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3,84

sur 2238 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Attention coup de coeur !

Ce roman est d'une douceur… On y rencontre Rinco qui perd la voix suite à un chagrin d'amour. Elle décide de retourner chez sa mère et d'ouvrir un restaurant dans la grange. Rinco a un don pour la cuisine et veut rendre les gens heureux en cuisinant pour eux.

On y découvre les bons petits plats qu'elle cuisine au fil des pages. Elle m'a donné tellement faim. On y découvre aussi la relation assez chaotique qu'elle entretien avec sa mère. On comprends.

L'écriture de l'auteur est d'une douceur… elle m'a complètement conquise. Il a ce don pour nous faire passer par tous les sentiments. J'ai ris, été triste, eu les larmes aux yeux, été touchée.

Un livre remplie de tendresse.

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«  Dans la vie, nous sommes impuissants face à certaines réalités, je le sais bien. Très peu de choses dépendent de notre volonté, dans la plupart des cas, les événements nous entraînent comme le courant d'un fleuve, ils s'enchaînent sans rapport avec notre volonté sur l'immense paume de la main d'une instance supérieure. »
J'étais impatiente de découvrir ce roman, ça faisait un certain temps qu'il était dans ma PAL, mais en relisant le résumé, j'étais très intrigué par Rinco, une jeune femme de 25 ans, qui offre plein d'émotions à travers ses plats uniques et tout ça grâce à une épice sécrète qui est l'amour.
Dès les premières pages, nous restons sans voix, comme la petite Rinco (littéralement), qui constate en rentrant chez elle que toutes ses affaires ont disparu ainsi que son petit ami. Il l'a quitté, abandonné, en prenant tout avec lui. Il lui a seulement laissé la petite jarre, le seul souvenir de sa grand mère. Elle décide de retourner dans son village natal, auprès de sa mère avec qui c'est assez froid, assez tendu. Celle ci, accepte de l'héberger sous plusieurs conditions : qu'elle trouve un travail et qu'elle s'occupe d'Hermès, le cochon apprivoisé. Rinco a toujours rêvé d'ouvrir son propre restaurant, et à côté de la maison de sa mère se trouve un local non utilisé. Elle décide alors de l'aménager et d'ouvrir son restaurant intitulé l'Escargot. Petit à petit, une rumeur va parcourir tout le village : dès lors que l'on goûte aux plats de la petite Rinco, l'amour frappe à notre propre, nos problèmes sont résolus et nos voeux se voient alors réalisés.
J'ai dégusté ce roman, savouré les plats, rempli de tendresse, avec une pincée de simplicité, et pour ingrédient secret : l'amour. Tout ce que j'aime est regroupé dans un roman, je ne pouvais que l'adorer. le moment qui m'a le plus touché, c'est la relation qu'elle entretient avec sa mère, on voit qu'elles ont toutes les deux de grandes fiertés mais que dans le fond, elles font tout pour se protéger, pour s'aimer en secret. Une très belle histoire que je vous recommande !
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Je trouve que la littérature japonaise est si douce, belle et sensible et j'ai retrouvé tous ces éléments dans ma lecture. Une très belle découverte !

Nous rencontrons Rinco qui vient de rentrer chez elle et découvre que son petit ami Indien vient de la quitter. Il ne reste plus rien dans l'appartement et tous ses rêves d'ouvrir un restaurant et de vivre à ses côtés s'envolent. C'est brutal et douloureux. Sous le coup de l'émotion, elle en vient à perdre sa voix. N'ayant d'autre choix, elle décide de retourner chez sa mère dans son village natal où elle est accueillie froidement par sa mère. Elle y fait la rencontre d'Hermès, la truie de sa mère. Sa mère accepte que Rinco revienne à condition qu'elle prenne soin de sa truie. Là-bas, Rinco va commencer à se reconstruire et va avoir un projet : ouvrir un restaurant avec une table unique où Rinco va proposer des plats faits avec beaucoup d'amour en fonction de ce que lui inspire le client...

J'ai littéralement adoré la relation de Rinco et de la truie qui me semblait être complètement loufoque. Mais pas si que ça et on comprendra les raisons plus tard.

Rinco ne parle pas mais elle manie l'art de la cuisine comme personne et cela a été un régal de lire les recettes de Rinco et de voir qu'elle cuisinait avec amour pour oublier son chagrin d'amour. La cuisine est donc un échappatoire qui va lui permettre de se remettre en selle et de passer outre. Elle va se reconstruire au fur et à mesure à travers sa cuisine où elle met un point d'honneur sur le partage, l'échange et la transmission. A travers sa cuisine et ses plats, Rinco va pouvoir s'exprimer.
Chez sa mère, Rinco revient aux sources et doit réapprendre la vie. C'est un perpétuel apprentissage et ce livre nous donne une belle leçon de morale.

Ce livre traite aussi de la relation mère/fille et de la divergence des points de vues.Rinco ne comprend pas pourquoi sa mère est froide avec elle et elle ne comprend pas pourquoi elle lui a donné ce prénom dont l'origine est douteuse. L'incompréhension de Rinco envers sa mère avec laquelle elle n'a jamais vraiment eu de relation aimante.

La plume de l'autrice est aérienne, épurée et fluide. Elle manie la poésie des mots et on se sent subjuguer dans la cuisine de Rinco. C'est là qu'est, je trouve, toute la magie de la littérature japonaise. Les mets décrits grâce à sa plume nous mettent l'eau à la bouche et sont décrits avec une telle justesse qu'on a qu'une envie : goûter.

Le début du récit est lent et cela m'a un peu rebuté mais plus j'avançais dans ma lecture plus je la dégustais comme un plat.

Vous l'aurez compris, c'est une lecture qui se déguste et se savoure.
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Lorsque Rinco rentre chez elle après son travail dans le restaurant turc qui l'emploie, elle trouve la maison vide. Tout a disparu : ses ustensiles de cuisine (le mortier de l'ère Meiji hérité de sa grand-mère aujourd'hui disparue, le baquet en bois de cyprès dans lequel elle gardait le riz au chaud, la cocotte en fonte le Creuset enfin achetée avec son premier salaire, les baguettes de cuisine à pointe fine dénichées chez un marchand spécialisé de Kyôto...) , ses denrées, ses économies et tous ses rêves de monter un jour un restaurant avec son compagnon indien. Il a tout emporté, ne laissant que les clés de l'appartement.
Elle est si choquée par cette découverte qu'elle reste sans voix (au sens concret du terme). Elle quitte la ville et prend le bus pour rentrer dans son village natal, emportant avec elle son ultime bien, la jarre de saumure de sa grand-mère, seul héritage de celle qui lui a tout appris.
En refaisant le trajet en sens inverse de celui qu'elle avait fait il y a 10 ans, Rinco songe à sa mère, Ruriko avec qui les relations ont toujours été tendues. Celle-ci d'ailleurs, l'accueille plutôt froidement, mais malgré sa vie mouvementée et bien occupée (elle possède un bar local), accepte qu'elle s'installe dans son ancienne chambre où rien n'a changé. Même Papy Hibou est toujours au grenier pour sonner avec régularité les douze coups de minuit, ce qui apporte à Rinco un grand sentiment de sécurité. Elle en a bien besoin et elle, qui était partie il y a dix ans sur un coup de tête, est finalement soulagée de se retrouver dans la maison de son enfance.
Ruriko, cependant pose ses conditions. Elle a adopté un cochon, dont Rinco devra s'occuper en échange du gîte. Hermès est un animal intelligent et très affectueux et Rinco va très vite s'y attacher, trouvant important de lui donner des aliments de qualité, préparés par ses soins.
S'occuper d'Hermès va lui faire réaliser que la seule chose qu'elle sait faire, c'est la cuisine...elle va donc décider d'ouvrir un restaurant. Elle sera aidée dans sa tâche par Kuma, un ancien "homme à tout faire" qu'elle connait depuis son enfance car il travaillait dans son école. Il deviendra pour elle au fil du temps un véritable ami.
Dans la cuisine de "l'Escargot", c'est ainsi qu'elle nomme son restaurant, Rinco découvre que lorsqu'elle cuisine avec amour pour des gens, même inconnus, leurs voeux les plus chers se réalisent...un pouvoir qu'elle n'imaginait pas.
Elle va donc encore davantage soigner la préparation de ses plats, les sélectionner en fonction de ses convives pour réveiller chez eux des émotions qu'ils croyaient oubliées, et pour cela elle ne pourra accueillir qu'un seul client par soirée, un couple ou au maximum une famille, après une entrevue lui permettant de cerner leurs désirs.
Ce faisant, en leur apportant l'écoute dont ils ont besoin, elle va les aider à dépasser leur détresse mais trouver elle-même, une nouvelle raison de vivre. Ses propres émotions, ce qu'elle éprouvait envers sa propre mère en particulier, vont évoluer pour aller vers davantage de sincérité et elles en seront toutes deux transformées.

Voilà un roman qui fait du bien, tant il est empli d'humanité.
Cette jeune Rinco, âgée à peine de 25 ans, nous donne une belle leçon de vie. Elle sait s'attacher aux moments simples de l'existence pour en remplir sa propre vie et combler le vide et la déception laissés par le départ de son ami indien : aller ramasser des fruits sur les arbres ou des légumes sous la neige, cultiver un jardin d'herbes aromatiques, goûter des grenades directement sur l'arbre, cuisiner en harmonisant les saveurs et les odeurs. L'auteur nous parle tout en pudeur, de sa façon de tenter de se relever de sa déception amoureuse, des sentiments ambivalents qu'elle ressent pour sa propre mère qui ne l'a jamais serrée une seule fois dans ses bras... Malgré cela, elle va tout faire pour retrouver le bonheur de vivre.
Bien entendu, vous vous en doutez, on parle aussi beaucoup de cuisine, de l'art d'accompagner les plats ou de les réaliser...mais ce n'est pas le sujet principal car on parle surtout d'amour, de partage, de quête de soi, de relation mère-fille et d'une certaine philosophie de vie, à la japonaise.
D'ailleurs, le récit est assez lent sans grand rebondissement. L'auteur prend tout son temps pour nous laisser pénétrer dans l'ambiance et nous donner envie de nous installer nous-aussi pour un soir ou davantage, à la table de cette jeune femme, amoureuse de la cuisine et de la vie.
Comme souvent dans la littérature japonaise, de chacun des faits de la vie quotidienne, même d'apparence infime, se dégage une certaine poésie, les mots et les échanges sonnent juste et la sincérité des relations entre les différents personnages nous les rendent particulièrement attachants. Chacun a son importance et trouve sa juste place...même Hermès le cochon apprivoisé.

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A la suite d'un chagrin d'amour, Rinco, jeune femme de vingt-cinq ans perd la voix. le choc émotionnel qu'elle a subi est violent : l'appartement qu'elle partage avec son fiancé hindou est entièrement vide à son retour du travail. Il ne reste rien de ses ustensiles de cuisine acquis à force d'économies, il ne reste rien du tout même pas les économies conservées dans une boîte au fond d'un placard. Rien de rien et sans avoir rien vu venir. Il y a de quoi en perdre la voix.
Abattue, anéantie, Rinco s'abîme dans ses souvenirs et se rappelle de la présence de la jatte héritée de sa grand-mère maternelle, la jatte de saumure transmise de génération en génération au sein de la famille. le fiancé indélicat l'a-t-il emportée avec lui ? Heureusement, il n'en est rien, la jatte mise au frais sur le palier est là, chaleureuse et souriante. Ainsi, tout n'est-il pas perdu pour Rinco.



Elle décide de retourner dans son village natal pour prendre un nouveau départ. Les souvenirs refont surface le temps du trajet, les prunes en saumure sont ses madeleines de Proust.

Il n'est pas facile de faire le voyage en sens inverse quand ce sont les contingences matérielles qui vous y obligent. Rinco doit se faire à l'idée de retrouver sa mère, Ruriko, femme fantasque dont l'animal de compagnie est un cochon femelle appelé Hermès. La tendresse n'est pas ce qui lie les deux femmes ; cependant la mère prête à sa fille de quoi ouvrir un restaurant. A charge pour elle de s'occuper d'Hermès.



Son restaurant n'est pas un restaurant ordinaire : elle ne dispose que d'une table et ne travaillera que sur commande afin que les convives-clients prennent le temps de savourer les plats qu'elle leur aura préparé.

Donner le temps au temps tel est le credo de Rinco qui vit au rythme des saisons et des largesses offertes par la nature. le temps, si précieux car insaisissable, apologie de la lenteur … le nom idoine sera trouvé : « L'escargot ». « « Mon restaurant, je voulais en faire un endroit à part, comme un lieu déjà croisé mais jamais exploré. Comme une grotte secrète où les gens, rassérénés, renoueraient avec leur vrai moi. »

Rinco découvre rapidement que son art culinaire, son amour des produits locaux d'excellence, son amour du travail bien fait, son amour du mariage des saveurs, rendent les gens heureux.

Préparer des plats respectueux des ingrédients et de ceux qui les savoureront est un bonheur bilatéral.

On suit la jeune femme lors des cueillettes de champignons sauvages ou des grenades délicieusement acide, juste ce qu'il faut pour sublimer un curry de remerciement. Quand Rinco remercie ce n'est pas avec des mots mais avec des mets.



L'auteure, Ito Ogawa, emporte le lecteur au gré des recettes qui mettent en émoi ses papilles : on est au coeur de la cuisine de Rinco, on est avec elle quand elle déguste des navets rouges blottis sous la neige, on sent les flaveurs, les odeurs délicates de la cuisine. On entend les aliments chanter quand elle les prépare avec son coeur. On entre, grâce à son écriture, dans un monde intimiste où la sensibilité et la délicatesse se trouvent dans chaque tableau. le silence est une réponse face à une violence subie, le silence magnifie le rapport au monde de l'héroïne qui, au fil des souvenirs et des échanges avec sa mère, approchera le secret familial.

« le restaurant de l'amour retrouvé » est le roman d'une perte transformée en une richesse douce amère : Rinco recrée des liens avec sa mère sans parvenir à lui dire « merci » de vive voix. Perte d'un amour, perte d'une voix, mais réconciliation avec ce qui semblait à jamais déchiré.

J'ai savouré chaque page du roman, je me suis perdue avec délice dans un florilège de saveurs et d'odeurs au point de me voir, juste derrière Rinco, à observer et admirer ce qui est délicieusement décrit sous la plume de l'auteure. La traductrice a réussi de belle manière à traduire ce texte tout en émotions sensorielles et introspections délicates.

Une première rencontre des plus réussies !
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Quand on m'a offert ce livre, j'étais dubitative. Un roman japonais ? Allais-je apprécier ? Je peux dire maintenant que cette lecture a été une belle découverte pour moi et je remercie la personne qui m'a permis de découvrir un style très différent de mes lectures habituelles. C'est frais, sensible, touchant, un hymne à la simplicité qui m'a plu. La fin, inattendue, interroge et rappelle combien nos civilisations sont différentes et respectables. Bref, cette lecture ne peut pas laisser indifférent. Elle bouscule nos idées et ça fait un bien fou.
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L'héroïne, Rinco, jeune femme japonaise, découvre avec stupeur que son petit ami indien est parti subitement en vidant l'appartement. Il a emporté les ustensiles de cuisine et toutes les économies destinés à l'ouverture d'un restaurant. Sous le choc, Rinco perd la voix et repart vivre chez sa mère qu'elle n'a pas vu depuis 10 ans. Celle-ci l'accueille assez froidement. Rinco se lance toutefois dans l'ouverture de son restaurant dans son village natal, qu'elle baptise "L'escargot". Elle prend le temps de dénicher les meilleurs ingrédients pour réaliser des plats uniques qui raviront ses clients. Peu à peu, elle découvre sa mère, qu'elle ne connaissait pas vraiment. Un très beau roman écrit sous une plume toute en retenue, délicate et romantique.
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Lorsqu'il me fut offert, je dois avouer qu'à la lecture, je l'ai un peu trop vite classé dans la catégorie roman léger à cause de sa quatrième de couverture... C'est d'ailleurs pour cette raison qu'après l'essai de Claire Marin, je l'ai choisi comme lecture suivante... Pour vous dire comme je n'étais pas du tout préparé à ce texte tout en dentelle et cet art de conter... Il m'a envoûté dès les premières pages!

Ogawa Ito et son le restaurant de l'Amour retrouvé, c'est l'histoire de Rinco... Une histoire d'Amour trahi avec son petit ami et qui l'oblige à retourner vivre chez sa mère... Entre elles deux, c'est l'histoire d'un non Amour mère - fille... En tout cas pour elle! N'arrivant pas à se trouver toutes les deux, Rinco avait décidé à ses 15 ans de tout quitter pour aller retrouver sa grand - mère à Tokyo... Un départ sans un regard pour celle qui reste...

Une décision qui marque le début d'une parenthèse enchantée. Une parenthèse qui n'est autre que la naissance d'un Amour... Celui qui fait sentir qu'on a une famille... Celui qui vous inscrit dans une lignée par la transmission dont il se nourrit et qui passe beaucoup par des moments partagés en cuisine... le début même d'une vocation tant chaque recette apprise et enrichie par une expérience dans la restauration, matérialise les liens aux autres et ici tout l'Amour né entre elles deux!...

Alors quand un soir, Rinco comprend que tout s'est effondré... Qu'elle ne peut échapper au retour dans le giron maternelle... Elle prend la décision de revenir mais avec l'idée d'ouvrir son restaurant coûte que coûte... de gagner son autonomie. de retrouver sa liberté en dehors de sa mère.

Il ne s'agira pas de n'importe quel restaurant! Un de ceux qui à l'image de sa relation avec sa grand - mère, vous permettra au travers d'un menu de vivre ou revivre un lien ou des liens qui vous ont nourri....

A sa façon Ogawa Ito investit le côté affectif de notre rapport à l'alimentation. Elle y donne une dimension poétique pour mieux en explorer les liens intimes qui à l'image de Rinco et de ses clients, font que partager un moment autour d'un plat est plus que manger... Un moment qui révèle bien plus l'intime qui s'y exprime!

J'ai été touchée par Rinco et par son projet ! En plus de nous reconnecter à ce lien affectif de la nourriture, elle est aussi un magnifique témoignage de pourquoi au nom de ce lien, il est important de respecter chaque élément d'une recette... Un plat préparé avec Amour à tous les niveaux, c'est connu... C'est un plat qui marque le coeur en plus de l'esprit!
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Ce roman a pour thème la transmission, le don de soi, l'amour désintéressé véhiculé par le biais de l'art culinaire : la cuisine qui délie les maux et les émotions.
Ito Ogawa interroge aussi les relations mère-fille avec tout ce qu'elles peuvent révéler de tensions et de sentiments complexes.
Un roman tout doux qui fait bon lire !
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Ce petit restaurant de l'amour retrouvé, qui s'appelle en réalité plus humblement "L'escargot" est un véritable coup de coeur. La plume d'Ogawa Ito est douce, délicate, sans pour autant se complaire dans l'euphémisme ou la niaiserie. Ce roman nous conte une aventure humaine, celle d'une femme qui essaie de se reconstruire après un chagrin qui semble insurmontable, grâce à l'amour de la cuisine et du partage. Mais un partage tendre, pudique, comme les japonais savent si bien le pratiquer... Une lecture reposante, parfois un peu trop mordante (que les âmes sensibles se préparent à une scène de maltraitance animale !) mais délicieuse : préparez de quoi grignoter pendant votre lecture, parce que les parfums de la cuisine de Rinco vous chatouilleront le nez.
Lien : http://libriosaure.com/le-re..
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