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Les aventures de Jack Aubrey - D... tome 10 sur 10

Florence Herbulot (Traducteur)
EAN : 9782290384879
800 pages
J'ai lu (18/10/2023)
5/5   1 notes
Résumé :
Les cent jours - Pavillon amiral - Le voyage inachevé de Jack Aubrey

Napoléon s`est échappé de l`île d`Elbe ! Avec une escadre sous ses ordres, Jack détruit les navires que l`on construit pour l`ogre corse sur les rives de l`Adriatique et s`applique à empêcher l`intervention d`une force de mercenaires musulmans. Il est aidé en cela par son ami Stephen Maturin, qui tente d`échapper au profond chagrin dans lequel l`a plongé un drame familial... Réunis ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
"Le meilleur roman historique jamais écrit" : telle est la citation élogieuse du New York Time qui figure en bas de la couverture de chaque tome de la série "Les aventures de Jack Aubrey". Quand j'ai acheté le premier tome, j'ai pensé que cette louange devait être excessive. Maintenant que j'ai lu l'intégralité de la série (10 tomes chez J'ai Lu représentant les 21 volumes originaux de cette saga), je la partage complètement !

Au fil de plus de 7.000 pages au total, Patrick O'Brian nous immerge dans la vie de ses deux principaux personnages, Jack Aubrey, simple lieutenant de vaisseau dans les premières pages du tome 1, et Stephen Maturin, médecin, recruté par le premier comme chirurgien à bord de son navire - et par ailleurs espion au service de Sa Majesté britannique George III (essentiellement en raison d'une profonde détestation de Napoléon) - naturaliste enthousiaste et enthousiasmant.

L'intégralité de l'épopée se déroule sur une quinzaine d'années (de 1800 à 1815 environ, car rares sont les pages dans lesquelles Patrick O'Brian nous donne des dates précises) au cours desquelles nous parcourons toutes les mers du globe mais aussi certains territoires non maritimes.

Jack Aubrey, au fil des différents commandements qu'il est amené à effectuer et des différents navires qui lui sont confiés, nous fait découvrir aussi bien des rivages enchanteurs que des endroits terribles (tel l'épouvantable bagne australien de Botany Bay).

Avec lui, nous franchissons le Cap de Bonne Espérance et bien sûr le Cap Horn, affrontons les icebergs des 50è Hurlants, nous faisons secouer par les cyclones de l'Atlantique comme de l'Océan Indien, ou restons encalminés dans le Pot au Noir, sans oublier de monter à l'abordage des vaisseaux ennemis (en général français) ou des navires pirates.

Les excursions naturalistes de Stephen Maturin, qui ne cesse de réclamer à son ami Jack Aubrey qu'il veuille bien accoster telle ou telle terre afin d'aller y observer oiseaux, insectes ou plantes, nous amènent tour à tour dans le désert australien, la Cordillère des Andes ou les marais africains de Sierra Leone.

Nous rencontrons au fil des vagues des jonques chinoises, des praos polynésiens et mélanésiens, des baleiniers et des navires marchands de la Compagnie des Indes, et bien évidemment, les navires de guerre de Napoléon (plus quelques uns de la marine espagnole).

Mais Patrick O'Brian ne se contente pas de faire vivre mille et une aventures à ses héros. A travers son oeuvre on découvre, de manière extrêmement détaillée, la vie à bord des navires du XIXè siècle, l'extrême discipline demandée aux marins (et, ce qui peut nous sembler incongru, les uniformes dorés et galonnés portés par les officiers pour les repas), la méticuleuse propreté exigée sur le pont, les quantités de nourriture et de matériels embarqués pour les expéditions, les tenues des simples marins (qui cousent eux-mêmes leurs vêtements et portent leurs cheveux longs qu'ils se nattent mutuellement), la composition des repas du capitaine et des matelots.

On ne peut également qu'apprécier l'immense érudition de Patrick O'Brian en matière de connaissances naturalistes, qu'il nous transmet à travers le ravissement de Stephen Maturin quand ce dernier rencontre oiseaux, papillons ou plantes rares.

Nous passons aussi parfois du temps à terre, pour suivre l'évolution des aventures amoureuses et familiales de nos deux compères, et les tracas de Jack Aubrey avec ces messieurs de l'Amirauté comme avec ses créanciers.

Seule note négative de mon point de vue : le manque (dans les premiers tomes) de cartes décrivant les itinéraires suivis par Jack Aubrey et ses équipages, et l'absence totale de lexique maritime (Patrick O'Brian utilise des termes très techniques) et d'illustrations des différents types de voiliers et de leurs gréments. Au vu du nombre de pages que compte chaque volume (le plus court fait 768 pages et le plus long en compte 1152), une demi-douzaine de pages d'illustrations et une dizaine de pages de lexique n'auraient pas pesé beaucoup sur la pagination totale du livre.

Ce bémol excepté, je ne peux que vous engager à découvrir cette oeuvre fabuleuse qui vous emmènera tour à tour en mer Baltique ou en mer Rouge, à Boston comme à Java, aux Kerguelen ou à Malte, en passant par Hawaï, Recife et les Galapagos.

En ce qui me concerne, je suis tellement enchantée du voyage, qu'après un bref intermède - deux polars et un roman d'Alexandre Dumas - je viens d'entreprendre la relecture de toute la série ...

J'entends Jack Aubrey s'écrier qu'il faut faire vite et profiter de la prochaine marée, venez mettre sac à bord !
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