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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
J'ai passé un temps fou à lire ce livre (et je ne sais toujours pas comment j'ai fait pour en venir à bout haha ! ^^) C'était mon premier de l'auteur (et peut-être le dernier). C'est bien écrit mais très difficile à lire. Déjà si vous n'avez pas un grand nombre de références littéraires, historiques ou sur le mythe du juif errant ça va être difficile de suivre l'histoire. Pour le coup, on ne peut pas dire qu'Ormesson n'a pas de connaissances, c'est très très riche. Ce n'est pas ce qui m'a le plus dérangé car à part certains passages historiques que je ne maîtrisais pas, le reste ça pouvait aller. Mais, par contre, l'organisation du récit et des chapitres c'était trop pour moi. Il y a bien des chapitres distincts (et courts) mais il n'y a aucun titre ou numéro donc il ne faut pas perdre sa page x). Et LE PIRE c'était la chronologie, les chapitres ne se suivent pas et se déroulent à des temporalités différentes avec des personnages différents. Je me suis clairement perdue. On suit toutes les aventures du juif errant mais sinon il ne se passe pas grand chose. Il y a certaines histoires que j'ai bien aimé et d'autres que je n'ai pas compris. Et bien sûr, sinon ce n'est pas drôle, le livre est un pavé ! Au cas où vous vous posiez la question : je n'ai pas choisi de le lire de mon plein gré. Il faut une totale concentration pour lire cette histoire sinon ça devient difficile. Les personnages ne sont pas particulièrement attachants, voire carrément exécrables par moments. le roman est très intéressant d'un point de vue culturel, de l'écriture ou à étudier mais je ne peux pas vous le conseiller en tant que lecture plaisir, notamment à cause de sa difficulté, même si je comprends qu'il puisse plaire à certains. C'était une lecture... déroutante.
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L'idée de départ est intéressante, mais le livre traîne en longueur, il y a peu de rebondissements, j'ai mis plusieurs semaines pour arriver à la fin, que j'ai trouvé peu originale, voir décevante. le texte est bien écrit, le vocabulaire assez riche. Assez bien.
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Séduite par les interviews et apparitions publiques de Jean d'Ormesson sur la fin de sa vie j'ai décidé de le lire. Mal m'en a pris car j'ai jeté mon dévolu sur le Juif errant (jolie brique de 600 pages chez Gallimard). La construction romanesque est intéressante, qui fait s'alterner les longues et détaillées réminiscences pimentés de témoignages de première mains de grands faits et personnages historiques (depuis la mort du Christ) par celui dont on comprend petit à petit qu'il s'agit du "juif errant", avec de courts chapitres et dialogues entre le jeune protagoniste du roman et son amoureuse, Marie. Ces derniers rencontrent le personnage qui a traversé les époques sous divers pseudonymes à la Douane de mer à Venise et l'écoutent discourir.
Le plaisir de la découverte a faibli relativement rapidement - j'ai tenu jusqu'à la page 187, aux prémices de la fin de l'empire romain. le chapitre commençait par "Rome était à bout de souffle"... et moi aussi. Par acquis de conscience, j'ai continué de lire en faisant des sauts de plus en plus grands, pour arriver avec soulagement à la page 580, ou le juif errant a enfin dit "Quand je serai parti..."; 8 pages plus tard, le roman a pris fin. Ouf!
Le poids des siècles, des évènements et des personnages a laminé mon intérêt. Malgré de belles envolées littéraires ici ou là, ce roman m'a étouffée.
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C'est mon dernier livre pour cette année 2108. Jean d'Ormesson est un auteur que j'ai découvert tardivement…et il est le seul dont j'entende la voix quand je le lis ! le personnage médiatique était assez fascinant, autant que son oeuvre est riche !
Ce roman est très dense et difficile à étiqueter. C'est à la fois un roman historique, un essai philosophique, un récit initiatique. le fil conducteur est le personnage de Ahasvérus, l'homme qui a refusé d'accordé à Jésus son dernier vers d'eau avant sa mort. Condamné à errer pour l'éternité, il raconte sa vie, et l'histoire de notre monde au narrateur (Jean D'Ormesson) et à sa petite amie, Marie.
C'est alors l'occasion de raconter tous les grands épisodes historiques liés à la religion et à ses conflits, de la Rome antique à nos jours…L'ensemble est bourré de références historiques, d'anecdotes et l'intelligence d'écriture de d'Ormesson rend le tout actuel et vivant : on a l'impression de voyager dans le temps et l'espace au gré de ces récits épiques. On rencontre les grands hommes tels que les empereurs romains, Christophe Colomb, Saint-François d'Assise, Frédéric II, Chateaubriand, les révolutionnaires… Chaque chapitre regorge d'idées, c'est foisonnant…presque trop riche pour le lecteur Lambda comme moi. On sent l'érudition de l'auteur…qui donne parfois au lecteur l'impression de ne pas être à sa hauteur ! J'avoue avoir parfois survolé quelques passages qui me paraissaient hermétiques, n'ayant pas en tête le contexte historique précis de la période relatée.
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J'avais acheté et lu ce livre au moment de sa publication en 1990. Suite au décès de M. D'Ormesson, j'ai relu cet ouvrage, cette fameuse histoire du juif errant payant de sa vie éternelle son refus de donner à boire au Christ sur son chemin de croix. A travers cette vie, l'auteur nous fait vivre des morceaux d'histoires dans lesquelles le juif errant a un rôle plus ou moins important. Des réflexions philosophiques s'intercalent entre les histoires , réflexions sur la vie, la mort et surtout l'amour qui est - selon l'auteur - le but de la vie.
Une lecture dense qui demande de l'attention et un réel effort de lecture. Les histoires sont entremêlées et on voyage d'un bout à l'autre des siècles. Les scènes, les personnages, les histoires sont nombreuses et il y a à travers les récits et les réflexions une très grande érudition. La seconde lecture m'a semblée plus fastidieuse que la première qui m'a laissé un excellent souvenir. J'en resterai là.
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Il fallait bien rendre hommage au Grand Homme. le livre trainait dans ma PAL depuis un moment, ca m'a semblé être le bon moment. le récit est passionnant, très bien écrit bien sûr mais il faut quand même s'accrocher. C'est très dense, énormément de références. Pour bien faire, il faudrait s'arrêter à tous les chapitres pour se documenter plus précisément. Et quand on accepte de ne pas tout connaitre des éléments historiques, on se laisse juste bercer par le récit
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en hommage à son auteur disparu ce jour, grand écrivain plein de sensibilité et quelle érudition, il va nous manquer
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Des histoires sur le Juif errant, j'en avais déjà lu.
Le sujet me passionne assez et c'est assez confiante que je me suis lancée dans la lecture de ce "pavé".
J'ai jeté un oeil sur les critiques d'autres babélionautes et, honnêtement, je ne les partageais pas trop.... Au début du moins !
Je n'avais jamais lu de romans de Monsieur d'Ormesson qui me faisait l'effet, tout de même, d'un grand monsieur. J'avais l'impression que critiquer un livre de cet auteur c'est un peu comme critiquer un Zola.... Qui suis je pour critiquer des plumes pareilles ????
Ceci dit, j'ai assez vite déchanté et rejoins l'avis de certains membres de ce site.
D'une part, la multitude de personnages ne rend pas la compréhension aisée, mais, comme le Juif errant a toujours plusieurs vies, il est logique qu'il soit plusieurs personnages. Ce phénomène, je l'avais déjà rencontré dans d'autres histoires.
Par contre, des pages et des pages et des pages de torture mentale philosophique de Monsieur d'Ormesson, ça, ça rend vraiment la lecture lourde.
Parfois, j'ai trouvé que l'auteur finissait par inventer n'importe quoi pour faire de son roman un pavé indigeste. Toute la partie sur l'Orient par exemple, partie où notre héros est le maitre du savoir..... Pffff que de bla bla.
Je n'ai pas non plus accroché sur l'histoire "d'amour" des 2 autres personnages. J'avoue que certaines parties, pour moi, n'ont aucun sens et n'amènent rien au bouquin.
Décevant.
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"Les hommes n'ont pas les mythes qu'ils méritent, mais ceux dont ils ont besoin" (F. Lacassin)
- Va et marche !
- Je vais, et tu attendras que je vienne !
Et c'est sur cette attente, que se construit la légende du juif errant...
C'était l'Histoire. En maltraitant le Galiléen,qui se disait fils de Dieu, Cartaphilus a été condamné à la parcourir en entier...
Chaque soir se retrouvant au pied de la douane de mer, un couple écoutera le récit du pèlerinage interminable d'Ahasvérus, cordonnier et garde de Ponce Pilate amoureux de Marie-Madeleine, voué à parcourir les siècles et l'espace jusqu'à la fin des temps.
Il sera chef des voleurs succédant à Barrabas, Fidèle compagnon de Christophe Colomb lors de son voyage vers l'Amérique, ami de saint François d'Assise, amant de Poppée, la femme de Néron (Il contemplera l'incendie de Rome), Conseiller grammairien du roi wisigoth Alaric, homme de main d'une maîtresse De Chateaubriand, il aide Théodoric (Ostrogoths) a annihiler les troupes d'Odoacre (Hérules) dans un faux dîner de paix.
Il sera cocher de char à Constantinople sous l'empire byzantin de Justinien, il rencontre également un spécialiste de la mosaïque à Ravenne, on le retrouve aussi à Massada dernière ville juive résistant aux romains et qui donnera lieux à un suicide collectif de tous les juifs, dont il reste l' unique survivant.
Il découvrira le bouddhisme en Asie où il sera le maître de la loi, respecté de tous,sous le nom de Hiuan-Tsang.
Il naviguera sur les Drakkars avec les vikings, ou encore,courrier de la Grande Armée de Napoléon lors de la bataille d'Austerliz.
"Je suis toujours hasardeux et toujours nécessaire parce que je suis l'Histoire et la marche du temps.
Je m'appelle Laquedem, Fussӓnger, Ahasvérus, Cartaphilus, Luis de Torres, Omar Ibn Battûta, Hiuan-tsang, Démétrios ou Ragnar le Savant :
les hommes sont des poèmes récités par le destin. Je suis surtout anonyme et toujours collectif. Parce que, avant d'être un homme, un voyageur, un maudit, un héros de roman - quelle horreur !
- je suis d'abord un mythe. Vous comprenez ?-
Je traîne dans tous vos souvenirs, vos fantasmes, vos peurs, vos espérances.
Je suis tout ce que vous avez fait et aussi et surtout que vous ne ferez jamais. (…)
Je ressemble au monde et à la vie. J'aurais pu ne pas être. Mais maintenant que je suis, personne ne m'effacera plus.
Vous avez devant vous l'image même de l'inutile qui, par la grâce de l'être, est devenu nécessaire."
C'est ainsi que se définit le héros du roman de Jean d'Ormesson. C'est un homme qui a le redoutable privilège d'être affranchi des limites de l'espace et du temps. Seul véritable cosmopolite. Plus que cela, il est l'incarnation de l'absurde même qui caractérise l'existence,le dépositaire en marche de notre expérience.
Ainsi,voit-il L Histoire se répéter inlassablement...
En reprenant ce mythe populaire, Jean d'Ormesson réécrit l'Histoire du monde à sa façon, mêlant la légende et la fable à la réalité,en glissant un peu d'humour et de légèreté dans le récit rocambolesque de ce vagabond qui tente de trouver un sens à son destin, entre l'inexorable passage du temps et l'assourdissant silence des dieux.
Les récits s'entremêlent sans ordre chronologique dans ce mythistoire.
Ils révèlent la dualité de l'individu,le bien et le mal qu'il perpétue. Mais tout à son image -d'immortel- académicien. l'auteur fait du juif errant une poésie,un Sisyphe heureux et c'est tant mieux !
"Vivre éternellement, c'est surtout échapper à la mort, cette terrifiante inconnue, qu'elle soit la fin de tout ou une transition vers une autre vie dont on ne sait rien. Mais il ne faut pas se mentir, tout le monde a peur de mourir par crainte de l'inconnu"...
Le roman s'achève sur la chute de l' -anti Simon, l'amant déchu- de Marie et nous renvoie à S. Beckett, en attendant godot...
J'ai beaucoup aimé le personnage du juif errant contextualisé par l'auteur,même si ,par ailleurs,Jean d'Ormesson noie le lecteur dans un bouillon de culture quelque peu précieux et un discours philosophique ressassé.
C'était presque merveilleux,mais presque...
Une lecture que je dois à l'ami ahasvérus (eh oui,il est aussi parmi nous!) et je l'en remercie,car sans lui D Ormesson -aurait mouru- sans avoir jamais suscité chez moi le moindre intérêt littéraire.
Une lecture très intéressante et agréable malgré quelques longueurs.
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Cela faisait vraiment très longtemps que je voulais lire ce livre. Je ne sais plus exactement ce qui m'avait alors séduit dans cet ouvrage. Probablement le titre, faisant non seulement appel à l'attrait que j'ai pour la culture juive, mais aussi à mon besoin cruel de faire mon éducation religieuse. Et même si je suis loin de connaitre la majeure partie des légendes bibliques, ce roman m'a éclairé sur pas mal de points.
Mais reste la lecture de ce livre. Qui m'a un peu déroutée, par sa richesse qui part un peu dans tous les sens. le narrateur est sensé raconter l'histoire des hommes, ce qui est me semble-t'il une vaste et ambitieuse tache. D'Ormesson m'a indéniablement donné le sentiment d'un grand étalage culturel, avec des allusions et des références très nombreuses mais finalement pas si utiles que ça à la narration.
Ainsi, même si j'ai apprécié ce livre, n'en suis-je pas un peu déçue... L'auteur semble avoir préféré y mettre en avant sa culture (d'ailleurs immense), plutôt que la beauté du texte et des mots. Dommage, car les 2 réunies, cela aurait été un chef d'oeuvre.
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