Premier roman de cet auteur, j'ai été attirée par le titre et la couverture, donc j'y allais à l'aveuglette. Ce n'est pas très prudent, en plein marais lituanien, me direz-vous.
Dans ce livre, tout repose sur l'ambiance glauque et pesante plutôt que sur l'action. Nos protagonistes se retrouvent dans un village maudit qu'il semble impossible de quitter.
La plume n'est pas terrible, loin s'en faut, le style est quasiment scolaire, et je me serais volontiers dispensée des fautes qui parsèment le récit. de plus, si les personnages ne sont pas trop mal décrits, je n'ai pas réussi à m'y attacher. Il y a bien des moments où en me mettant un peu à leur place, j'ai légèrement frissonné, mais sans plus. Et que de longueurs...
J'en suis donc désolée, mais je n'ai pas vraiment accroché et je classerais ce roman dans les oubliés aussitôt lus.
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Ce livre est prenant. Il est intéressant d'un point de vue historique, puisqu'il parle de régions et de peuples rarement traités dans les romans français ou traduits en français.
De même, le côté fantastique fait écho à cette époque où la religion imprégnait la vie quotidienne de la plupart des gens.
Néanmoins, j'y ai trouvé quelques longueurs (et quelques fautes d'orthographe : un camé n'est pas un camée !), mais surtout, une fin différente aurait eu plus de sens, je crois.
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Le résumé de l'editeur m'avait intriguée et attirée. Je ne savais pas que j'allais tomber dans une telle noirceur ! de plus, le style d'écriture n'est pas de qualité et il y a de terribles longueurs et descriptions totalement inutiles.
J'étais un peu perdue dans cette région de l'Europe de l'Est aux noms compliqués lorsque l'on est ramenés au 18ème siècle et je n'ai pas pu m'attacher aux personnages bien que j'ai tenté de vivre leurs tourments.
Je n'ai pas vraiment accroché et je me suis efforcée d'aller jusqu'au bout mais ce livre ne me laissera pas un souvenir impérissable car trop emprunt de fantastique et de noirceur.
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Je ne suis habituellement pas adepte des intrigues fantastiques, mais ce roman-ci se lit avec beaucoup de plaisir. L'auteur se met successivement dans la peau des différents personnages. Les monologues sont savoureux. Pour le côté religieux, on nous offre tout la palette des pêcheurs. On ne trouvera dans ce livre aucune trace de paradis, mais bien un interminable purgatoire, âmes sensibles s'abstenir !
Un auteur prometteur !
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Une très belle couverture, pleine de promesses... Un gros pavé. Une quatrième de couverture alléchante. Au bout du compte, une histoire de zombis qui traîne en longueur. Je n'ai pas accroché du tout. Sans doute intéressant mais pas dans le registre que j'aime. Avis aux amateurs !
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Hans se contorsionnait comme un serpent décapité. Il rampait, douloureusement, avançant pouce par pouce le long du noyer dont le tronc paraissait immense. Il souffrait et il désespérait tandis que l'objectif, à la fois si près et si loin, se rapprochait si lentement. Son bras finit enfin par passer la frontière invisible, plongea dans la neige et atteignit la terre gelée. Il tira ensuite de toutes les maigres forces qui lui restaient, tandis que la conscience le quittait. Il répéta l'opération, comme autant d'efforts homériques. Lorsqu'il expira pour la dernière fois, tout son corps se trouvait au-delà de la ligne des noyers : il avait quitté le royaume du mal. Non loin de lui, le journal de Ludwig s'était ouvert sur une page qu'il avait annotée quelques jours plus tôt à Vilna :
"L'homme croit que son ombre lui appartient. Il pense aussi à tort qu'il est celui qui, au travers de ses gestes, la dirige. S'il savait à quel point il se trompe ! C'est notre ombre qui nous mène en influençant nos humeurs et nos émotions. C'est elle aussi qui nous pousse au péché et qui, comme le dit si bien le Pater Noster, nous soumet à la tentation. Celui qui observe assez longtemps son ombre ne pourra que se rendre compte qu'elle agit selon ses propres nécessités. Car les ombres sont des enfants qui ne peuvent se cacher trop longtemps sans éprouver le besoin de s'amuser. Elles finissent toujours par dévoiler à l'observateur attentif l'horreur de leur véritable nature".
Ce n'est pas la faim qui le transforma, lui, mais la lâcheté. La lâcheté... Elle se cachait en lui depuis sa naissance peut-être. Et pourtant, elle était restée tapie dans l'ombre, attendant que vînt son heure. Les jeunes gens sont ainsi: ils se pensent héros indomptables et, bien souvent, ils ne sont que des pleutres qui s'ignorent. Certains ont au moins la chance de ne pas avoir à mettre leur courage à l'épreuve et bénéficient de l'infinie bénédiction d'ignorer à vie leur couardise.
Pour un premier roman, c'est bien vu. J'ai failli, je l'avoue avoir eu envie de décrocher au milieu du roman car beaucoup de longueurs, mais finalement je ne regrette pas d'avoir tenu bon et de fermer la dernière page. C'est un roman historique mais fantastique.
En toute chose, la panique est bien la pire des conseillères.