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sur 1036 notes
Judith et Hamnet jouent dans la cour avec des chatons. Judith se sent malade, elle rentre dans la maison. Inquiet, Hamnet part chercher du secours, mais la seule personne qu'il rencontre, c'est John, son grand-père. Il s'efforce alors de trouver le médecin, absent lui aussi. Une femme lui a ouvert la porte, elle lui pose quelques questions : fièvre ? Bubons ? Elle le chasse en lui promettant que le médecin ira chez eux dès que possible.

Maggie O'Farrell propose une interprétation de la vie de Shakespeare pleine d'émotions. Elle a conservé le peu de choses que l'on sait de Shakespeare, souvent grâce à l'état civil ou grâce à des documents notariés. Et elle remplit joliment les vides. J'ai néanmoins regretté une fin un peu abrupte.
Les descriptions ressemblent à des tableaux dans lesquels on rentre pour suivre cette vie familiale.
Un livre que j'ai beaucoup aimé.

Lien : https://dequoilire.com/hamne..
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Dès les premières pages j'ai été happée par l'univers de Maggie O'FARRELL, par son récit aux allures de contes, comme une vieille légende racontée au coin du feu, entre mythe et réalité. J'y ai même trouvé un petit côté Celte.Un univers onirique qui se heurte violemment à la cruelle réalité du monde. Il y a quelque chose de particulier dans sa façon d'entrelacer un univers doux plein de rêverie avec la part la plus cruelle du monde réel. C'est comme faire danser un ange avec un démon.
La construction m'a également beaucoup plu : le présent et le passé s'entremêlent habilement nous permettant de mieux cerner les personnages à travers leurs histoires familiales respectives.

Hamnet c'est l'histoire de 2 familles, des relations parents enfants, femme et époux, c'est une histoire d'amour entre 2 êtres atypiques, d'amour fraternel, de colère, une histoire de deuil, de peur, de courage. Hamnet c'est une ambiance, un univers, un autre temps…

Si l'ambiance du livre m'a complètement séduite, les personnages ne sont pas en reste. J'ai eu un vrai coup de coeur pour Agnès. Un personnage clef, plein de grâce et de force, indomptable guidée par son instinct plus que par la raison. Une femme intelligente, dotée d'un petit truc en plus : elle voit, elle sent, elle devine. Un don qui est à la fois une bénédiction et une malédiction. Un lien fort l'uni à la nature. Celle ci est d'ailleurs très présente dans le récit et en deviendrait presque vivante.

Agnès est la femme de William Shakespeare (dont le nom n'est jamais évoqué dans le livre) et la mère de 3 enfants Hamnet et Judith, les jumeaux, et Susanna l'aînée. Trois beaux enfants sur lesquels Agnès veille comme une louve veille sur ses petits mais la mort rôde et attend son heure. Agnès le sait elle le sent et elle a décidé d'engager une lutte sans merci avec la grande faucheuse.
Et puis il y a Joan, John, Mary, Bartholomew (un personnage taiseux et entier comme je les aime) , Edmond, … des personnages nombreux, tous finement travaillés et uniques.

Il y a la plume de Maggie O'FARRELL envoûtante et fluide qui nous guide jusqu'à la dernière ligne sans jamais nous lâcher et que l'on regrette une fois la dernière page tournée.

Merci beaucoup à Babelio et aux éditions Belfond pour ce beau cadeau arrivé qui plus est le jour de mon anniversaire !
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« Etre ou ne pas être, telle est la question »
Ce vers célèbre de William Shakespeare, traitant de la mort, est issu de la pièce « Hamlet ».
Shakespeare a eu un fils appelé « Hamnet », qui est en fait le même prénom que « Hamlet ».
Ce petit garçon est mort à l'âge de onze ans, et nombre de critiques se sont efforcés de retrouver dans les pièces de Shakespeare, notamment dans « Hamlet » des traces du deuil de son père.

Maguy O'Farell, elle, a laissé chanter son imagination et a posé sur cette histoire la broderie de ses mots délicats, empreints de psychologie et de féminité.
Féminité, oui, il s'agit surtout de cela ici : William Shakespeare, qui n'est d'ailleurs jamais nommé par son nom, n'apparait que rarement, en creux pourrait-on dire.
C'est son épouse Agnès qui nous dévoile le secret de son coeur. Coeur de maman avant tout, mais aussi coeur d'épouse et de femme attentive aux autres, au regard aigu, aux dons de guérisseuse par les plantes. C'est elle qui poussera son mari à partir à Londres, à trouver sa voie et à se réaliser. C'est elle qui prendra soin de ses enfants, des abeilles et des arbres.
C'est elle qui, par son amour infini, abordera les rives du deuil absolu, celui de la perte d'un enfant.

L'auteure nous murmure le chagrin ultime. Mais ce drame personnel est intimement relié à la collectivité, car elle détaille la vie à la fin du 16e siècle : les marchés, l'artisanat – dont la ganterie, puisque le père de Shakespeare est gantier et que la famille habite juste à côté -, le travail dans les fermes, les moyens de locomotion et de communication fastidieux, l'habitat, le théâtre à Londres, et aussi LA maladie redoutée par tous : la peste bubonique.

Une construction binaire passé/présent nous emmène donc à travers une dizaine d'années ou un peu plus, et nous ballote sans répit de la mort à la vie, de la vie à la mort, car toujours, la naissance, la souffrance, le mariage, le deuil, le travail nous ramènent à notre condition humaine.
« Etre ou ne pas être, telle est la question ». Eh oui.
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La jeune femme a l'oiseau ? Elle n'a pas d'oiseau ? le précepteur croise leur regard déconcerté. Il reçoit le faucon. Les poules sont bien des oiseaux. Il y avait bien eu une mère Elle enfouissait son visage. Un Martin-pécheur . Son frère un grand garçon aux grands yeux étonnés. Deux poupées identiques. Vous n'êtes pas ma mère ? Traduit par Sarah Tardy. Les couleurs du dehors heurtent son visage . le bleu lapis du ciel. le vert virulent. Au plus mal.
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Je remercie Babelio et les éditions Belfond pour le roman « Hamnet » de Maggie O'Farrell, reçu à l'occasion d'une masse critique spéciale.
Après « L'étrange disparition d'Esme Lennox » et « I am I am I am » que j'avais beaucoup appréciés, ce fut pour moi un réel plaisir qu'on m'offre la possibilité de poursuivre ma découverte des romans d'O'Farrell.
Que le titre de ce dernier roman ait la sonorité proche de l'une des plus grandes tragédies de Shakespeare n'est pas du tout fortuit. Hamnet était en effet le fils de Shakespeare, mort en 1596, à l'âge de 11 ans.
Et comme beaucoup d'autres ont pu l'être, l'auteure irlandaise, intriguée par la similitude entre le prénom du fils et la célèbre pièce de théâtre (dont la 1ère représentation de la tragédie aurait eu lieu entre 1598 et 1601), en a tiré une histoire romancée. Si le dramaturge a pu être inspiré par d'autres oeuvres ou légendes pour écrire cette pièce, on peut tout autant imaginer que cette oeuvre théâtrale est en partie un hommage à son fils défunt.
Avant de commencer ce récit, je n'ai pas résisté à l'envie d'aller fouiller un peu dans la biographie de William Shakespeare pour dénicher les (rares) informations sur sa famille ou sur la mort de son fils (dont la cause de l'épidémie de peste reste hypothétique).
William est le fils d'un gantier de Stratford-Upon-Avon. le renom de ce dernier est un peu en berne (mais il n'en est rien pour son côté buveur, violent et arnaqueur).
Une des hypothèses émise est que le jeune William va rencontrer sa future femme Agnès (ou Anne) Hathaway alors qu'il est précepteur et entretenir alors avec elle une liaison secrète. On sait en effet qu'ils vont se marier rapidement en 1582 (William n'ayant que 18 ans), car Agnès attend un enfant. le couple aura 3 enfants : Susanna née en 1583 et les jumeaux Hamnet et Judith nés en 1585.
On sait également qu'en 1592, une épidémie de peste se déclare et Shakespeare doit quitter Londres, du fait de la fermeture des théâtres (Ici, toute ressemblance avec notre période actuelle est purement fortuite…)
L'auteure a commencé à tisser une toile autour de la mort d'Hamnet en remontant jusqu'à l'origine, à savoir la rencontre entre Shakespeare et sa femme. L'histoire imaginée par O'Farrell alterne entre 2 périodes : celle de la rencontre entre le jeune Shakespeare et sa future femme, leurs premières années de leur mariage et celle plus sombre annonçant la disparition d'Hamnet.
Et pour une fois, ici, Shakespeare est seulement William, pour ne pas dire seulement le mari d'Agnès. Car, dans ce roman, c'est surtout le personnage d'Agnès qui est mis en avant. Déjà, par la nature autoritaire du père, William est plutôt un adolescent effacé. Plus tard, il brillera par ses absences prolongées du fait de son travail de dramaturge nécessitant de résider à Londres. Au point que j'ai parfois eu du mal à me représenter Shakespeare dans les traits de William. M'attendant à ce que l'homme célèbre soit au-devant de la scène, j'ai fini par trouver qu'il manquait d'envergure comparée à sa femme, tel un spectre au sein de sa famille.
L'amour entre les deux jeunes gens ne fait pas de doute (au moins dans cette histoire). Elle est charnelle, presque fusionnelle. William est très attiré par la beauté et la singularité de cette jeune femme. Tous deux sont attentionnés l'un vis-à-vis de l'autre (avant que le théâtre ne prenne tout le temps du dramaturge).
Agnès est une jeune femme différente des autres depuis son enfance. Elle a des dons de voyance, elle pratique l'apiculture et l'herboristerie et aime tout ce qui est en rapport à la nature. Ses particularités ajoutées à sa beauté et à sa nature solitaire font qu'elle est souvent rejetée jusqu'à être parfois considérée comme une sorcière. de par sa sensibilité aigüe, la mort de sa mère alors qu'elle était jeune (et pour avoir subi les animosités de ses belles-mères – la seconde femme de son père, puis de la mère de son mari), elle aime les membres de sa famille -son mari, ses enfants et son frère- au plus profond de sa chair.

Par une description minutieuse, Maggie O'Farrell a su recréer l'ambiance de l'époque et cette période d'épidémie. Et si le style d'écriture m'a parfois dérouté dans la première partie du roman, elle a ensuite réussi à m'embarquer grâce au personnage intéressant d'Agnès.
Sa façon quasi sensorielle de nous raconter les évènements l'est plus encore lorsqu'elle fait le portrait d'Agnès. Nous nous sentons physiquement proche de la jeune femme au point d'avoir la sensation de se retrouver en plein coeur de ses intuitions, ses interrogations, ses émotions. Au fil des pages, on éprouve un attachement de plus en plus vif pour cette femme hypra sensible, douce, ayant parfois des intuitions difficiles à gérer. A travers cette histoire, Maggie O'Farrell nous offre vraiment un beau portrait de femme.
Ce roman nous confirme, s'il en était encore besoin, ses qualités de conteuse. Et si l'histoire racontée n'est pas biographique ; si certains faits sont peut-être loin de la réalité (la connaitrons-nous avec certitude un jour ?), l'histoire d'amour entre les deux jeunes gens et surtout les personnages d'Agnès et Hamnet sont si émouvants qu'on a envie d'y croire, ne serait-ce que le temps d'un roman.


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Deux lectures coup de coeur sur trois livres, c'est rare et avec la découverte de deux auteurs en prime !

Nous sommes partis en 1596 en Angleterre dans ce que nous allons deviner être la famille de Shakespeare sans que lui-même ne soit jamais nommé autrement que “le fils ainé”, “le précepteur de latin”, “le père” ou “le mari” !

Le pivot de l'histoire est Agnes son épouse, à la personnalité indépendante et rebelle, intuitive, limite devineresse, marginalisée par la ville où ils habitent.

Maggie O'Farrell nous immerge dans leurs vies, avec la relation violente et malsaine du père de Shakespeare, de plaisirs en douleurs jusqu'à la création de la pièce Hamlet et à aucun moment il n'est permis d'en sortir !

Les mots nous collent à la peau et à l'histoire et c'est brillant, violent, délicat, émouvant !!!

J'ai adoré ! A lire absolument ! Et comme pour tout livre que j'ai particulièrement aimé, je ne sais pas comment l'exprimer !

#MaggieOFarrell #NetGalleyFrance

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Hamnet nous emmène dans les dernières années du 16ème siècle, à l'époque où Shakespeare est encore un jeune homme, qui ne sait pas quoi faire de sa vie entre un père tyrannique et violent et les leçons qu'il donne en tant que précepteur. Celles-ci vont lui donner l'occasion de rencontrer Agnès, jeune femme libre et sauvage, qui va devenir sa femme. Mais ce livre n'est pas l'histoire de l'écrivain, c'est avant tout l'histoire d'une femme.
Agnès est différente : elle est libre, insolente, près de la nature. Elle accorde peu de prix aux convenances et vit selon ses principes. Elle a un don, qui lui permet de deviner parfois le futur, de déceler ce qui ne va pas chez les autres. Elle est attentive au bien de chacun et aime la nature dont elle utilise les propriétés pour soigner. Elle sera d'autant plus anéantie par la mort de son enfant qu'elle pense qu'elle aurait dû la prévenir.
L'auteure nous décrit en parallèle en alternant les chapitres, la période heureuse, début de la vie commune d'Agnès et de son mari, et la maladie qui va emporter Hamnet en moins d'une journée.
L'écriture est belle, poétique et précise à la fois. Elle nous emporte et s'adapte à ce qu'elle décrit. le rythme peut devenir très rapide lors du récit de la propagation de la peste ou très lent lors par exemple de la description de la toilette de l'enfant mort. C'est un livre que l'on a presque envie de lire à haute voix pour savourer le plaisir de ces pages. Les descriptions sont nombreuses, imagées, nous permettant sans problème de s'immerger dans cette époque. L'auteure excelle aussi à décrire les rapports entre les personnages, les hiérarchies à l'intérieur d'une famille. C'est fait par petites touches, subtilement.
L'émotion est là à chaque page. On ressent parfaitement les sentiments éprouvés par chacun des personnages : la crainte du patriarche colérique, l'amour entre les deux époux, la force de l'amour maternel, la douleur immense de la mort d'un enfant, le deuil presque impossible entaché de culpabilité.
Ce roman me conforte dans tout le bien que je pensais déjà de cette auteure : elle écrit magnifiquement. J'ai eu l'immense chance de recevoir ce livre dans une masse critique privilégiée (elles portent bien leur nom). Merci à Babelio et aux éditions Belfond pour ce partage.
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Ne m'étant jamais vraiment penchée sur la biographie de William Shakespeare, je ne me l'imaginais pas marié.
Et pourtant, c'était bien le cas. L'illustre dramaturge londonien avait femme et enfants. de son épouse Anne Hathaway, il eut trois enfants : Susanna, puis des jumeaux Hamnet et Judith.
Un de ses enfants mourut à l'âge de 11 ans. On ne connait pas les causes. La peste, peut être ?

Il ne fallait pas plus que cette supposition pour que Maggie O' Farrell laisse libre cours à son imagination et couche sur le papier cette belle histoire. Qui ne se veut en aucun cas être une biographie de Shakespeare mais plutôt le portrait d'une femme du 16eme siècle en prise avec les affres de l'amour et du deuil.
L'auteure fait d'Anne Hathaway un personnage très attachant et digne d'intérêt.
Agnes ( c'est ainsi que choisit de la nommer l'auteure) est une jeune femme différente des autres. Un peu sauvage, un brin visionnaire, ayant une solide connaissance des plantes médicinales, elle tombe amoureuse de William, le jeune précepteur de ses demis-frères.
C'est elle qui forcera le destin pour faire de cet homme, jugé comme un bon-à-rien, son époux.

On sait ce qu'il advint plus tard de son "bon-à-rien" de mari...Son destin à elle fut tout autre car elle ne suivra jamais William et restera dans leur campagne natale à Stratford loin de l'agitation londonienne.
C'est cette histoire qui nous est contée ici. Celle d'une femme courageuse abandonnée par son mari, qui devra faire face à la pire des choses qui puisse arriver à une mère : le décès d'un de ses petits.
Et si ce roman s'appelle Hamnet, c'est aussi parce qu'il se pourrait que son père se soit inspiré de lui pour écrire l'une de ses plus célèbres pièces !
Mais, si vous voulez en savoir plus , je vous conseille de le lire jusqu'à la fin...

Un roman intime, subtile et passionnant !

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Maggie o'Farrell s'est littéralement inspirée de la courte vie du fils nom moins célèbre de William Shakespeare : Hamnet.

Cet enfant dans l'Angleterre du XVIè siècle va vivre une aventure assez exceptionnelle. Jumeau de la petite Judith, il va d'un tour de passe passe tromper la mort.

Sa soeur sera donc sauvée de cette terrible maladie venue de si loin, la peste. Agnès sa maman qui est une femme bouleversante, remarquable, vraie, qui sait, entre autre, lire les corps souffrant comme les âmes agitées ne peut admettre ni comprendre comment son fils est mort, alors que tout semblait aller pour lui quand elle était toute vouée au soin de sa fille. Elle ne s'en remettra jamais. le cherchant jour et nuit dans cet autre monde, celui des esprits qu'elle voit et côtoie. Jusqu'au jour où sa belle mère lui annonce que son mari, comédien à Londres où il vit depuis de longues années, vit un succès tout particulier avec une tragédie mis en scène du nom de Hamlet.

Ce roman est époustouflant ! Tout est là pour séduire le lecteur. La plume de l'auteure est sensible, juste, trouvant les mots pour décrire la beauté maternelle, de la vie à la mort nous captivant du début à la fin.
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La plume de Maggie O'Farrell nous offre un roman d'une beauté saisissante. Bien qu'il s'agisse d'une fiction L'auteure s'est " efforcée, autant que possible,de coller à la réalité historique et aux connaissances dont nous disposons sur le véritable Hamnet et sa famille." C'est à dire sur le fils de Shakespeare mort alors qu'il n'était qu'un enfant, offrant sa vie à la Faucheuse pour sauver celle de sa soeur jumelle adulée. En jouant avec le temps, Maggie O'Farrell nous conte véritablement une fable d'amour entre Shakespeare et Agnès qui deviendra sa femme, et le déchirement dramatique qui s'accomplit à travers le deuil de leur fils. le tourment des personnages est décrit avec une force et une justesse des sentiments qui inspirent admiration et respect. J'ai été sidérée par le pouvoir des mots de L'auteure qui m'ont emportée dans l'histoire incroyablement riche de cette famille mais aussi dans une émotion profonde. J'ai été envoûtée par le personnage d'Agnès, éprouvée par la souffrance de chacun des membres de cette famille, éblouie par le talent de L'auteure pour composer le scénario et le déroulement de cette histoire. Elle fourmille de milles détails qui donnent sa richesse au récit tant dans le fond que la forme mais en dévoiler davantage serait égoïste ! Je remercie de tout coeur Babelio et les éditions Belfond pour ce magnifique ouvrage.
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