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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Voilà un récit tout simple en apparence mais qui, en réalité, nous mène de manière quasi-poétique sur les chemins de la psychanalyse et de l'introspection. La narratrice - une jeune femme un peu perdue qui souffre de violents maux de dos - se rend à la piscine pour soulager ses douleurs. Dans les vestiaires, elle est attirée par une autre nageuse qui accompagne une femme plus âgée. Sans savoir ni comprendre pourquoi, elle se met à les suivre, intriguée par la relation - ou plutôt l'absence de relation - qui semble unir les deux femmes...
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Troublante et mystérieuse, l'écriture de Yoko Ogawa nous transporte dans un voyage à la fois secret et intime. Une rencontre entourée de mystères qui nous amène jusqu'à cette petite pièce à raconter et ses nombreux personnages venus s'y livrer... Une écriture douce et claire grâce à laquelle s'instaure une atmosphère feutrée et mystérieuse qui nous transporte jusqu'au coeur de ses personnages. Des personnages, intrigants, qui ajoutent à cette courte histoire, un grain de folie et d'humanité. Car c'est bien d'humanité dont il est question ici, des liens qui se tissent entre les gens, ceux que l'on regrette et ceux que l'on conserve précieusement...
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« La Petite Pièce Hexagonale » de Yoko Ogawa est un roman court mais fort : c'est un condensé d'émotions dignes des meilleurs auteurs Japonais que j'ai lu à ce jour. En une centaine de pages, ce récit contemplatif aborde avec grâce et poésie des thèmes puissants et difficiles.

La narratrice rencontre, dans les vestiaires d'une piscine où elle se rend pour prendre soin de son dos, une femme mystérieuse, entre deux âges, calme et réservée, étrangement accompagnée d'une vieille femme exubérante. Elles échangent quelques mots, et voici que notre narratrice est subjuguée et attirée par cette inconnue. Cette fascination va l'amener à croiser cette femme dans un supermarché et à la suivre jusqu'à une cité dans laquelle elle va découvrir « la petite pièce à raconter » : il s'agit d'une pièce de forme hexagonale pouvant accueillir une seule personne, uniquement munie d'un banc, dans laquelle les gens viennent se confier, viennent raconter et se livrer, à l'instar d'un confessionnal : à la différence qu'ici, ils sont seuls avec eux-mêmes, leurs paroles, prononcées à voix haute, ne trouvent de résonance que dans leur propre esprit. La narratrice, d'abord hésitante et dubitative, va doucement se laisser charmer et prendre conscience de l'importance de cette petite pièce à raconter.

C'est un roman doux, méditatif et entêtant sur l'Intimité et la Quête de soi. Cette histoire à l'allure psychanalytique met en avant les bienfaits de l'introspection et de la confession, ainsi que l'importance de la parole et des mots. Un petit bijou de la littérature.
Lien : http://www.livressedesmots.c..
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Voilà longtemps que je n'avais pas lu, et encore plus longtemps pour Yoko Ogawa. Et je ne pouvais trouver meilleur livre pour reprendre. Même en prenant mon temps, il aura été trop vite terminé.

Court (je serais incapable de dire le nombre de pages, la petite pièce hexagonale fait partie d'une lecture sur liseuse), avec toujours ce style inimitable, voilà encore un livre qui se lit tout seul, sans efforts.

Le plus fort, c'est qu'en soi la petite pièce hexagonale n'a pas vraiment d'histoire (au sens d'une héroïne, des péripéties, une fin,….) Juste une tranche de vie, rythmée par différents personnages croisant la narratrice. Son rapport à son ex petit-ami qu'elle déteste tant sans raison apparente, cette femme qu'elle croise à la piscine et dont elle n'arrive pas à se détourner, là aussi sans raison apparente, et qui la mène à cette petit pièce hexagonale.

Pièce où les gens entrent pour… parler. « Gardée » par deux personnes qui la transportent de ville en ville, mais sans jamais s'immiscer dans la vie des visiteurs. Les gens entrent dans la pièce, y parlent et en sortent. La pièce est simple mais l'exutoire qu'elle représente est puissant.

L'histoire est tout aussi simple, sans rebondissements ni suspense. Mais elle captive. Il faut quand même avoir un sacré style pour que ça fonctionne. Si ce livre-ci me paraît légèrement mineur par rapport à d'autres oeuvres de Yoko Ogawa, elle n'en demeure pas moins révélatrice d'un style envoutant, apaisant et extrêmement plaisant à lire.

Et puis finalement, une histoire comme celle-ci ne s'explique pas, elle se ressent.
Lien : http://blogameni.wordpress.c..
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Dans l'oeuvre de Yoko Ogawa l'étrange est omniprésent et la petite pièce hexagonale en est un bel exemple : une ambiance et des personnages mystérieux, pour une histoire tout aussi originale et toujours cette sensibilité qui s'en dégage magnifiquement retranscrite.
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Une jeune femme souffrant du dos se rend régulièrement à la piscine. Un jour, elle est attirée, par une femme assise dans les vestiaires et qui attend. Elle recroise Midori quelques temps après à l'extérieur. Toujours intriguée, presque aimantée par son attitude de "neutralité bienveillante" même lorsqu'elle est en compagnie, la narratrice décide de la suivre. Sa filature la mènera jusqu'à une loge de gardien d' une cité abandonnée. Là, des gens assis autour d'un poêle attendent posément eux aussi. A tour de rôle, ils rentrent dans "la petite pièce à raconter". Pour se parler à eux-mêmes. Chacun reste le temps qu'il veut et lorsqu'il ressort, il laisse une obole.

Mi-divan, mi-confessionnal, la petite pièce à raconter recueille les mots et soulage les maux. Ce court texte est une parabole très poétique de l'acte de dire, de sa fonction symbolique et thérapeutique. On ne sait pas pourquoi ça marche, mais ça marche. C'est ce que les psychanalystes ont coutume de dire de leur pratique. Il en va de même pour cette petite pièce à raconter qui permettra à la narratrice de s'approprier une parole libératrice.


Lien : http://moustafette.canalblog..
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C'est le deuxième livre d'Ogawa que je lis (après l'Annulaire qui m'avait incité à découvrir d'autres oeuvres d'elle), et à chaque fois la magie des mots opère. Point de drame, point de meutre, juste la simplicité des mots décrivant de simples gens qui pourraient pourraient être nos voisins; car Ogawa prend toujours soin de nous raconter des histoires universelles sans trop les saupoudrer de détails japonais.
Depuis, j'ai acquis d'autres romans d'elle; que je déguste à chaque fois...

Alors laissez-vous tenter, vous ne serez pas déçu. D'autant plus que ses oeuvres sortent en poche (Collection Babel). Maxi plaisir à petit prix.

Lien : http://centribook.blogspot.c..
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Yuzuru et sa mère Midori ont un bien curieux commerce : ils trimballent une étrange pièce hexagonale, une "pièce à raconter" qu'ils installent quelque part, puis attendent les clients, ou plutôt les "patients" car quiconque entre dans la pièce en ressort plus léger après y avoir déversé son fardeau.


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L'hexagone, symbole de l'univers chez les grecs, donne ses dimensions à cette pièce où chacun peut venir parler à son gré, libre, centre lui-même de sa propre vie. Ce court récit introspectif montre à quel point il est important pour l'héroïne, ainsi que pour les silhouettes devinées dans la salle d'attente, de venir déposer dans cette chambre, nettoyée chaque jour, les détritus de leur propre existence. Nous retrouvons des constantes chez Ogawa : la piscine, les personnages étranges, sages (un autre soi-même) et la puissance mentale et entravante des chaînes que chacun se donne. Tout passe : la pièce disparaît, il n'en reste plus que les traces. L'auteur nous montre que tout peut passer chez l'homme s'il consent à déposer ses fardeaux, que les traces ne sont que légères et peuvent... s'effacer.

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J'ai adoré ce roman emprunt d'introspection et de psychanalyse. le récit est court et il me fut impossible de me détacher de ce que pensait, ressentait, vivait l'héroïne...

Lien : http://thracinee.blogspot.com
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