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3,84

sur 2238 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Ce roman est un bijou, d'où il émane une profonde sensibilité. L'écriture est sobre mais très poétique. Une jeune femme, sortant d'une déception amoureuse et vivant des relations compliquées avec une mère distante, décide de se reconstruire grâce à sa passion : la cuisine. Elle ouvre un restaurant et entame alors une grande aventure humaine. En se tournant vers les autres, en écoutant leur coeur et son coeur elle cuisine avec concentration et amour, recherchant les mets qui apporteront la plus juste harmonie et le plus grand plaisir à ses convives.
Ito Ogawa nous donne une belle vision philosophique de la vie.
La sensualité culinaire qui se dégage de ce roman aiguise les papilles et chatouille les narines et donne envie de se mettre au fourneau !
Mais c'est beaucoup plus qu'un livre de recettes c'est un livre lumineux, une belle histoire d'amour, un conte de fée magique.
La cuisine nous dit Ogawa renforce le lien social et affectif en favorisant les échanges, l'écoute et le partage.
Un très grand moment de lecture

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Un régal de douceur et d'amour.
Un conte moderne en hommage à la cuisine, toutes les cuisines.
Un hymne à la joie du palais quand il découvre des trésors cachés, des saveurs oubliées.
Une poésie goûteuse de pardon et de vie.
Une mémoire transmise au travers des petites choses du quotidien.
Une coupe pétillante qui explose en bouche et illumine les yeux.
Que du bonheur !

On ne peut que craquer en lisant ce court roman qui met la cuisine à l'honneur. Ici, elle peut tout, réparer les lapins anorexiques, les amoureux trop timides, les deuils qui n'en finissent pas et finalement redonner la voix à une jeune femme aux ailes coupées de trop et trop peu d'amour.
Une plume, parfois inégale peut-être, mais toujours poétique. Une analyse assez juste des relations mères-filles et des bouleversements de la vie, tout simplement.

Un roman qui donne chaud au coeur, tout en délicatesse même dans les moments les plus rudes.
Un roman qui donne l'eau à la bouche, tout en évocation même lors de la mise à mort du cochon.
Un roman que je mets de suite sur ma liste de Noël, je sais que je vais le relire et le relire encore :-)
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Je me suis laissée emporter par le charme discret de ce roman.

Malgré le titre, ce n'est pas une histoire d'amour. Rinco est rentrée chez elle un soir pour retrouver son appartement totalement vide et son petit ami envolé. Sous le choc, elle perd la voix et n'a qu'une solution, retourner dans son village natal, chez cette mère pour qui elle éprouve des sentiments proches de la haine. Là-bas, elle va se reconstruire peu à peu à travers son rêve: créer son restaurant.

En lisant ce livre, j'ai retrouvé une ambiance très japonaise, déjà présente dans les livres de Murakami ou les films de Miyazaki ainsi que les mangas. D'ailleurs les images inspirée de Totoro ou Princesse Mononoke se formaient au fur et à mesure que j'avançais dans le roman: des personnages torturés par les événements de la vie, à la sensibilité exacerbée, une tendance superstitieuse avec une très forte influence des religions animistes, du merveilleux, une histoire familiale forte, la présence marquée du destin et de la nature...

Au Japon, rien n'est simplement ce qu'il semble être. Rinco, dans son restaurant, par sa cuisine, espère transformer la vie de ses clients par un repas. Pour cela, il y a une seule table et elle fait passer un entretien à ses clients afin de savoir ce qu'il leur manque dans leur vie. Explosions de saveurs et mariages audacieux, descriptions imagées (allez jeter un coup d'oeil au manga: Les gouttes de dieu pour avoir une idée du rendu) je m'attendais presque à voir le drapeau japonais derriere la cuisinière et les étoiles dans les yeux... Pour elle tout est lié: nourriture et goût de vivre. Et le miracle a lieu bien souvent (à chaque fois? )

Elle s'investit beaucoup dans sa cuisine et c'est avant tout une affaire de patience et de transmission: la saumure pour les légumes de sa grand-mère "transmise de génération en génération depuis l'ère Meiji (1868-1912) peut-être même depuis l'époque d'Edo (1803-1868)"; les grains de raisin cueillis le matin qui feront du vinaigre balsamique dans 12 ans...

Mais ce retour au pays sera aussi pour Rinco, l'occasion de se pencher sur les autres et loin de seulement aider ses semblables, elle remontera l'histoire familiale et apprendra le pardon, à soi, aux autres...

Un moment moment irréel, hors du temps, une parenthèse bienvenue.
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Malgré un titre qui me semblait de prime abord un peu désuet, j'ai plongé très facilement dans l'univers d'Ito Ogawa.
Très attirée par la culture japonaise et appréciant particulièrement sa gastronomie, j'ai tout simplement adoré cette lecture.
J'y ai retrouvé la sensibilité, la beauté des détails, le plaisir de donner et transmettre des petits bonheurs à chacun. Les descriptions, tant des paysages que des plats, m'ont enchantée et restent encore en partir dans ma mémoire.
J'ai depuis lu trois autres romans de l'auteure, toujours remplis d'une belle sensibilité et d'empathie, mais celui-ci reste mon préféré.
Passer outre le titre et profitez aussi de ce beau moment de lecture aux mille senteurs qui fait du bien.
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Je referme les dernières pages de ce livre, le coeur en guimauve, les yeux perlés de rosée, âme reposée emplie de la douceur de la résilience et du recueillement.

Ce roman a commencé modestement, sans prétention exactement comme le personnage de Rinco, notre cheffe cuisinière. Je me suis dit alors qu'il était doux et tendre, avec cette délicatesse et cette pudeur typique de la sensibilité japonaise.

On s'accroche de plus en plus à Rinco qui, derrière l'apparence d'une jeune fille réservée, discrète et sérieuse, cache une réelle témérité, beaucoup de courage, et un mot que j'adore : une passion, à laquelle elle va s'accrocher coûte que coûte.
Du milieu à la fin, on ne peut plus quitter le roman, on le dévore. L'épisode avec le cochon m'a beaucoup émue, presque choquée.

Enfin, le dernier épisode avec la mère de Rinco m'a profondément émue. La lecture de la lettre m'a donné les larmes aux yeux.

Le roman fut donc présenté comme une pièce montée : commençant tranquillement, puis montant de plus en plus en haleine pour finir en apothéose.

Un roman très beau, très humain, original de par son sujet et artistique. Très sensible. Un coup de coeur inattendu.
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J'ai pu apprécié "Le restaurant de l'amour retrouvé" à double titre. Tout d'abord, j'aime les livre qui parle de cuisine. Ensuite parce que j'apprécie ceux qui nous parle de la vie, tout simplement.
Cette façon qu'a Ogawa Ito de parler simplement de sujet grave m'a ravi.
Cette poésie dans la description de l'art de faire la cuisine m'a mis l'eau à la bouche.L'écriture simple et clair, l'histoire un peu trop extraordinaire, le dénouement... tout est bon dans ce livre.
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Je referme ce roman qui m'a énormément touchée sur la fin mais c'est ce que j'espérais aussi.
Une vraie gastronomie littéraire ce livre d'Ito Ogawa, je ne me lasse pas de son écriture et j'ai découvert une auteure japonaise avec la philosophie et la sagesse qui sont les miennes.
Rinko ou comment vivre sa vie sans parole, suite à une déception amoureuse qui l'a traumatisée et qui lui a donné beaucoup de temps avant de se ressaisir.Apprendre à connaître les gens qui l'entourent, comment leur faire plaisir en leur faisant un bon repas, comment s'occuper des animaux qui ne demandent aussi qu'à vivre, enfin comment apprendre tout simplement les choses de la vie.
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Je suis contente d'avoir eu l'occasion de lire cette histoire savoureuse.
Le personnage de Rinco est très attachant et m'a beaucoup touchée malgré son apparente froideur et son détachement face au monde et à l'épreuve qu'elle traverse en début de roman.
A travers des recettes toutes plus alléchantes les unes que les autres, tintées de tout l'amour que recèle chaque saveur, on navigue dans cette vie simple, cette atmosphère ouatée comme un cocon qu'est L'Escargot, distillant à l'envi les petits bonheurs simples de l'existence et redonnant goût à chaque chose et de la couleur aux êtres.
Telle une magicienne culinaire, la demoiselle charme par son silence et fédère des personnages tout en douceur autour d'elle.
L'évolution de son relation avec sa mère m'a particulièrement émue, notamment les quelques dernières pages qui m'ont fait versé des larmes.
Une lecture délicieuse à savourer sans modération pour les gourmands et les gourmets (la scène du sandwich aux fruits quel délice !!!) Itadakimasu !
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Voilà un roman dont le titre trompeur fait référence à une certaine légèreté...et on est loin de cette impression ! le thème de la cuisine est omniprésent et j'ai beaucoup appris sur la cuisine japonaise et celle de Rinco en particulier. Cuisine gourmande, goûteuse, parfumée . C'est aussi une cuisine respectueuse du producteur, des produits, du cuisinier, des clients. Elle est magique, elle ravit les papilles et éveille les sens, elle suscite des émotions, des souvenirs , elle est magique !
D'autres thèmes plus "sérieux" apparaissent au fur et à mesure et sont aussi traités avec énormément de pudeur. Attitude qui, je crois, est typique de la culture japonaise. On découvre alors une héroïne en proie à un chagrin d'amour. Héroïne traumatisée par des relations familiales compliquées, des non-dits, des absences.
Ce roman est très profond, très émouvant et pourtant il laisse une impression de sérénité .Comment ? Par tous ces plats dégustés mentalement, par l'évolution psychologique des personnages, par le rêve qu'il suscite : pouvoir déguster un plat préparé à la façon de Rinco !
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C'est un vrai coup de coeur. J'ai adoré.
J'ai suivi le cheminement de Rinco avec un réel plaisir. Il se dégage de ce livre une atmosphère de douceur, d'amour, de tendresse.
Le seul regret c'est que je ne trouve pas l'adresse du restaurant l'Escargot !, il doit y faire si bon...
Beaucoup d'émotions tout au long du livre et même après...
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