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3,79

sur 1426 notes
C'est parfois plus difficile d'écrire une revue sur un livre qu'on a aimé, vous ne trouvez pas ? J'ai l'impression que quoi que je vous dise, mes mots ne réussiront pas à retranscrire les émotions vives que j'ai pu ressentir en lisant ce roman.

L'histoire se déroule en Islande dans les années 60 et met en scène des personnages en quête de liberté : une femme qui rêve d'être publiée, un homme homosexuel qui subit la violence de la part d'une grande partie de la société, une femme au foyer qui écrit en cachette.

J'ai aimé suivre ces personnages, j'ai ressenti avec eux cette soif de liberté et j'ai subi avec eux, toutes les contraintes imposées par la société en raison de leur genre ou leur orientation sexuelle.

J'ai été totalement happée par la deuxième partie du roman, puisque dans cette dernière, le rythme s'accélère, l'étau se resserre et nous donne l'impression que quelque chose de terrible se trame.

Le dénouement est plus qu'inattendu, il m'a laissé sans voix. Après avoir suivi Hekla pendant tout le roman, la dernière page m'a bouleversé. J'ai mis quelques instants avant de revenir à la réalité.

Si vous cherchez un roman empreint de féminisme, sur la liberté et la création littéraire : je vous invite à découvrir cet ouvrage sans plus tarder ! 🫶

J'avais déjà aimé Ör de cette autrice, j'ai très envie de découvrir le reste de ses romans.
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Une belle chronique des années 60 en Islande et un peu ailleurs. On y suit les parcours de jeunes gens qui se battent pour vivre. Vivre de sa plume lorsqu'on est une femme comme Hekla et Isey, vivre dans son corps lorsqu'on est homosexuel comme Jón John. Des personnages attachants qui trouvent leur voie unis par l'amitié et l'amour.
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J'aime beaucoup Auður Ava Ólafsdóttir et, dans ce roman, on retrouve l'écriture poétique de l'auteure.

Plusieurs thèmes y sont abordés : la littérature, l'amour, l'amitié, la liberté mais aussi l'homophobie ou la misogynie.

J'ai beaucoup aimé le personnage d'Hekla qui refuse les diktats de la société islandaise conservatrice des années 60 et ose s'affirmer dans ses choix, refusant d'être cantonnée à un corps. Ainsi, elle porte des pantalons, écrit, voyage, a des lectures singulières. Elle a du tempérament et est symbole de liberté.
D'ailleurs, son prénom, choisi par son père, est le nom d'un volcan.

Je trouve ce texte d'une grande beauté.
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Un roman puissant !
Audur Ava Olafsdottir nous emmène au coeur de la psychologie humaine avec finesse et justesse, avec un oeil aiguisé et pertinent sur la société dans les années 60. Les personnages de Miss Islande portent chacun un sujet fort, voire douloureux, non sans faire écho à des sujets de la société actuelle.
Dans ce roman, nous rencontrons Hekla, une jeune femme volontaire et déterminée qui quitte la campagne islandaise pour la capitale bien décidée à devenir une écrivaine et se faire publier. Mais peut-on voir son manuscrit édité et être respectée par son petit ami, son environnement professionnel lorsque l'on est une femme ?

A Reykjavik, elle retrouve son meilleur ami Jon John, homosexuel, lequel vit des situations glauques et sinistres.
Isey, son amie d'enfance avec laquelle elle converse et correspond régulièrement est quant à elle mère au foyer et pose un regard très honnête sur sa situation.

J'ai eu un coup de coeur pour le père d'Hulka et sa bienveillance.

Chacun des livres proposés par cette fabuleuse autrice irlandaise a son identité propre. Je ne cesserai de la recommander autour de moi !

Il y aurait tant de choses à dire encore sur ce livre.... Lisez le !
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Un roman a priori bien loin de nous : en Islande, dans les années 60, dans un milieu d'écrivains et poètes en devenir... On suit Hekla, qui souhaite devenir écrivain et se cherche, dans le boulot, dans l'amour, dans ses projets (peut-être future miss Islande ?)... Son amitié amoureuse avec Jon, homosexuel, sa meilleure amie qui subit sa vie de mère de famille, tout donne un contexte particulier, parfois difficile à appréhender...
Tout cela m'a un peu laissée à l'écart par moments, mais j'ai bien aimé l'écriture, même si l'histoire ne m'a pas emportée...
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Dans les années 60, en Islande comme ailleurs, les femmes se marient et restent à la maison, font des enfants les uns après les autres et doivent se cacher si elles ont envie d'écrire ne serait-ce qu'un journal intime. Hekla, notre héroïne de 21 ans, refuse ce rôle et ne veut qu'une chose. Ecrire des poèmes et des romans et les voir publiés. Pas toujours facile quand on a un compagnon qui ne conçoit pas qu'une femme écrive et qu'en plus, elle ait plus de succès que lui. Et qui lui offre comme cadeau de Noël un livre intitulé « J'apprends à cuisiner ». Ah le privilège d'être une femme dans les années 60 !
Les romans d'A. A. Olafsdottir ne sont pas des chefs-d'oeuvre de la littérature mais sont des parenthèses très agréables. J'ai lu tous ses romans sans les aimer tous, mais j'aime qu'elle me parle des Islandais et d'Islande, à Reykjavik ou dans les champs de lave.
Miss Islande est une ode à la liberté en général et un hommage aux femmes qui ont le courage de s'imposer et qui vivent leur passion. J'ai aimé la liberté de cette jeune femme et le parallèle avec l'homosexualité, même si c'est encore plus difficile d'être homosexuel que d'être une femme dans ces années-là. La liberté avec une machine à écrire pour l'une, une machine à coudre pour l'autre. Et j'ai aimé l'ambiance de ce roman, la mélancolie qui s'en dégage. La déprime ou dépression d'Isey, l'amie d'Hekla, a eu une résonnance particulière pour moi. Elle m'a rappelé quelqu'un de très proche qui a été obligée d'arrêter de travailler après la naissance de son premier enfant à 20 ans et qui, après la naissance du deuxième 11 mois plus tard, n'a pas supporté d'être coupée du monde. Parce que dans ces années-là, on ne se préoccupait pas de l'épanouissement de la femme.
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Elle aurait pu choisir de se présenter, comme  d'aucuns le lui conseille à l'élection de Miss Islande, ou plus simplement endosser, comme son amie Isey, le destin de mère de famille. Mais Hekkla, qui écrit avec une facilité déconcertante, veut accomplir son destin d'écrivain.
La voilà donc qui quitte son père et sa campagne pour aller de petit boulot en petit boulot à Reykjavik. Là elle retrouve son meilleur ami, Jon John, homosexuel qui , comme elle espère pouvoir déployer ses ailes  dans la capitale.
Mais en 1963, dans ce tout petit monde qu'est alors l'Islande, certes irrigué par la poésie, une femme écrivain et un jeune homme considéré de par son orientation sexuelle comme "...un criminel, un déviant, un malade [...] une infamie." vont avoir du mal à se frayer un chemin.
Par petites touches subtiles, sans jamais donner de leçons, Audur Ava Olafsdottir montre ce que l'on n'appelait pas encore le harcèlement sexuel, la condition des femmes qui n'avaient pas encore accès à la contraception, l'aliénation des mères de famille et la mise au banc des minorités sexuelles, mais aussi la bohème des apprentis poètes.
Ses héros sont lumineux, et si l'on connaît rarement les pensées de Hekkla, on les devine grâce aux lettres de son amie. Tous les personnages sont croqués à ravir et même si la décision finale de la jeune femme est frustrante, elle s'inscrit parfaitement dans la logique de l'époque. Un très grand bonheur de lecture et une héroïne qu'on n'oubliera pas de sitôt.
L'étagère des indispensables, bien sûr.
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Peut-on vivre emplie de désir d'écrire dans une société ancrée dans la tradition des Saga, entourée des volcans aux cratères débordant de lave, des nuits interminables, des pluies et des vents.... Destinée d'une héroïne telle volcan Hekla prête à exploser qui choisit le non conformisme, mais qui finalement est contrainte à accepter quelques compromis afin d'accéder à la reconnaissance ultime en tant qu'écrivaine.
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Prix Médicis étranger 2019

1963, Islande. Ce livre raconte l'émancipation d'une jeune femme qui veut être écrivaine. Elle quitte son village pour la grande ville de Reykjavik. Elle se trouve un emploi, un appartement avec son ami d'enfance, un copain poète et commence à écrire son roman. Hekla, découvre rapidement qu'être une jeune femme indépendante et créatrice à l'époque n'est pas toujours facile … de plus, un homme la harcèle pour se présenter au concours Miss Islande.

Moi qui n'avait pas aimé son roman à succès “Rosa Candida”, j'ai bien apprécié celui-ci. L'écriture est très belle, très poétique et l'histoire bien de son temps, féministe. Une réflexion sur la création … À Lire !
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Voico un roman islandais intéressant abordant des thèmes forts, notamment la place de la femme dans la société et l'homosexualité dans les années 60.

À travers le personnage d'Helka, jeune femme brillante et auteure sous pseudonyme, nous en apprenons plus sur le statut de la femme à cette époque, ses difficultés à être prises au sérieux, les femmes étant vues comme uniquement bonne à faire des enfants à tenir le foyer, sous-payées si elles travaillent, toujours en proie aux mains baladeuses et aux comportements obscènes. Sans compter qu'il n'y a que lz physique qui compte !

L'ami d'Helka, DJ Johnsson, quant à lui, nous donne un aperçu du monde homosexuel islandais dans les années 60. Son mal-être semble refléter celui de tous les autres, obligés de se cacher et de se marier à une femme, vivant leur passion cachée.

Ce roman était une lecture intéressante, nous plongeant dans une atmosphère un peu à part, comme hors du temps, fait de petits détails et de réflexions. J'ai eu la même impression qu'à la lecture de Rosa Candida, celle de prendre un train en marche et de descendre avant le terminus. Nous arrivons dans la vie des personnages aussi rapidement que nous en sortons, sans savoir ce qu'il leur arrivera par la suite.

Belle lecture mais elle ne sera pas inoubliable pour moi.
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