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3,38

sur 362 notes
. Je n en suis qu au début. je souhaitais découvrir un peu de la Birmanie. Alors on verra si j apprécierai la suite autant que les trois premiers chapitres... Son style me plait, les phrases sont courtes et pleines d humour.
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Un véritable roman d'aventure avec des héros attachants et profonds. On retrouve l'atmosphère du triangle d'or et le climat politique d'une Birmanie peu ouverte. Un régal :)
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l'histoire ne m'a pas du tout convaincue et m'a paru peu vraisemblable.
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beau voyage en Birmanie même si l'histoire semble assez iirreel.
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Pendant les 350 premières pages, je lui ai laissé le bénéfice du doute.

Le narrateur un peu con, journaliste raté et méprisant le tourisme, qui cherche la vraie aventure, tel le premier péquenot bobo venu, qui parle de l'Asie comme un monde où une sorte d'authenticité est encore possible, par opposition à l'Occident... Je me disais que c'était une posture esthétique, que le romancier jouait sur les clichés des voyageurs contemporains, reconnaissables à leur bêtise crasse et à leur phobie des touristes.

D'ailleurs, je continue de lui laisser le bénéfice du doute, à ce sujet. Birmane (Plon, Prix Interallié 2007) est une reprise des romans d'aventures tels que les Anglais y ont excellé à la grande époque coloniale. Hommage à Conrad et à Kipling. Et puis c'est un fait, j'ai lu ce livre assez facilement, jusqu'au dernier chapitre qui m'a paru plus ennuyeux, sans doute parce que c'est là que tous les fils narratifs devaient converger et faire sens. Ce roman a donc une certaine puissance envoûtante, malgré, ou grâce à une abondance de lieux communs, dans les personnages et l'écriture.

Le problème est qu'on n'y croit pas. le lecteur sait toujours tout avant que la narration le dise. On comprend 200 pages à l'avance que la fameuse rebelle mythique des montagnes, c'est la Blonde que le narrateur rencontre à Rangoon. A la fin, quand il fait l'amour avec la Blonde en question, on comprend, avant qu'il ne le dise, qu'il s'agit en fait d'une femme birmane. (Sur ce point, soit il joue très fort sur les clichés, soit il nous prend pour des ignorants, car il est impossible, vous m'entendez bien, impossible de confondre une Asiatique et une Blanche. Pas à cause de ce que vous pensez - car non, les femmes asiatiques n'ont pas le vagin plus étroit que les femmes blanches -, mais à cause des cheveux bien sûr. Ils n'ont pas la même consistance, pas la même souplesse. Rien de commun entre des cheveux blonds et des cheveux asiatiques.)

Cette impossibilité de croire à la confusion entre les deux femmes symbolise un peu l'ensemble du roman : c'est un chouette roman, sauf qu'on n'y croit pas. On ne croit pas à l'histoire, on ne croit pas à l'amour que le narrateur ressent pour la Blonde. Ce n'est pas parce qu'il écrit : « Elle était devant moi, magnifique. Ce que j'aimais cette fille ! » que l'on voit une femme magnifique et que le sentiment nous est communiqué. Moi, je n'ai ressenti aucun frisson pour cette femme, pourtant j'ai été amoureux de femmes blondes, je sais ce que c'est. Là, rien. Mais ce n'est pas le plus énervant.

Le plus énervant, c'est quand la Blonde s'éloigne, s'écarte, et va pleurer, cachant son mystère. Cette ficelle narrative qui vise à éveiller l'intérêt du lecteur, moi ça me donne envie de foutre des baffes. C'est la raison pour laquelle j'ai vite arrêté de regarder les épisodes de la série Lost. Trop facile, de laisser imaginer un passé dramatique en faisant pleurer un personnage, ou en lui donnant des regards perdus dans le vide. Les femmes qui font cela dans la vraie vie m'ennuient déjà considérablement, ce n'est pas pour les retrouver dans les livres.

Mais jusqu'au bout, je me demande si Ono-dit-Biot ne joue pas avec les clichés pour faire maniéré. Dans le cinéma, François Ozon le fait excellemment, par exemple. Dans la littérature, Echenoz en est le maître, mais là je n'arrive pas à me décider. Tous ces « Elle a serré les poings », « J'ai cru défaillir », « un monde du fond des âges. Intouché. », « Voir des touristes m'a agacé. Vous avez la Thaïlande, les mecs, laissez-moi la Birmanie. », tous ces stéréotypes de la fiction d'aventure, est-ce aussi con que cela en a l'air, ou cela ressortit-il à un projet littéraire référencé ? On atteint le condensé suprême de cette littérature prévisible à la page 430. Je cite in extenso car je pourrais être taxé de manipulation :

« J'ai rassemblé tout mon courage. Tout mon orgueil. J'ai prononcé cette courte phrase, universelle, si souvent foulée aux pieds parce que les adolescents et les chanteurs la murmurent à tour de bras. Sauf que moi, je ne l'avais jamais dite. Sauf peut-être au plus fort de… (je coupe un peu parce que recopier cette prose s'avère chronophage) … en français, en bon français, en beau français :– Je t'aime. »

Il faut savoir que la nana lui répond : « Pas moi », que nous, les lecteurs, on se dit qu'elle dit cela pour des raisons politiques, qu'avant de sortir, elle se retourne juste assez pour montrer ses larmes. le problème est que si c'est du maniérisme, je ne vois pas où cela mène. du pur point de vue musical, cela donne des phrases difficile, sans charme, dont la pire est sans doute, vers la dernière page : « J'aime cette fille à en crever, ma femme tigre blonde, ma Wei Wei humanitaire, ma princesse goldentriangulaire. » Les écrivains contemporains n'ont-ils plus de gueuloir ? Font-ils seulement attention à la sonorité de leurs phrases ?

Quitte à passer pour faux derche, je finirai en affirmant que c'est un roman intéressant pour les raisons suivantes. Il met en situation un pays entier, il permet de comprendre les enjeux de la région, c'est donc un roman à visée journalistique, comme l'indique le prix littéraire qui l'a récompensé. L'impression de ne pas rencontrer de Birmans est aussi une chose réussie, en ceci que le voyage en Asie est, effectivement, souvent réductible à des périples entre Occidentaux, avec des indigènes en paysage de fond. Enfin, des scènes, des lieux et des destins restent extraordinaires. La ville chinoise dédiée à la débauche en pleine jungle, le grand trafiquant de drogue qui se voulait l'égal du président des Etats-Unis, la puissance fictionnelle des entreprises réelles comme Total, ou des administrations comme le Consulat, tout cela donne un roman d'aventure asiatique, qui fait pâle figure devant La Condition humaine de Malraux mais qui se laisse lire, un week-end de printemps.
Lien : https://gthouroude.com/2008/..
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Beaucoup de banalités sur la Birmanie, sur les expats.
Ecriture simple, l'histoire nous tient en haleine mais rien d'extraordinaire pour ma part.
tres decue
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J'ai adoré déguster ce livre, page après page, lentement, comme un repas thaïlandais aux goûts subtils dont les épices éclatent en bouche.

Christophe Ono-Dit-Biot nous raconte la Birmanie de Rangoon, celle de la jungle et du chamanisme Akha, celle des rubis - pigeons de sang de Mogok, celle du jeu et du vice de Mong La.

Des passages d'une poésie à couper le souffle cohabitent avec des scènes de violence absolue.

Birmane relate la rencontre de deux Français et leur transformation profonde au contact de ce pays envoûtant. C'est un roman d'aventure, un roman d'amour, mais aussi un reportage politique sur la junte, ses exactions, le courage des opposants, leur combat aux moyens illusoires. Car "La Birmanie n'est pas un jeu, un pays pour touristes".

En 2007, lors de la publication du livre, Aung San Suu Kyi est encore en résidence surveillée. En novembre, Birmane est couronné par le prix Interallié que Christophe Ono-Dit-Biot dédie au peuple birman.
Lien : http://partageonsnoslectures..
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Lu avant voyage en Birmanie, ce roman (primé) se révèle mièvre et sans grand intérêt. Des descriptions et des réflexions attendues, des personnages incrédibles et une fin délirante.
Grosse déception. les jurys des prix littéraires lisent-ils vraiment les livres ?
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Vous ne verrez plus la Birmanie de la même manière car vous allez être touché(e).

Mingalaba !
Lien : http://www.livre-mois.fr/liv..
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Formidable livre d'aventures : exotisme, politique, amour, descriptions locales...
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