J'ai été d'abord attiré en premier lieu par le titre du livre "
Les lumières de Varsovie", puis par la quatrième de couverture.
C'est pourquoi j'ai décidé de lire ce roman auto-édité de
Lise Olivier-Renaud.
Le point de départ de ce récit est Louve, une jeune femme d'une vingtaine d'années, un peu perdue, sans réellement savoir où elle va. Elle a une mère un peu excentrique Iroise, avec qui elle a du mal à communiquer et une grand-mère maternelle Rose qu'elle adore, mais qui est gravement malade. Elle n'a jamais connu son père, sa mère ne l'évoque pas du tout.
Lorsque sa grand-mère meure, après une soirée chez des amis où ça ne se passe pas comme prévu pour elle, Louve se réfugie dans la maison de sa grand-mère et y découvre des cahiers rédigés par sa maman. Curieuse, elle les ouvre et s'aperçoit que ce qui y est écrit lui est destiné.
La plus grande partie du roman est consacrée à ces cahiers et au final à l'histoire d'amour entre Iroise et Stanisław Kowalski, un jeune polonais, qu'elle a rencontré à Paris, lorsqu'elle y étudiait.
Il s'agit d'une passion amoureuse, d'abord fusionnelle, puis tumultueuse, voire même orageuse, qui avait mal commencé (par un mensonge) et qui devait finir mal (après tout, pas de surprise ici, vu que sa maman vit seule et a tendance à passer maintenant d'un homme à l'autre sans vraiment avoir envie de vivre une relation sérieuse à nouveau).
Comment cela influencera la vie de Louve ? À vous de le lire pour le savoir...
En conclusion, je dirais que j'ai été un peu déçu, car peut-être que je m'attendais à autre chose, à un récit plus centré sur Louve et sûrement un peu plus au sujet de Varsovie et de la Pologne.
Même si j'ai noté quelques longueurs dans le texte en lui-même (car la longueur des chapitres varie, par exemple le chapitre 14 -le plus important d'après moi- est très long alors que les chapitres centrés sur Louve sont courts en général), il n'en reste pas moins que ce livre est bien écrit et j'ai apprécié les détails "polonais" de ma lecture.