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EAN : 9782330123482
160 pages
Actes Sud (03/04/2019)
2.1/5   10 notes
Résumé :
Un matin à Reykjavik, G., un écrivain en herbe, tombe par hasard sur un homme dans un bureau de poste du centre-ville. Sans raison apparente, il nourrit l'intime conviction que celui-ci ment à l'employé de la poste concernant le contenu du paquet qu'il envoie. Sur un coup de tête, G. décide de le suivre afin de découvrir ce que mijote l'homme qui l'obsède depuis tant d'années. Après le délicieusement absurde Animaux de compagnie, Bragi Ólafsson, l'ancien bassiste de... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Bragi Olafsson, ancien bassiste des Sugarcubes, s'est reconverti depuis longtemps dans l'écriture avec plusieurs romans publiés en Islande et un seul jusqu'alors, Les animaux de compagnie, traduit en français. Un livre amusant mais qui ne laissait pas un souvenir impérissable. Avec le narrateur, paru en 2015 en Islande, Olafsson ne s'éloigne pas d'une trame minimaliste, qui semble être sa marque de fabrique, avec un individu (le narrateur, donc) qui en suit un autre dans les rues, les bars, les magasins et un cinéma de Reykjavik. le second a été dans le passé l'amant d'une femme, ce que le premier aurait bien apprécié être à sa suite, d'où son ressentiment vis-à-vis de son "concurrent". Il ne se passe pratiquement rien dans ce métaroman assez fade dans l'ensemble et dont on se demande s'il a la prétention d'être drôle, ou non. On sent l'influence de Kafka et du "nouveau roman" mais le problème est que le contenu est relativement anodin et lasse très vite malgré la brièveté de l'ouvrage. le narrateur, qui est le personnage principal (ou pas, puisque Olafsson passe souvent de la première à la troisième personne), semble n'avoir rien de mieux à faire dans la vie que d'épier les faits et gestes d'un de ses semblables comme un voyeur sans but. Il suinte beaucoup l'ennui et cela se sent un peu trop. A noter que pendant de longues pages, Olafsson décrit le déroulement du film La grande bouffe que son "héros" voit au cinéma. Hélas, cela est d'un intérêt très limité pour la progression d'un livre qui, passé l'exposition initiale, se contente de stagner.
Lien : https://cin-phile-m-----tait..
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142 pages ...
Je ne me rappelle pas avoir déjà eu ce sentiment de lire du vide ...
Des phrases intelligibles certes mais qui ne constituent pas un récit cohérent !
Il s'agit de l'histoire d'une filature ... G suit A ... et c'est tout.
Des rumeurs de coupe du monde de football s'entendent parfois ...
Des images d'un film qui le livre refermé hantent encore notre mémoire ... Piccoli, Mastroianni, Noiret, Tognazzi et Ferréol ... "La grande abbuffata" ...
Mais un livre sans scénario, sans sentiment, sans rien ... est il vraiment un livre ?
Pourquoi le lire ?
Pour ma part, j'en avais entendu parlé, un auteur islandais que je ne connaissais pas ... alors pourquoi pas !
Je suis allée au bout 142 pages ce n'est pas si long !
Mais la dernière page tournée, ma tête est vide je n'ai rien d'intéressant à en dire !
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Encore un roman choisi pour de bien mauvaises raisons, mais là j'en fus bien punie.

Je voulais un roman nordique non policier pour participer au défi du mois du challenge globe trotter des lecteurs de Babelio et gagner ainsi le bonus d'octobre.

J'avais un roman tout fin sur mes étagères numériques, qui me permettait de participer en outre au challenge Riquiqui ... 

Et je me suis ennuyée comme jamais tout au long des 142 courtes pages ! 

Le narrateur qui parle de lui-même à la première ou à la troisième personne !) suit un homme dans les rues de Reikjavik tout au long d'une journée. 

On les accompagne ainsi au cinéma pour une diffusion de la grande Bouffe, dont la description des acteurs et de certaines scènes remplira de nombreuses pages. 

Dans des bars, où ils passent ou reçoivent des appels téléphoniques.

Des tranches de vie, sans le talent de Nicholson Baker qui , il y a de nombreuses années avait écrit tout un roman sur un escalator et une mezzanine ! 

Bref, Bragi Olafsson, bassiste du groupe Sugarcubes devrait peut être se cantonner à la musique à moins que sa traduction ne lui ait pas fait honneur ! 

Bref, je me suis bien ennuyée ! mais les bonus se méritent :D 
Lien : http://les.lectures.de.bill...
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Citations et extraits (15) Voir plus Ajouter une citation
Son nom n’a jamais quitté ma mémoire, même si je n’ai jamais rien lu de lui. Je me demande par ailleurs s’il est avantageux pour un poète de s’appeler Svanur. Je crois que non. Et tuer quelqu’un, est-ce que cela peut profiter financièrement à un poète ? G. se souvient d’un critique littéraire islandais qui se désespérait parce que la vie des écrivains locaux, généralement exempte de tout danger, ne leur fournissait guère matière à écrire des choses vraiment intéressantes. L’homicide peut-il être considéré comme périlleux pour celui qui le commet ? Selon les infos que G. avait consultées, le poète n’était nullement menacé par le photographe lorsqu’il le tua au Caruso. Ce qui déclencha l’agression, c’est que le photographe avait, à un moment malencontreux de la vie du poète, pris une photo qui trouva une place de choix dans les pages d’un quotidien.
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La personnalité d’un enfant ne se développe certainement pas de la même manière, se dit-il, si ses parents, au lieu d’avoir une vingtaine d’années, sont presque quinquagénaires à sa naissance. Un handicap à coup sûr, surtout pour un enfant unique. Si cet enfant a passé les premières années de sa vie, ou comme lui-même sa vie entière, dans un foyer ou plus exactement une maison, avec un homme et une femme que rien au monde n’avait préparés à devenir parents, ce même enfant sera alors marqué de manière décisive. C’est une certitude. C’est encore et toujours à lui-même qu’il pense de la sorte.
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Peut-être l’ai-je déjà dit auparavant, peut-être pas, mais j’ai souvent du mal à déterminer ce que je pense de mes propres sentiments, ou plus exactement si ce que je ressens est réellement ce que je sens, si ce n’est pas seulement ce que je pense que je devrais ressentir.
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Il est, par exemple, persuadé que son amour pour un certain genre de poésie, et même son attitude vis-à-vis de son entourage, peuvent être mis sur le compte de quelques fragments musicaux sensibles, émergeant du déluge musical qu’il subit dans son enfance. En effet, au sein de ces fragments sensibles, des éléments distincts s’affrontaient âprement pour attirer l’attention. Inutile de préciser que tout cela l’amena à la romance, la mélodie française, où son esprit séjourne plus ou moins, jour après jour. Luxe, calme et volupté.
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Plus d’une fois, plus de deux fois, j’ai souhaité que cet individu n’ait jamais existé. Ou en tout cas qu’il ne se soit pas trouvé au même endroit que moi, au même moment, avec les mêmes personnes. C’était bien sûr complètement idiot de ma part, mais c’était il y a très longtemps. J’ai même mijoté dans ma tête des combines pour me débarrasser de lui, l’écarter d’une manière ou d’une autre, sans jamais toutefois envisager dans le détail l’exécution d’un tel dessein. Quoi qu’il en soit, le revoilà.
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