « BD reportage » retrace l'affaire Eddie Ray Routh, un ancien marine jugé pour avoir abattu à bout portant en 2013 la légende américaine Chris Kyle.
Le vétéran Chris Kyle, soldat de la Navy SEALs (cette unité d'élite et également force spéciale de la marine de guerre aux U.S.A.) est encore aujourd'hui le détenteur du record du nombre de personnes tuées - et homologuées - de toute l'histoire de l'armée américaine... Il a fait l'objet en 2015 d'un film de Clint Eastwood (AMERICAN SNIPER) honni par les uns, porté aux nues par les autres.
C'est ici toute la dualité d'un monde moche et manichéen où les uns croient en une Amérique blanche, croyante, forte et fière de son 2nd amendement de la Constitution tandis que les autres penchent au contraire par l'usage de davantage d'ouverture d'esprit.
Tandis que l'Amérique ploie sous le joug de la National Rifle Association, cet album ressemble à un extraordinaire plaidoyer anti arme à feu.
Le dessin est fort, le dialogue, vif et rythmé. Nous voici sans aucun doute en face d'un album qui fera date.

CHRIS KYLE a abattu 255 êtres humains : Héros national
EDDDIE RAY ROUTH, meurtrier de 2 hommes blancs américains, dont une célébrité : Il purge une peine de prison à perpétuité sans remise de peine.
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N'étant ni américain, ni américanophile (sans pour autant être américanophobe) je n'avais jamais entendu parler de Chris Kyle avant de voir le film American Sniper, réalisé par Clint Eastwood ; film basé sur l'autobiographie homonyme du fameux Chris Kyle.

Je ne vous cacherai que j'ai beaucoup aimé ce film, et que c'est lui qui m'a donné envie de creuser davantage autour du personnage de Chris Kyle, notamment concernant son exceptionnel parcours militaire et sa fin aussi tragique qu'injuste.

Bien qu'étant un inconditionnel de Clint Eastwood, en tant qu'acteur aussi bien qu'en tant que réalisateur, je me méfie de ses prises de position parfois très très conservatrices sur certains sujets. Je souhaitais donc corroborer ma propre vision avec une autre approche du personnage de Chris Kyle, une approche plus détachée, sans obscurantisme militant mais sans toutefois que cela devienne un réquisitoire à charge.

Autant je suis totalement inapte à une vie militaire (j'ai quand même été réformé P4), autant je ne suis absolument pas antimilitariste ; j'ai même un profond respect pour les militaires, quel que soit leur corps d'armée, et plus encore quand ils ont été sur le terrain.

Mais assez parlé de moi, revenons à nos moutons et à ce roman graphique.

Les auteurs commencent tout naturellement par nous brosser un rapide portrait de Chris Kyle en allant au-delà de ses « exploits » en tant que soldat. Sa difficulté à retrouver une vie normale après ses campagnes en Irak, son engagement auprès des vétérans souffrant d'un syndrome de stress post-traumatique, son investissement dans une société de protection… Mais aussi sa part d'ombre, dont un tempérament plutôt bagarreur et un certain côté affabulateur (certains faits mentionnés dans son autobiographie sont invérifiables, d'autres sont carrément contestés par ceux qui y ont prétendument pris part).

On sent dans la démarche des auteurs qu'il n'y a aucune volonté de ternir l'image du héros 100% made in USA ; au contraire, ses défauts tendraient à le rendre plus abordable et plus humain. Après tout même un héros est fait de chair et de sang, même un héros a le droit d'avoir ses faiblesses… et dans la vraie vie aucun héros n'est invulnérable.

C'est ensuite au tour de Eddie Ray Routh de passer sur le grill. S'il est lui aussi un vétéran, son parcours n'a rien de commun avec celui de Chris Kyle. Quasiment aucune expérience de terrain, sinon une mission humanitaire à Haïti. À son retour, il vit aux crochets de ses parents, passe son temps à picoler et/ou à fumer de l'herbe tout en entretenant une relation houleuse avec sa petite amie.

Du coup forcément quand tu mets d'un côté de la balance un héros de guerre et de l'autre un loser puissance 10, et que le second tue le premier, il n'est pas difficile de deviner de quel côté penchera l'opinion publique et que, même au niveau judiciaire, le sort d'Eddie Ray Routh était scellé avant même l'ouverture du procès.

Au-delà du drame et du procès, les auteurs s'attardent aussi sur les « à-côtés » de l'affaire. Notamment sur l'implication de Taya Kyle, la veuve de Chris, et j'avoue que c'est le personnage qui m'est apparu le plus ambigu dans cette histoire. J'aimerai penser qu'elle n'agit que pour sauvegarder et honorer la mémoire de son époux mais je ne peux m'empêcher d'y voir une course au profit quelque peu dérangeante.

Chapeau bas à Fabien Nury pour l'énorme travail de documentation qu'il a dû fournir afin de nous restituer un regard aussi objectif que possible sur les différents aspects de ce drame et en le replaçant dans son contexte sociétal et politique.

Le trait du Brüno est en totale adéquation avec le thème développé. Brut et anguleux, il laisse planer sur l'ensemble une ambiance façon western spaghetti qui fonctionne impeccablement.

Si vous avez vu American Sniper, je ne peux que vous recommander de lire ce roman graphique qui vous propose d'aborder l'histoire via une approche différente et surtout de découvrir les suites du crime (le film s'arrête avant le procès d'Eddie Ray Routh).

Évidemment, je le recommande aussi aux lecteurs n'ayant pas vu le film de Clint Eastwood, je suppose que ceux-ci aborderont l'affaire avec un esprit plus neutre.
Lien : https://amnezik666.wordpress..
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Je remercie chaleureusement les éditions Dargaud pour l'envoi, via net galley, du roman graphique : L'Homme qui tua Chris Kyle de Fabien Nury et Brunö.
Chris Kyle est un héros. Ancien sniper chez les Navy Seals durant la deuxième guerre d'Irak, il a tué plus de 160 « cibles ».
Au faîte de sa gloire, Chris Kyle dédie sa vie à aider ses anciens camarades de combats marqués aussi bien physiquement que mentalement par la guerre. Eddie Ray Routh est l'un d'entre eux.
Le 2 février 2013, l'inconnu Eddie Ray Routh abat la Légende Chris Kyle.
Ce livre raconte le crime – et ses conséquences.
J'ai découvert le personnage de Chris Kyle à travers L'Homme qui tua Chris Kyle car je vous avoue que je ne suis pas certaine d'avoir entendu parler de lui, ou alors je ne m'en souviens pas ! Je n'ai pas non plus vu American Sniper, mais du coup ça m'a donné envie de le regarder si un jour j'en ai l'occasion.
J'ai donc lu ce roman graphique avec curiosité et je l'ai trouvé très intéressant. C'est presque un documentaire, l'histoire est bien découpée, les faits sont analysés, il y a des témoignages. Je l'ai dévoré et j'ai beaucoup aimé cet ouvrage.
J'ai apprécié le ton, les faits, les dessins, bref ce fût une très bonne surprise.
Que vous connaissiez ou non Chris Kyle, je ne peux que vous invitez à lire vous aussi cette BD, je lui mets cinq étoiles.
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Ceux qui ont vu le film de Clint Eastwood, "American sniper" se souviennent de cette dernière séquence extraite d'archives de la télévision US dans laquelle on voyait une foule amassée le long des routes, tels des spectateurs du Tour de France dans la montée de l'Alpe d'Huez, saluant le cercueil du héros national Chris Kyle abattu quelques jours plutôt dans un stand de tir par un autre vétéran de la guerre en Irak.
Tout comme le film de Clint Eastwood, la bande dessinée de Fabien Nury et Brüno revient sur le parcours de Chris Kyle, une fine gâchette qui, en guise de reconversion, est devenue un "soutien" pour des hommes qui comme lui ont perdu pied de retour à la maison, victimes du SSPT (le fameux syndrome de stress post-traumatique).
Dans ce livre en forme de documentaire, Fabien Nury raconte de manière très détaillée les dernières heures de la vie de Chris Kyle, avec, en parallèle, le portrait de son meurtrier, Eddie Ray Routh, lui-même un vétéran de la guerre en Irak mais qui, contrairement à Kyle, a sombré corps et âme dans la folie.
En fond, on redécouvre le portrait de cette Amérique d'aujourd'hui telle qu'on la connait, qui glorifie autant Dieu que les armes - à ce sujet, l'interview de la femme Kyle sur FoxNews vaut le détour.
On découvre aussi procès, là aussi hallucinant, qui oppose Jesse Ventura à la veuve de Kyle, ce dernier accusant son mari d'avoir menti à propos d'une bagarre dans un bar à Coronado en Californie où il aurait eu le dessus sur son adversaire.
Un bon complément au film "American Sniper", qui soit dit en passant, reste un des films les plus réussis de Clint Eastwood au cours de ces dernières années.
Lien : https://www.hop-blog.fr/lhom..
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Je ne connaissais pas Chris Kyle, si ce n'est de nom.
Je n'ai pas lu son livre, ni celui de sa veuve, et je n'ai pas vu le film de Clint Eastwood.
L'histoire a donc été une totale découverte pour moi (mais sur quelle planète est ce que je vis??).
Chris Kyle, donc, a été assassiné (comme l'indique le titre de cette BD) par un autre ex soldat atteint de PTSD.
Nury, qui nous sort décidément pas mal de pépites, s'est penché sur cette histoire afin de nous offrir cette BD qui tient plus du documentaire BD que de la BD divertissement.
Les faits sont repris de façon presque chirurgicale, les témoignages sont retranscrits et le tout est absolument passionnant.
Le dessin de Brüno est parfait en lui même et s'adapte magnifiquement à ce quasi-reportage.
Une fois la dernière page tournée, on reste un peu étourdi et, pour ma part profondément impressionné.
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Chris Kyle est outre-Atlantique une légende élevée au Panthéon de ses hommes et femmes qui marquent l'Histoire d'une nation. Chris Kyle est le meilleur tireur d'élite des Navy SEALS. le patriotisme aux États-Unis est quelque chose qu'ici en France nous ne considérons pas de la même manière.
Pour ma part c'est assez effroyable de considérer la valeur d'un homme, d'un héros par le nombre des personnes tuées en temps de guerre et autre (car oui il aurait tué sur le territoire américain, notamment après le passage de l'ouragan Katrina). Un homme assez déstabilisant qui sérieusement me fait froid dans le dos.


Cette bande dessinée retrace l'avant, le pendant et l'après l'assassinat de Chris Kyle et de son ami. La mise en bouche se réalise avec une succincte biographie de Chris Kyle. S'en suit par une rapide présentation d'Eddie Ray Routh menant au meurtre. Pour finalement se consacrer sur l'après au travers des média, du cinéma et de la veuve.


La bande dessinée en elle-même est assez stricte. Des bulles et des illustrations rigides aux couleurs sombres et dures. Des dialogues qui vont droit au but. Il y a très peu de mouvements dans les cases. Brüno fige ses illustrations dans le but peut être d'immortaliser les instants. le point de vue de Nury, le scénariste, est neutre. Il interroge surtout le lecteur au fil des pages. Il n'est pas question de faire l'apologie des armes à feu, de mettre en avant Chris Kyle et Eddie Ray Routh. Il se contente de délivrer l'information telle quelle.


C'est une histoire totalement hollywoodienne telle qu'aime les concevoir les américains et américaines. Il y a un tel engouement que s'en est déstabilisant.


Je dois vous avouer que je ne connaissais pas du tout ce fait divers mis certainement en avant d'une manière très efficace par Clint Eastwood au cinéma. Honnêtement, lire uniquement la BD, sans connaître un minimum est très frustrant. J'en viens à la conclusion que c'est une lecture idéale si vous avez au moins vu le film et/ou lu la biographie de Chris Kyle paru aux éditions Nimrod. Pour ma part cette lecture a éveillé ma curiosité et dans la foulée je me suis procurée cette biographie. La bande dessinée est une manière originale de mettre en avant ce fait divers mais il restreint trop les informations par sa forme.


L'HOMME QUI TUA CHRIS KYLE est sans contexte une excellente lecture aux caractéristiques qui m'évoquent la pure tradition américaine quant à la célébration de ses héros. Une lecture efficace et sans superflu.
Lien : https://lesmisschocolatinebo..
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Moi qui n'ai pas encore vu le film American Sniper dont j'avais beaucoup entendu parlé, j'ai lu avec grand plaisir L'homme qui tua Chris Kyle. Nous sommes sur de la bande-dessinée à la limite du documentaire et de l'enquête. Les dessins sont épurés mais explicites. L'ouverture sur des tombes au nombre des morts imputées au sniper Chris Kyle m'a tout de suite intéressée. Les auteurs retracent le meurtre de ce sniper, héros américain de la guerre en Irak, par un jeune paumé depuis son retour de zones de combat. A travers le déroulé des faits (selon les rapports de la police), les interviews dans les médias ou encore les interrogatoires, ce fait divers devient un portrait des Etats-Unis : ses héros célébrés et ceux qui tombent dans l'oubli, l'importance des armes et du lobby exercé, le traitement des vétérans. Une bande-dessinée très instructive sur l'Amérique profonde. #LHommequituaChrisKyle #NetGalleyFrance
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