Dans la poésie de Shizue Ogawa, la verdure est "comblée", le brouillard "vigoureux", l'arc en ciel "jaloux". On retrouve chez elle l'ancienne tradition japonaise consistant à attribuer un aspect anthropomorphe aux éléments de la nature divinisés (...) intimement reliée aux éléments constitutifs de son quotidien, la poète s'y projette avec sensibilité.