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ABC Warriors : Mek Files tome 1 sur 3
EAN : 9781781082584
304 pages
2000 AD Graphic Novels (08/05/2014)
4/5   1 notes
Résumé :
Starting from the strips' very beginning, this hardback collection is a start of a new series collecting up the complete A.B.C. Warriors stories in a highly collectable format. This is the same size as the sell-out hardback Volgan War series! This first volume collects the material from the unavailable Mek-nificent 7 and Black Hole volumes, along with additional material and colour reproduction.
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Ce tome comprend les épisodes des ABC Warriors parus les progs (numéros) du magazine hebdomadaire britannique 2000 AD suivants : 119 à 139, 555 à 566, 573 à 581, en 1979, puis en 1988. Tous les scénarios ont été écrits par Pat Mills. Aux dessins, se succèdent Brett Ewins, Carlos Ezquerra, Dave Gibbons, Brendan McCarthy, Kevin O'Neill. L'histoire intitulée The Black Hole (21 épisodes) a été dessinée par SMS et Simon Bisley. Pour bien comprendre qui sont Hammerstein et Ro-Jaws, il vaut mieux avoir lu Ro-Busters: The Complete Nuts and Bolts Vol. I & Ro-Busters: The Complete Nuts and Bolts Vol. II , car Pat Mills n'est pas adepte des résumés en cours d'histoire. du coup pour pouvoir saisir quelques références, le lecteur a intérêt à avoir lu les épisodes des Ro-Busters.

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- ABC Warriors: Meknificent Seven - Hammerstein emmène plusieurs ex ABC Warriors sur le site de la dernière bataille contre les Volgans. Lors de la guerre contre les Volgans, 100 millions de robots ont trouvé la mort. Hammerstein était alors le commandant d'une unité d'ABC Warriors : A pour Atomique, B pour Bactériologique et C pour Chimique. Il se battait aux côtés de Joe Pineapples et Happy Shrapnel, 2 autres ABC Warriors. le récit se déroule ensuite pendant la guerre contre les volgans, dans les années 2080. Hammerstein a attiré sur lui l'attention du colonel Lash, un militaire humain, qui lui assigne des missions. La première s'avère être un test qu'il accomplit avec Happy Shrapnel et Joe Pineapples. Hammerstein ayant fait ses preuves, le colonel (qui reste dans l'anonymat) lui confie d'autres missions qui consistent à recruter d'autres Guerriers ABC, un par un.

Hammerstein et ses 2 compagnons doivent commencer par recruter Mongrol, un robot qui ne reconnaît que la force et qui se bat pour retrouver Lara, une jeune fille qui l'a reconstruit alors qu'il n'était plus qu'une tête sans corps. La recrue potentielle suivante sort de l'ordinaire puisqu'il s'agit de Deadlock, le grand sorcier de l'ordre des chevaliers martiaux. À cette occasion, Hammerstein explique à ses compagnons ce qu'est cet ordre et comment ces chevaliers se battent avec la puissance de leur esprit. La recrue suivante est en train de perpétrer un massacre d'innocents : il s'agit d'un gradé dans l'armée robotique des Volgans, appelé Blackblood. Il ne reste plus qu'à recruter le robot indestructible Steelhorn qui prend le nom de The Mess, après un petit accident. le colonel Lash se révèle alors aux 7 ABC Warriors et leur indique leur mission : se rendre sur Mars qui a été terraformée et colonisée, pour éviter le massacre des civils dans la guerre que se livrent les entreprises minières.

ABC Warriors est une série qui a passé l'épreuve du temps, avec des changements réguliers dans la composition de l'équipe de robots, avec des illustrateurs de niveau différents, mais souvent très bons, et même excellents, et toujours le même créateur pour guider leur destinée, à savoir Pat Mills. En 2013, ils sont même retournés sur Mars : ABC Warriors: Return to Mars , illustré par Clint Langley. Dans ce premier tome de l'intégrale, le lecteur assiste donc à la constitution de l'équipe, pratiquement un robot à la fois. Pat Mills commence par un épisode prologue (dessiné par Kevin O'Neill) pour rappeler que ces robots ont servi dans les guerres Volgan et que nombre d'entre n'en sont jamais revenus. L'invasion des Volgans s'est fait en deux temps, ayant débuté en 1999 en Angleterre, avant de s'étendre des décennies plus tard aux États-Unis. Il s'agit d'un événement que l'on retrouve dans d'autres séries de 2000 AD, mais qui a été extirpé de la continuité de Judge Dredd. Tout commence avec Invasion! . le début de la série ABC Warriors revient donc en arrière par rapport à Ro-Busters avec cette mission rassemblant progressivement les ABC Warriors et dont le titre évoque le film Les Sept Mercenaires (1960, The Magnificent Seven) de John Sturges.

Pat Mills utilise une approche un peu déroutante pour caractériser ses robots. Il s'agit donc d'êtres mécaniques dotés d'une programmation qui leur permet de formuler des pensées indépendantes. de ce fait en fonction des spécificités de leur programmation, de leur spécialisation dans la guerre, de leur morphologie (les caractéristiques physiques de leur corps), ils acquièrent des expériences différentes, ce qui induit le développement d'une forme de personnalité propre à chaque robot. le scénariste insiste bien sur le fait qu'aux yeux des humains, il ne s'agit que d'objets dont la fonction première est d'être sur le champ de bataille à la place des êtres humains. le lecteur retrouve donc parfois comme un écho déformé des thèmes que Mills a pu aborder dans la série Charley's War dessinée par Joe Colquhoun. À partir de ce postulat, il écrit des histoires mêlant science-fiction et guerre. Il s'amuse bien avec les différents robots, leur donnant à chacun une histoire personnelle et des capacités de plus en plus étranges.

Le lecteur garde à l'esprit que la personnalité et les capacités spécifiques de chaque robot découlent de la manière dont il a été fabriqué et programmé. Il ressent très vite une forme d'empathie pour la grosse brute qu'est Mongrol, apitoyé par son attachement à Laura, consterné par son manque de capacité de réflexion. Il sourit quand il comprend que Deadlock fait partie d'un ordre dont la mission a amené les robots qui le composent à développer des capacités surnaturelles. Mills s'amuse à pousser la logique jusqu'au bout, en estimant que l'obstination de ces robots particuliers a pu leur permettre d'acquérir des capacités mentales inaccessibles aux êtres humains normaux, a pu leur permettre de faire de l'art du tarot divinatoire une véritable science. le scénariste fait se rejoindre la plus haute technologie et la magie ou la sorcellerie, dans un raisonnement logique. Dans un autre ordre d'idée, le lecteur éprouve des difficultés à concilier le dégoût qu'il peut éprouver à l'encontre de Blackblood, de sa fourberie et de sa cruauté, et du fait que ce robot ait développé ses caractéristiques du fait de sa programmation, quasiment sans volonté propre.

En parallèle, le lecteur ressent la maîtrise que Pat Mills a des récits de guerre. Il ne porte pas aux nues la valeur guerrière, le courage dans la bataille, la virilité à triompher de son adversaire. Comme à son habitude, il met en avant le coût en vie humaine, l'inhumanité de régler ses problèmes par des conflits de grande envergure. Il met donc en scène des soldats sacrifiés par leur commandement, des individus littéralement formatés pour tuer sur les champs de bataille, des personnes à l'esprit simple embrigadées et endoctrinées pour donner la mort au nom d'individus qui ne mettent jamais les pieds sur un champ de bataille. Il met également en scène les populations devant survivre dans des villes dévastées par la guerre, les civils pris au milieu d'un conflit ouvert (le massacre de Bougainville), les populations indigènes qui voient arriver des colons qui se battent sur leur territoire, ou encore les profiteurs que sont les marchands d'arme. le lecteur apprécie la conscience politique de Pat Mills qui transforme un récit de guerre en une analyse décillée du prix à payer par les individus pris dans le conflit, civils comme militaires.

Bien sûr, ces épisodes sont dans la continuité graphique des épisodes des Ro-Busters puisqu'il s'agit pour partie des mêmes artistes. Cependant le lecteur ressent une évolution dans les pages. Il ne s'agit plus uniquement de pages parfois un peu appliquées avec des cases aux angles aigus pour en augmenter l'agressivité. Dans le prologue, les dessins de Kevin O'Neill laissent déjà transparaître son humour grinçant, en particulier dans les coups massifs portés par les robots, et les dommages occasionnés. Les dessins de Brendan McCarthy sont encore assez sages par rapport à ce qu'il fera dans la suite de sa carrière, mais le lecteur découvre déjà quelques cases surréalistes que ce soit Happy Shrapnel en robe ou le masque à maille métallique d'Old Horney. Ses dessins gagnent en psychédélisme pour les épisodes 127 et 128, consacrés à Steelhorn, dans lesquels McCarthy se lâche plus.

Mick McMahon n'a pas encore complètement versé dans l'exagération des formes et les contours anguleux qui seront sa marque de fabrique, mais le langage corporel des humains est déjà grotesque et le lecteur voit la souffrance et l'angoisse dans les postures des civils du massacre de Bougainville. Il donne des corps de plus en plus mécaniques aux guerriers ABC au fur et à mesure des épisodes qu'il dessine, les éloignant de tout semblant d'humanité, de vraies machines. Dave Gibbons n'a pas encore atteint sa complète maturité et ses dessins précis sont encore un peu chargés à la lecture. Pour l'épilogue, le lecteur retrouve Kevin O'Neill le temps de 3 pages. Des angles inattendus commencent à apparaître dans les contours des formes, conférant une dimension monstrueuse et outrageuse à tout ce qu'il dessine.

Cette histoire des ABC Warriors permet au lecteur de découvrir comment s'est constitué l'équipe, et de faire connaissance avec la majorité des Guerriers ABC. L'intrigue reste un peu trop linéaire et éparpillée au gré de l'inspiration du moment. Les artistes appartiennent tous au haut du panier, mais ils sont encore en phase de transition entre les conventions graphiques établies du magazine 2000 AD, et leur personnalité graphique définitive. Loin d'être une lecture pesante et obligatoire pour découvrir ce pan de l'histoire des comics britanniques, cette histoire se découvre avec plaisir et recèle à chaque épisode des moments poignants. 4 étoiles.

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- ABC Warriors: The black hole (progs 555 à 566, 573 à 581, 1988) - Pendant la période classique de l'histoire de Terra, l'empereur Zalinn a fait construire un trou noir / blanc sur la planète elle-même. Cette installation a permis aux humains de se rendre partout dans l'univers et de conquérir planète après planète. Plusieurs villes se sont bâties autour et à proximité du bypass trou noir, dont Necropolis la ville mausolée, et Agartha, la ville éternelle. Mais comme toute civilisation, celle-ci a fini par décliner quand un empereur (Thano, troisième du nom) a accepté les mariages inter-races, entre humains et extraterrestres. Il faudra attendre l'ascension de Tomas de Torquemada pour que la race humaine regagne de sa pureté, freiné dans son élan par Nemesis le sorcier. Dans les affrontements qui s'en sont suivi, le fils de Nemesis a détruit le poste de contrôle du trou noir, déclenchant une contamination par les radiations de milliers de planète à travers la galaxie. Afin de réparer les dégâts, Nemesis a dépêché les ABC Warriors : Hammerstein, Joe Pineapples, Ro-Jaws, Blackblood, Mongrol et Mek-Quake. Ils doivent traverser un labyrinthe de conduites appelées les déchets du temps pour atteindre le poste de contrôle au coeur du trou noir.

Joe Pineapples, Hammerstein et Blackblood ont pris place sur le dos de Mek-Quake (ayant une forme de tank avec une tête sur un long cou), et Mongrol porte Ro-Jaws sur son épaule. Hammerstein constate qu'ils ne sont que 6, Deadlock étant resté sur Mars. Alors qu'ils progressent ainsi en volant dans un tunnel, ils sont attaqués par un gang de psycho-bikers dont une femme s'appelant Terri. Alors qu'ils se fraient un chemin en tuant les psycho-bikers sur leur chemin, ils sont observés par une silhouette encapuchonnée, se tenant un peu à l'écart. Il s'agit de Deadlock revenu pour les aider, afin de préserver l'existence de la galaxie. Alors qu'ils continuent de s'enfoncer dans les tunnels, ils se heurtent aux Mekaniks, les gardiens des tunnels de maintenance du trou noir / blanc.

Attention ! la série passe en hyper-espace. Il s'est donc écoulé près de 10 ans entre la parution de The Meknificent Seven et cette nouvelle histoire, et ça se voit. Pour commencer, le lecteur doit s'accrocher : en moins de 2 pages, Pat Mills effectue un résumé hypercompressé de la situation, du développement de ce trou noir / blanc, de l'existence de Tomas de Torquemada et du lien qui unit Nemesis the Warlock aux ABC Warriors. Si l'attention du lecteur faiblit ne serait-ce qu'une seconde pendant ces 2 pages, il perd complètement pied et doit recommencer depuis la première case. En outre, les ABC Warriors ont croisé la route de Nemesis dans sa propre série, voir The Complete Nemesis the Warlock: Bk. 2 . En fait, le lecteur est censé être déjà accoutumé aux ABC Warriors, parce que la présentation très orientée qu'en fait Deadlock ne suffit pas à comprendre ce que sont ces personnages. Ensuite, il doit disposer d'un peu de références concernant Nemesis et son histoire, car il y sera fait allusion dans le dernier tiers du récit, en particulier pour l'ennemi Monade. Enfin, il vaut mieux que le lecteur soit aussi familier de ce mode de transport lié au trou noir / blanc (apparu également dans la série Nemesis), et à Terra, car les rappels sont plus que succincts et guère explicatifs.

Il est possible que le lecteur ait été attiré par l'association de Simon Bisley avec Pat Mills, les auteurs de Sláine: The Horned God , l'aventure la plus connue (à juste titre) de ce barbare, leur collaboration suivante après la présente histoire. En outre, Pat Mills ne tarit pas déloge sur SMS, l'autre artiste ayant dessiné 8 des 21 épisodes de cette histoire. Celle-ci est en noir & blanc du début à la fin, le lecteur ne retrouve donc pas les peintures de Bisley. Par contre, ça décoiffe dès la première page, avec une approche outrée et non conventionnelle. le major Savard regarde le lecteur droit dans les yeux, sans raison apparente, en second plan des individus sont en train de se tirer dessus dont 2 avec ce qui semble être un casque de footballeur américain sur la tête.la représentation du trou noir / blanc est tellement géométrique qu'elle en devient abstraite. le représentation d'Arghata n'a pas de logique, autre qu'un impact esthétique. Thano le troisième a pris une pose lascive sur trône métallique en forme de squelette d'extraterrestre… et ce n'est que la première page. Dans la deuxième page, Torquemada prend la parole devant un bouquet de micros avec un air dément, Nemesis dresse son épée ensanglantée comme un pénis monumental, les 6 ABC Warriors défient le lecteur droit dans les yeux. Celui-ci a l'impression de plonger dans un numéro de Métal Hurlant illustré par un artiste spécialisé dans la science-fiction métallique et déviante.

Simon Bisley ne fait pas montre de beaucoup de patience pour les décors. La majeure partie des cases dispose d'un fond blanc uni, ou alors d'un fond noir uni, le plus souvent sans aucune trace d'un élément de décor. de temps à autre, il se souvient le temps d'une case que le récit est censé se dérouler dans des tunnels, et il rétablit une sorte de perspective avec 3 traits, ou une porte. Il s'investit un peu plus quand il faut dessiner un accessoire indispensable à l'action, comme la presse à robot avec déchiqueteur, ou les parois d'un tunnel, ou encore les bécanes métalliques des psycho-bikers ou de Deadlock. Pour ces accessoires de décors là, le lecteur peut alors contempler des formes torturées, mélange de courbes sensuelles et d'angles agressifs, rutilant de partout. La bécane de Deadlock défie l'entendement avec un ski à la place de la roue avant, mais une vraie roue à l'arrière, et une crinière sur la figure de proue aux dents acérées. C'est un fantasme de Hell's angel de l'espace, cyberpunk avant l'heure.

Le lecteur se délecte tout autant des différents accessoires des personnages, à commencer par la carapace métallique des robots, aux formes sensuelles et froides. Il découvre l'accoutrement de barbare baroque de Deadlock, avec cape finement brodée et déchiquetée, épée trop longue à la lame bifide et ébréchée, coutelas dans un fourreau richement décoré, épaulettes métalliques décoratives et énormes, etc. Bisley refuse de se laisser contraindre par la vraisemblance ou la praticité, il transforme les personnages en des fantasmes barbares et technologiques, pleins de fougue et de morgue. En dernière page du premier épisode, le lecteur découvre un dessin d'Hammerstein en pleine page se tenant sur un monticule de cadavre, étranglant un ennemi à ses pieds d'une main, et défouraillant avec une énorme arme à feu de l'autre main. Dans l'épisode suivant, il en prend plein les mirettes avec un portrait en pied de Joe Pineappales tenant un fusil au canon démesurément long et ajustant son tir. 2 épisodes plus loin, il voit Terri en pleine action, une femme bodybuildée comme une Miss Univers, qui se croit un robot dans un corps d'être humain, s'en prendre à un Mekanik. Dans ce même épisode, il voit Deadlock prendre la pose comme Conan, avec la main gauche appuyée sur le pommeau de son épée. Vers la fin, le lecteur voit la créature de l'esprit créer par les robots se tenir sur sa monture dans la même posture que le Death Dealer de Frank Frazetta. Les dessins de Bisley irradient une flamboyance et une outrecuidance terribles, montrant des personnages vivant intensément l'instant présent, totalement impliqués dans leurs actions.

Simon Bisley tire donc cette aventure des ABC Warriors dans une représentation fantasmée, métal-punk en diable, exsudant la testostérone et l'exultation de la chair, paradoxe extraordinaire car il s'agit de personnages faits de métal et de câbles. Cette glorification de l'étrangeté provocante est tempérée par des cases grotesques ou incongrues au dernier point, comme celle ne contenant qu'une paire de plateform-boots, un escarpin, un pin's Peace & Love et un tibia. Par contraste, SMS donne l'impression de moins exister, de réaliser des pages moins intenses. Mais en fait il n'en est rien. Il rapproche la narration visuelle d'une représentation plus figurative. Il réintroduit des décors en arrière-plan. Il représente des figurants humains normaux. Toutefois le lecteur s'aperçoit que ses décors présentent une qualité monumentale qui inscrit ces péripéties dans une autre forme onirique. Il s'inspire des escaliers sans fin de Maurits Cornelis Escher pour une page démentielle. Il s'avère également très dérangeant pour les séquences d'horreur corporelle, avec une qualité de la chair torturée qui donne l'impression de pouvoir la toucher. À sa manière, il continue de dessiner les robots comme des vraies créatures métalliques, sans lien avec l'humanité, donnant l'impression de singer leurs créateurs, sans aucune possibilité de leur ressembler.

Avec cette histoire, les ABC Warriors pénètrent da
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