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4,02

sur 1452 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
ça y'est !! Je viens ENFIN de terminer The Falls ( Les Chutes ). le moins qu'on puisse dire, c'est qu'il aura squatté ma table de nuit pendant un bon moment ...

Dans ce roman, j'ai trouvé l'écriture de Joyce Carol Oates vraiment très belle, et riche. Les 100 premières pages en témoignent. Ce n'est pourtant pas le premier livre de l'auteure que je lis, loin de là, et avec The Falls, j'ai vraiment eu la sensation de lire une symphonie de mots tant l'écriture est harmonieuse : chaque mot est à sa place !

La psychologie des personnages est très fine, pas seulement celle du personnage principal, Ariah, complètement névrosée, et véritable antihéroïne et antiglamour. Tous les personnages sont torturés et l'auteure n'a pas son pareil pour aller au fond de leurs tourments. Elle décrit leur désespoir, leurs incompréhensions et leur déchéance... Dans cette atmosphère, Oates fait progressivement monter une tension et un sentiment de malaise chez le lecteur.
Mais que se passe-t-il dans cette petite ville où tout le monde semble cacher des secrets plus inavouables les uns que les autres ?

Ce que j'ai beaucoup aimé aussi dans ce roman, c'est que certaines scènes sont décrites de telle manière qu'on s'imagine regarder un vieux film américain - avec les plans et la musique qui va avec.

Bien sûr, on a quand même les petits "délires" de l'auteure... Plus je lis ses romans et plus je me dis qu'elle a une vision des corps humains et de la sexualité très particulière...

Par contre, je termine ma lecture sur un goût plus amer à cause de toutes les digressions, flashbacks et changements de focalisations pas toujours évidents à suivre. Sur les 480pages , je pense qu'il y en a bien 140 qui n'aident pas à faire avancer le récit et lui apportent bien peu....

Malgré ces petites contrariétés je relirai cette auteure sans hésiter car ce roman m'a vraiment réconciliée avec son oeuvre. Après l'avoir lu, personne ne peut douter que sa place parmi les grands écrivains contemporains des Etats-Unis est méritée.
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J'ai un problème avec Joyce Carol Oates : je l'ai découverte avec "Nous étions les Mulvaney" que j'ai adoré, j'ai poursuivi avec "Délicieuses pourritures" qui m'a laissée écoeurée et mitigée et je termine "Les chutes" qui me laisse désemparée. Alors est-ce que j'aime ou non cette auteure, eh bien je n'en sais rien.

Dans ce livre, beaucoup, beaucoup, beaucoup trop long et empli de digressions, je me suis parfois demandé si l'auteure avait fumé la moquette ...

L'histoire nous entraîne vers les chutes du Niagara et vers les chutes de nombres de ses héros. Un climat malsain, poisseux, un texte bien écrit mais décousu avec des chapîtres dont on se demande ce qu'ils viennent faire dans l'histoire, par exemple la rencontre de Royall et de la femme en noir dans un cimetière ....

Au tout début, Ariah Littrell, 29 ans épouse Gilbert Erskine, pasteur et fils de pasteur. Ils ne sont pas du tout amoureux l'un de l'autre et au lendemain d'une nuit de noces désastreuse, Gilbert se suicide en se jetant dans les chutes.
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Niagara années 50, l'avocat Dirk Burnaby, séduisant gosse de riche, tombera-t-il amoureux de la veuve blanche, Ariah, vieille fille rousse pas trop jolie dont le presbytérien de mari s'est précipité dans les chutes au lendemain de sa nuit de noce? Acceptera-t-il de défendre les pauvres gens victimes de la pollution industrielle et survivra-t-il à la chute de sa voiture dans la zone de non-retour? Leur fils aîné, Chandler, arrivera-t-il à convaincre le forcené de relâcher l'otage? Son frère, Royall, fera-t-il l'amour à la femme en noir rencontrée au cimetière la veille de son mariage? Leur soeur Juliet et son copain Stonecrop réussiront-ils à cuisiner une omelette baveuse? le chien disparu Zarjo s'est-il précipité dans les chutes?

L'inspiration m'a semblé un peu laborieuse, compensée par des personnages peu crédibles. Quand Oates trouve le filon elle s'y enlise mais bon, ça se laisse lire.
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Ma première incursion en territoire Oatesien et on peut dire que l'expérience fut assez concluante. Pourtant ce n'était pas gagné mais d'un autre côté j'étais prévenue : Joyce Carol Oates a un univers très particulier, un peu à la mode des romans gothiques du milieu du XIX siècle. On adhère ou pas. La marque de fabrique de madame Oates, c'est un style qui prend le temps de poser le décor, de situer chaque personnage, patiemment, tissant une toile narrative qui d'un coup prend tout son sens et nous explose en pleine figure. Question de patience. Mais j'ai bien fait de persévérer.

Ce roman très dense (plus de 600 pages), porte bien son titre : les chutes. D'abord celles du Niagara autour desquelles se noue notre intrigue. Paradis des touristes en lune de miel, ces eaux puissantes portent en elles le malheur : en effet, nombreux furent les gens qui irrémédiablement s'y jetèrent, pris malgré eux dans les filets de cette impétuosité naturelle fascinante. le mari d'Ariah Littrell fut de ceux-là. Ce qui est con c'est qu'il l'ait fait le lendemain de leur mariage, alors qu'ils convolaient en justes noces. La dame fortement choquée errera 7 jours à la recherche du corps, n'ayant pas pris conscience de l'acte en lui-même. Mais comme le destin est parfois surprenant, notre héroïne, sorte de petit moineau éthéré et gracile (en apparence je précise) se mue en femme fatale qui fait perdre la raison au séduisant Dick Burnaby, jeune avocat issu de la bourgeoisie du coin, qui n'hésite pas à la demander en mariage 1 mois seulement après la mort du précédent mari. La veuve blanche des chutes, comme est surnommée Ariah, accepte (oui c'est un poil tôt mais que voulez-vous, les voix de l'amour sont impénétrables). Elle devient donc Ariah Burnaby, bête de sexe, impétueuse, colérique, lionne farouchement amoureuse de son homme, le beau et convoité Dick, cérébrale et sensible à l'extrême, excessive dans ses effusions et qui pour ne rien arranger, croit en une malédiction qui toucherait sa famille, son équilibre, son bonheur, la pourchassant inlassablement. Pas facile à gérer, surtout pour le pauvre Dick si amoureux, si peu objectif (et qui paiera le prix de cet aveuglement mais chut(e)s je n'en dis pas plus). Les chutes vous l'aurez compris, seront également celles d'Ariah et de sa famille. Et oui, madame Burnaby porte la poisse comme on dit. Mais j'en dis déjà trop.

Ce roman est dense dans tous les sens du terme : stylistiquement (la lecture n'est pas aisée mais se conquiert et se savoure), dans les thèmes brassés (l'amour à l'excès, la malédiction, le poids du destin, la violence), dans les émotions provoquées (impossible de rester de marbre). Madame Oates a atteint une parfaite maîtrise de son art, c'est indéniable. Et même si je me suis perdue en cours de route, je suis toujours revenue et c'est sans regrets. Pas facile d'accès la Oates. C'est une lecture exigeante je vous aurais prévenus. Mais plus grande est la satisfaction au bout. Sans être son meilleur, Les chutes résume bien l'oeuvre de cet auteur prolifique et je suis bien décidée à en poursuivre la découverte
Lien : http://www.livreetcompagnie...
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Les chutes” de Joyce Carol Oates relate une saga familiale dans la région des Chutes du Niagara, avec ses amours déçues, ses rencontres passionnées, ses ambitions et ses drames. Un roman basé sur un incident initial qui bouleverse et engage les destinées de ses protagonistes ainsi que des générations futures. Un récit ample, romanesque mais dont de nombreux éléments, parfois centraux, restent pourtant en suspens. Une lecture qui se termine sur un goût d'inachevé.
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Je découvre Joyce Carol Oates avec ce roman qui me laisse perplexe. Mon appréciation est en demi-teinte. Je suis restée sur ma faim car j'aurais aimé que l'autrice creuse davantage les sujets ou événements qui m'ont passionnée.

D'une part, le scandale de l'expansion industrielle des années 50 ravageant toute une région avec Love Canal m'a semblé être inabouti et survolé. Cette tragédie sert un des personnages pour devenir le fil conducteur d'un secret familial sans être abordée de front.

D'autre part, les protagonistes, pourtant bien dépeints, manquent à mon sens d'histoires communes et individuelles. J'ai aimé suivre les trois enfants et leur mère, en espérant plus de détails et d'anecdotes sur leur vie et ainsi comprendre de façon lumineuse leur comportement. Par exemple Juliet a une voix incroyable, j'imaginais que ce thème soit davantage exploré.

Par ailleurs, Ariah, étant divinement douée au piano, je m'attendais à une intrigue exposant de plein fouet cette puissance presque insolente.

Quant à la chute, je désirais secrètement voir réapparaître La Femme en Noir, dont l'atout énigmatique laissait envisager une rencontre de chair et/ou spirituelle avec Ariah la mère déjantée.
Ariah... justement, en voilà une personnalité atypique et antipathique à souhaits ! Curieux mélange. Alors qu'elle semble être touchée par la grâce en effleurant les touches de son piano, cette femme m'a bigrement mise mal à l'aise. Complètement frappée, odieuse car névrosée, injuste et d'une mauvaise foi extraordinaire, elle est en plus bigote !
Une peinture bien étrange qui n'a pas été pour me déplaire. il y avait cependant de quoi approfondir encore.

Au regard de cette d'incomplétude, je me suis parfois ennuyée dans des digressions ou orientations dispensables. J'ai pris du plaisir à lire sans être bouleversée.

Le corps de l'histoire repose sur le passé angoissant d'une famille exclue par la société qui l'a mutilée.
Les chutes tel un vertige à apprivoiser par toute une fratrie pour découvrir d'où ils viennent et qui ils sont.

Le style quant à lui est assez inégal. J'ai lu Les chutes en version française avec l'édition Philippe Rey qui a souffert de quelques maladresses ou fautes grammaticales à la transcription.
En dépit d'une version traduite, j'ai noté plusieurs richesses dans l'écriture.
Je ne dirai pas qu'elle écrit merveilleusement bien, en revanche elle est tout à fait capable d'approcher une plume élégante et étonnante. L'ensemble reste toutefois cahotant selon mes critères et références.

Pour étoffer cette critique partagée, il est notable d'évoquer le rapport très particulier à la sexualité que l'autrice dévoile. Souvent sordides et malsaines, les scènes d'amour et de sexe ont un goût putride.

Une mère qui est proche de l'orgasme en se faisant téter le sein par son enfant et en le qualifiant de bien meilleur amant que son mari.

La première relation sexuelle crasseuse d'Ariah vécue comme un viol par son jeune époux, qui découvre sa femme tel un démon écoeurant et malodorant prêt à l'engloutir. "Ses bras se refermèrent soudain autour de son cou... serrés comme des tentacules de poulpe... et elle l'embrassa à pleine bouche. Gauchement séductrice, une paupière à demi fermée.
Insupportables pour lui, ses mains brûlantes courant sur lui à l'aveuglette.
Avec horreur, il entendit un cri aigu saccadé lui échapper à l'instant même où sa semence laiteuse jaillissait hors de lui douce et perçante comme un essaim d'abeilles. Son cerveau était éteint, telle une flamme que l'on a soufflée. Son coeur battait dangereusement. Leurs corps poisseux de sueur adhéraient l'un à l'autre.
Plus tard il l'entendrait hoqueter et vomir dans la salle de bain."

Ou encore, une femme en noir dont les ébats, avec un jeune homme qui pourrait être son fils, frôlent l'inceste.
"La femme le tira par la main en riant. Elle continuait à lui caresser les joues et à le couvrir de baisers rapides, légers, fugitifs, des phalènes frôlant ses lèvres, mystérieuses et insaisissables. Elle le touchait avec familiarité, comme une mère touche un enfant, affectueuse et un peu grondeuse. Elle l'embrassa avec plus de force, ses lèvres impatientes écartèrent les siennes, et Royall sentit sa langue chaude, vive comme un serpent, provocante. À ce moment-là, Royall, qui était un jeune homme excitable, était très excité. Avec son mètre quatre-vingt-huit, il était bourré de sang, et tout ce sang avait afflué dans son sexe qui lui semblait aussi énorme qu'un maillet."

Plusieurs descriptions crues montrent également une aversion à la sexualité.

Le corps d'Aria exposé à un portrait visqueux et repoussant.
"Gencives découvertes, dents humides découvertes. Une bande irrégulière de poils couleur rouille entre l'étau de ses cuisses. Il la trouvait laide, répugnante."

Ou encore, un mégaphone comparé à un énorme phallus ridicule... L'adjectif ridicule était-il indispensable ?
Confondant.
"Le mégaphone l'avait épuisé. Comme un énorme phallus ridicule. On prenait cet instrument avec émerveillement, on le reposait avec accablement."

Pour clore cet avis, je vous propose quelques passages tranchés et suggestifs. Je reste curieuse de découvrir un autre roman de Joyce Carol Oates.

"Elle ne se rappelait pas précisément. le liquide laiteux jaillissant du machin élastique de l'homme sur son ventre, et sur les draps, non elle ne se rappelait pas."

"On racontait que, dès l'école primaire, des poils rudes d'une épaisseur inquiétante avaient commencé à pousser sur le corps trapu de Stonecrop. Sa bite grossissait de semaine en semaine. Dans les vestiaires, il fut noté qu'elle était toujours à moitié en érection ; les autres garçons apprirent vite à éviter de le regarder avec la terreur instinctive d'un individu armé d'un canif de six centimètres opposé à un adversaire muni d'une machette."

"Le jeune homme au crâne rasé communiquait autant par le silence que par la parole."

"Ce n'est pas seulement la musique qui rend Ariah heureuse mais la simple possibilité, la promesse, de la musique."

"Elle leva son visage vers lui avec le désir nu et insouciant d'une fleur cherchant le sommeil."

Lu en juin et juillet 2020
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Ariah est mariée depuis la veille à Gilbert, ils sont aux chutes du Niagara pour leur voyage de noces. Mais Gilbert se suicide dans les chutes et Ariah se sent maudite, cherche à comprendre son geste car leur mariage n'était pas basé sur l'amour. Dans cette atmosphère tragique, l'avocat Dirk Burnaby s'éprend d'elle et tous deux commencent une histoire d'amour passionnelle que la vie et les chutes vont transformer...

J'aurais voulu, derrière un tel titre et une telle renommée pour l'auteur, découvrir une histoire forte, qui m'émeut ; m'émerveiller devant l'écriture et en apprécier le style comme une douce musique à mes oreilles.
J'aurais voulu pouvoir déchiffrer les messages codés derrière les chutes, aller au-delà de la métaphore géologique qui s'appliquerait aux destins de personnages aussi charismatiques qu'énigmatiques ; trouver aux évènements, dialogues, non-dits et à la fin un sens ultime et suprême, voire métaphysique...
J'aurais voulu apprécier cet ouvrage autant que la critique qui ne cesse d'encenser.
Or cette lecture, lente, bourrée de répétitions, de phrases nominales et de nombreuses traductions douteuses (non mais franchement, si l'expression "We are pregnant" en anglais est très courante, qui dit "Nous sommes enceints" en français ?!!), m'a laissée plutôt de marbre. Il faut attendre d'avoir lu 40% du livre pour enfin y voir un intérêt (le cas de Love Canal) ; il faut en avoir lu l'intégralité pour confirmer l'impression qu'il n'a pas forcément de vrai fil directeur et surtout motivant.
Les personnages, dont les descriptions oscillent entre omniscience et focalisations internes, ont des secrets dont on ne comprendra jamais vraiment le but. Tout au plus assistons-nous à leurs errances puis leur éclosion d'un cocon maternel étouffant ou d'un carcan sociétal réprimant.
Des mystères, oui. Des réponses, non. de la frustration, beaucoup. le pourquoi du comment ? Ne le cherchez pas (tout le charme de l'histoire, diront certains).
J'aurais voulu goûter à la même pâtisserie que les autres. Si cette lecture a quand même de quoi présenter les convenances des années 50, les malversations du genre humain, les destins croisés, la corruption judiciaire et politique tout en développant de très loin une affaire éminemment politico-environnementale américaine (pourtant un pur feuilleton juridique qui a pataugé littéralement et métaphoriquement dans la merde) sur fond de pauvreté versus richesse, bourgeoisie versus petites gens, il n'en reste pas moins une histoire quelque peu décousue sans réelle destination ni point critique marqué (j'accorde néanmoins le terme "subtil"), qui se concentre souvent sur des détails inutiles et perd du temps en grands babillages sans éclaircies explicatives.
Ahh, comme j'aurais voulu...
Lien : http://livriotheque.free.fr/..
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Conseillé par plusieurs lectrices avisées, je m'attaque aux Chutes de J.C.Oates.
Sur la première moitié du roman, à part le presbytérien impuissant dès la troisième page, il y a que mon enthousiasme qui a chuté. Que c'est long ! Je trouve le style emprunté. Alors certes , la petite dame est attachante , un peu barge aussi, son histoire d'amour tient du compte de fée (la seconde , pas la première puisque ce n'en était pas une , d'histoire d'amour) même si on a du mal à encaisser le coup de foudre de l'avocat à qui tout réussit pour un tas d'os qui tourne comme une folle autour des chutes. Soyons candide, sinon fermons ce livre et passons à des aventures plus intéressantes.
Cependant, il y a un bon moment dans ce pavé , c'est le passage "Erin Brockowitch" : L'avocat qui se bat pour défendre une pauvre famille (dont la maman lui plait bien d'ailleurs) contre l'industrie environnante qui a pollué le sous sol. L'histoire de Love Canal est véridique et les positions des différents protagonistes sont bien posées.
On peut aussi mettre au crédit de ce livre l'étude des personnages : La mère et ses enfants ,la famille Burnaby.
C'est la scène du cimetière avec Royal et la femme en noir qui aurait dû faire chuter définitivement ce livre de mes mains. J'ai pourtant continuer ce roman qui va poursuivre ses longueurs parsemées d'invraisemblables rencontres. A n'en pas douter , cette famille est maudite et moi, j'ai perdu 15 jours .
Tout cela est un peu exagéré bien sur , mais je suis déçu par rapport à mes attentes .Les personnages sont quand même bien pensés, leurs sentiments bien exprimés et le côté historique "Love Canal" très intéressant. Pour le reste , je suis passé à coté.
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"Les chutes", ce sont celle du Niagara, le "personnage" principal de ce roman.
Ce sont celles qui séduisent les touristes, qui peuvent envoûter et même attirer vers la mort.
Ce sont celles aussi qui, dans les années 50/60, ont permis le développement économique de la région, au travers de l'installation d'usines chimiques hautement polluantes, détruisant ainsi l'environnement, la qualité de la vie et la santé des habitants des cités voisines, et notamment de celle de Niagara Falls;
Ce sont celles qui, plus individuellement, ont à la fois soudé et détruit la famille Burnaby.
Un roman intéressant constitué de belles pages d'écriture, mais qui, à mon avis, comprend trop de longueurs et peu d'analyses. Au final, ce livre dégage peu d'émotion.
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Les chutes du Niagara, dans les années 60. Un décor splendide, que choisit un jeune pasteur pour se suicider au lendemain de son mariage. L'épouse, Ariah, se croit désormais damnée. Le hasard fait pourtant qu'elle rencontre Dirk, un avocat renommé. Très vite, ils se marient, font des enfants, et sont heureux... Dirk a pourtant un défaut pour Ariah, une qualité pour beaucoup d'autres : il est en avance sur son temps et tente de démontrer que les industriels qui prospèrent dans la région polluent, engendrant problèmes de santé alarmants et malformations congénitales chez une population pauvre et désemparée. Il prend leur défense au détriment de sa famille et de sa vie. Ariah se retrouve seule et vit petitement avec ses enfants, qu'elle protège comme une louve, se renfermant sur elle-même. Les enfants grandissent et chacun de leur côté, tentent de comprendre le passé.
Un roman évidemment intéressant quand il traite de ce problème de pollution due à l'industrialisation. Pour le reste, des longueurs et Ariah est tellement hors du commun qu'elle surprend et pas toujours de manière positive.
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