Les Chutes

Que c'est long à lire. Que des digressions et des longueurs. Des descriptions à n'en plus finir. Et pourtant l'histoire est intéressante. Pourquoi ne pas avoir synthétisé ce récit pour le rendre plus agréable à lire. La protagoniste Ariah n'est pas sympathique et elle fait le malheur de ses enfants. Ariah est perturbée et ses trois enfants également. Je finis ce livre en sautant les pages.

Le début a été long, périlleux et surtout très triste puisque nous entrons directement dans le vif du sujet, c'est-à-dire au moment où Ariah perd son premier mari après son mariage.
J'ai bien aimé que le livre soit découpé en plusieurs parties malgré que parfois le titre était tellement explicite que l'on savait d'avance ce qui allait se passer dans le chapitre en question.
Après un début un peu mitigé, les choses se sont accélérées, au point où je me suis même demandé si j'avais pas loupé un passage, car parfois plusieurs années se sont passées entre une page et celle d'après.
A la fin, j'avais hâte de savoir comment cela allait se finir et surtout de voir le livre se finir.

C'était une bonne lecture dans l'ensemble malgré que si je ne l'avais pas lu, cela n'aurait pas été d'une grande perte.
Je ne vous ai certainement pas convaincu mais j'ai lu pas mal d'avis positifs sur Babelio, donc c'est que ce livre peut tout de même trouver lecteur, la preuve, je l'ai lu malgré que ce ne serait pas LE livre dont je vais me souvenir !

Les chute c'est un roman foisonnant, une construction littéraire maîtrisée entre alternance de personnages et d'époques, une histoire de famille sur plusieurs générations (comme souvent chez Joyce Carol Oates) et une réflexion intéressante sur la justice, la corruption et l'écologie.
Pourtant, petit bémol, j'y ai trouvé quelques longueurs.

Cela débute par le suicide d'un jeune marié à l'aube juste après sa nuit de noce dans les chutes du Niagara. Son épouse, professeure de piano, mystérieuse et encore un peu naïve deviendra l'élément central du roman qui relira tous les personnages.
3.5/5

j'aime beaucoup J.C.Oates, je l'avais decouvert avec "delicieuses pourritures" et "hantise" , ces deux livres sont assez noires, des personnages torturés .
avec "les chutes , une fois le résumé lu, je m'attendais à une histoire plus axée autour du suicide , et quel fut pas ma surprise de lire une belle histoire, l'histoire d'Ariah cette pauvre veuve dont la vie sera de nouveau bouleversée et hantée par ses chutes. Mais c'est aussi une femme complexe, tourmentée, aussi exaspérante qu'impénétrable.

Ariah se retrouve veuve au lendemain de son mariage, son époux s'est jeté du haut des Chutes du Niagara. Elle va se remariée très vite avec un riche avocat mais il plane toujours autour d'elle une zone d'ombre, comme si elle était maudite.
Nous allons suivre Ariah et ses enfants sur plusieurs années avec en fond ces chutes hypnotiques.

J'ai adoré les 100 premières pages, où l'on découvre le cadre de Niagara, le jeune couple qui se connait à peine et surtout la mystérieuse Ariah, qui tout de suite m'a mis mal à l'aise. le style particulier de JCO fait de répétition et de détail peut en refroidir certains mais chez moi ça marche ! Normalement...

En revanche, niveau histoire, je dois dire que Les Chutes, ça plutôt été les montagnes russes. Passé la première partie du roman, le soufflet est retombé et j'ai commencé à m'ennuyé, c'es revenu par la suite avec la relation assez particulière pour ne pas dire mal saine qu'entretien Ariah avec ses enfants. Son nouveau mari Dick est pris dans une affaire très intéressante, où il est question de santé, de corruption et d'écologie. Dommage que JCO n'est pas plus tiré sur ce fil. Car après un regain d'intérêt ça retombe à nouveau et c'est l'ennui jusqu'à la fin.

Nous sommes vraiment centrés sur les états d'âme d'Ariah, sur les questionnements de ses enfants concernant leur enfance, leur père, mais au final on tourne en rond.

Je ne m'avoue pas vaincu avec JCO, j'ai tellement aimé son roman Blonde, j'en ai encore 2 dans ma PAL, Fille noire, fille blanche et Un livre de martyrs américains. Deux titres qui me font très envie !

J'ai été un peu déçue à la lecture de ce roman car j'ai trouvé qu'il ressemblait beaucoup à un autre roman de Oates, Nous étions les Mulvaney, et j'ai de loin préféré ce dernier. On retrouve les mêmes types de personnages, des situations similaires, des destins semblables, et des dénouements très ressemblants. Mais j'ai trouvé les intrigues de Nous étions les Mulvaney plus intéressantes et les personnages plus riches et plus attachants.
De plus, j'ai trouvé Les Chutes long, trop long. J'ai même failli décrocher. J'aurais aimé qu'elle s'attarde moins sur certaines parties de l'histoire.
Bref ! Je n'ai pas vraiment accroché, mais je continuerai à lire Joyce Carol Oates car j'ai beaucoup aimé les autres romans que j'ai lu d'elle.

Son mari s'est jeté dans les chutes du Niagara pendant leur lune de miel, Ariah se retrouve veuve le lendemain de son mariage. C'est dans les jours qui suivent le suicide qu'Ariah fait la connaissance de Dirk Burnaby, jeune avocat de Niagara Falls promis à une brillante carrière. le mariage de ces deux là surprend tous leurs proches. Ce n'est pas seulement d'un point de vue social qu'Ariah a gagné au change : avec Dirk elle découvre l'amour. C'est cependant peu de dire qu'elle est perturbée par ce qui lui est arrivé. Elle est convaincue qu'elle est maudite, que Dirk la quittera aussi. Dans ses relations avec son mari puis avec ses enfants elle va se comporter de façon à faire de la malédiction une réalité.


L'histoire de cette famille est aussi l'occasion pour l'autrice d'aborder des aspects de l'histoire de la ville de Niagara Falls entre les années 1950 et 1970. Il est question plus particulièrement du Love canal qui n'était pas un canal et n'avait rien à voir avec l'amour. A la fin du 19° siècle un entrepreneur local, William Love, envisage de faire creuser un canal. le projet avorte et l'ébauche de canal, rachetée par une entreprise chimique, va servir de dépotoir pour se débarrasser de déchets nocifs. Une fois le tout refermé on construit une école et un quartier pour ouvriers dessus. Face aux graves problèmes de santé les autorités nient pendant longtemps tout lien de cause à effet. le scandale sanitaire va provoquer la première class action de l'histoire des Etats-Unis.


J'ai trouvé ce roman inégal. Il y a des passages intéressants et d'autres où cela se traine et où j'ai trouvé le temps long. J'ai apprécié l'étude psychologique des personnages que j'ai trouvée bien menée. J'ai aimé que les enfants Burnaby arrivent finalement à s'en sortir pas trop mal malgré d'importants traumatismes.
Lien : http://monbiblioblog.revolub..

pas fameux comme livre. J'ai été très déçue. C'est lent, sans trop d'intérêt.

Une atmosphère inquiètante, une malédiction qui rôde, un décor humide et bruyant...un roman du destin et d'amour. le début est passionnant, j'ai ressenti une petite lenteur au milieu de l'oeuvre.

Je réalise combien l'appréciation d'une oeuvre littéraire diffère d'une personne à l'autre. C'est le premier roman de Joyce Carol Oates que je lis. Je n'ai pas vraiment "embarqué" sauf pour les quelques 200 premières pages. on finit par un peu se lasser de toutes ces descriptions (personnages, événements, lieus, objets, décors etc ) qui retardent et paralysent le déroulement de l'intrigue.
Il demeure cependant que l'histoire brodée autour des mythiques "Chutes du Niagara", et du développement sauvage que les entoure est un sujet passionnant. La psychologie des personnages , leur comportement, leurs croyances et "non-croyances" nous troublent par moment et sont le reflet d'une société d'après-guerre qui se cherche.