AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,28

sur 29044 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Jeune, j'ai cru que ce roman était un roman de science-fiction et comme ce n'est pas un genre que j'apprécie, je me suis passée de le lire, peu de science-fiction finalement , beaucoup plus une réflexion sur les régimes totalitaires . de cet auteur j'ai lu "La ferme des animaux" qui tourne déjà sur ce sujet. Je ne connais pas la vie et les inquiétudes de cet écrivain mais visiblement les systèmes totalitaires l'inquiétaient, à raison , l'histoire du siècle dernier en a fourni maints exemples et d'autres sont encore à l'ordre du jour.

On est donc en 1984, un système politique gère la vie des hommes et des femmes selon quelques critères efficaces, classes sociales "étanches", surveillance étroite des individus, contrôle de l'information et de l'histoire, utilisation du sexe pour manipuler les foules etc...

Un homme , Wintson, ne croit pas à la vérité qui lui est contée. Il a de fugaces souvenirs, il met en relation des évènements, des données , il cherche à savoir, il écrit , un rebelle en quelque sorte. Sa rencontre avec une fille va lui faire prendre encore plus de risques mais dans un tel système il a peu de chances d'en réchapper.

Roman peu gai mais une grande réussite, je le trouve en parfaite adéquation avec tous les romans ou essais sur les dictatures que j'ai lus et cet élément fascinant , pour moi, qui est comment faire adhérer les individus à une idéologie qui leur est néfaste et en faire de parfaits serviteurs de la cause ...
Lien : http://theetlivres.eklablog...
Commenter  J’apprécie          418
Je ne pouvais pas manquer la réédition et retraduction de 1984, non ma curiosité a été la plus forte. Aussi j'ai relu ce classique de la science fiction, 35 ans après ma première lecture de ce chef d'oeuvre de George Orwell. Je l'ai relu dans sa nouvelle version
Dans une dystopie placée sous un contrôle étatique totalitaire, Winston Smith, un employé du ministère de la Vérité, falsifie l'histoire pour ne pas compromettre le pouvoir qui se serait trompé dans le passé. Dans une société où les sentiments humains ont été éliminés, le jeune homme cherche l'amour et la liberté. Une nouvelle traduction du roman d'anticipation.
Oui une nouvelle traduction de ce classique de la science-fiction. le travail important de Josée Kamoun (traductrice de Philip Roth entre autres) a été souligné unanimement par la presse, donnant un éclairage nouveau sur le texte de George Orwell.
Une relecture essentielle de ce monde futuriste et totalitaire où Big Brother répète que la guerre c'est la paix, la liberté c'est l'esclavage, et l'ignorance, la force.
Pour autant je ne renie pas la première traduction où Amélie Audiberti avait eu la très bonne idée de laisser "Big Brother" et de ne pas le traduire. C'est sans doute ce "Big Brother" qui a plus à de la jeune fille que j'étais  et qui a parmis le succès de 1984, "Grand Frère" aurait cassé le mythe à n'en pas douter !
Une réédition qui devrait tous nous incité à relire ce titre phare de la littérature d'anticipation simplement  parce que George Orwell dépeint dans le prophétique 1984 un terrifiant monde totalitaire.
Mais la bibliothécaire que je suis, ne vous en voudra pas si vous reprenez l'ancien livre de poche.
Lien : https://collectifpolar.com/
Commenter  J’apprécie          413
Lu au début des années 1980 comme il se doit, il m'a semblé impératif, comme bon nombre de lecteurs ces temps-ci, de relire 1984, roman futuriste de George Orwell paru en 1950. L'impression qu'il m'en reste : une grande noirceur, froide et implacable. Winston, l'anti-héros, navigue entre un boulot d'effaceur du passé et des loisirs imposés et ennuyeux. Une brève histoire d'amour viendra éclairer son terne quotidien jusqu'à ce que Big Brother le rattrape. La dictature, telle une chape de plomb, enferme tout mouvement dissident. Orwell s'est sûrement inspiré du régime stalinien et du nazisme pour imaginer un futur aussi terrifiant, poussé à des limites extrêmes : police qui fouille les cerveaux, dictionnaire du novlangue dans lequel les mots sensibles qui vont à l'encontre de la pensée du Parti unique sont retranchés, des télécrans de surveillance dans tous les appartements et bureaux, sans oublier la délation, la détention et la torture associés depuis toujours au totalitarisme. Une relecture éclairante aussi au vu de la presse américaine malmenée par l'entourage du président Trump :
« Dire des mensonges délibérés tout en y croyant sincèrement, oublier tous les faits devenus gênants puis, lorsque c'est nécessaire, les tirer de l'oubli pour seulement le laps de temps utile, nier l'existence d'une réalité objective alors qu'on tient compte de la réalité qu'on nie, tout cela est d'une indispensable nécessité. »
Commenter  J’apprécie          410
Que dire de plus qui a déjà été dit sur cet ouvrage presque 450 fois critiqués ! Je vous épargnerai une unième description de l'histoire et autant d'analyse de l'oeuvre. Je dirai simplement que j'ai été happé dès les premiers mots et que je l'ai lu d'une traite, ne pouvant concevoir de le déposer avant de l'avoir terminé. Et quelle finale !! A vous glacer le sang et vous donner froid dans le dos. 1984, un classique de la science-fiction (à se demander si c'en est vraiment !) et une oeuvre monumentale. Un livre qui m'habitera longtemps.
Commenter  J’apprécie          414
Une énième relecture de cette dystopie toujours actuelle, mais certainement pas la dernière!
Big Brother étant passé dans le langage courant depuis l'avènement de la téléréalité, je garderai plutôt dans cette critique les éléments liés au langage, qui pour Orwell était une sorte de baromètre de l'état physique d'un pays : "When the general atmosphere is bad, language must suffer".
Je pense bien sûr aux éléments de langage répétés en boucle par les membres d'un même parti, mots creux qui en général atténuent une vérité trop crue, ou à l'importance des mots utilisés (on prend l'ascenseur social vs. on gravit l'échelle sociale ... et hop disparition des efforts!).
La réécriture du passé opérée par Winston Smith au commissariat des archives m'a rappelé les faits alternatifs de Kellyanne Conway, conseillère du président Donald Trump ... et le nombre de paires de bottes produites à la manipulation des chiffres (on en a eu une pléthore d'exemples pendant la campagne présidentielle) qui au bout du compte ne représentent plus rien.
Orwell souligne aussi l'intrusion de la technologie dans nos vies privées ou le choix du bonheur plutôt que celui de la liberté ou encore cette masse de prolétaires peu instruits plus faciles à contrôler ...
Ce sont des impressions que je jette de manière un peu décousue, mais qui me pousse à dire que George Orwell a créé il y a maintenant plus de 70 ans, une dystopie qui relate bien trop d'aspects de notre société actuelle.
Commenter  J’apprécie          400
On ne sort pas indemne de la lecture de 1984.
Que l'on ait aimé ou non. le thème est percutant, secouant, choquant. Son traitement en est bouleversant, révulsant, époustouflant. Une claque, un coup de point dans le coeur, là où se terre notre foi en l'humanité. Elle en ressort toute retournée, transformée : soit on craque, atterré de voir ce qui pourrait advenir de nous, pauvres humains, dans un futur pas forcément si fictionnel (bien que très exagéré) ; soit on croque, la vie, la liberté dont malgré tout nous jouissons ici et maintenant, l'espoir qui nous nourrit de force et d'idées, la colère, qui fait que nous ne céderons pas nos prérogatives d'êtres pensants (et râlants, n'est-ce pas compatriotes Français? ! ;) ) !
Un style clair, prenant, pour nous emmener dans ce règne du totalitarisme extrême. On sait où l'on va, on recule, on recule, mais on y va quand même.
Bien que je me sois attendue à une tout autre lecture (pour moi, de ce que j'en percevais, il ne s'agissait que d'une vision possible de l'avenir, dans un monde moderne à outrance), j'ai dévoré ce roman anticipatif, parfois un peu outrée par le trait un peu trop forcé de la critique du Communisme, mais dans l'ensemble, skotchée par la structure très élaborée de ce système, et par sa théorisation aussi abjecte qu'argumentée et construite.
A nous, à nos enfants, petits-enfants, etc... de faire en sorte que ce 1984 reste indéfiniment un roman de pure science-fiction !
Commenter  J’apprécie          400
Cela fait un très long moment que j'ai promis de lire cet ouvrage mais je ne me suis jamais décidée. Et puis, il y a quelques jours, en voyant le mot Big Brother dans un magazine, il y a eu un déclic quelque part et je l'ai lu.
En terminant le livre, j'étais bouleversée par l'actualité de ce roman d'anticipation. Bien que ce livre soit écrit dans les années 1950, on a l'impression que les évènements qu'il décrit se situent à notre époque. Et pourtant, son objectif principal était de critiquer les régimes totalitaires et soviétiques et c'est effrayant de voir que ce qu'il dénonce se retrouve dans le système où nous vivons actuellement : la succession des guerres où on ne connaît pas vraiment les causes réelles, l'uniformité de la pensée véhiculée par l'ensemble des médias, l'Afrique devenue une main-d'oeuvre facile et disponible pour l'une des trois grandes puissances, l'individualisme des gens, le téléécran qui aujourd'hui symbolise tout ce qui permet de traquer au maximum les gens (Facebook, téléphone, cartes bancaires, puce RFID, caméra à chaque coin de rue etc…), les masses obnubilées uniquement par leurs loisirs et délaissant les sujets politiques, la peur de l'ennemi public N°1 personnifié par Goldstein dans le livre (et pourquoi pas Ben Laden ou tout autre soi-disant terroriste dans le nôtre ? ). J'ai été secouée en le lisant car tout est trop actuel, trop prophétique à mon goût.
Le style d'écriture est bien mais sans plus. de temps en temps il est assez lourd et répétitif, à moins que la traduction que j'ai lue soit mauvaise. Par contre les scènes de torture sont tout simplement terrifiantes : l'affaiblissement du personnage par les coups et les humiliations puis par la manipulation psychologique m'ont fait froid dans le dos.
Il y a tellement de choses à dire sur ce livre que je pourrais remplir des pages et des pages de citations. Je dirais seulement celui-ci : « La liberté, c'est la liberté de dire que deux et deux font quatre ». le jour où quelqu'un voudra vous faire croire autre chose, c'est que tout ce qu'Orwell a écrit existera réellement.
Conclusion : un chef d'oeuvre à lire, à mettre entre toutes les mains !
Lien : http://leslecturesdehanta.co..
Commenter  J’apprécie          405
Pas facile de critiquer ce roman. Tout d'abord, on part sur une espèce de ressemblance avec Barjavel MAIS, assez rapidement, on se rend compte que "quelque chose dérange dans ce livre.... difficile de vraiment dire quoi mais on est plus tout à fait dans de la science fiction.

Sans me reconnaitre totalement dans ce que Orwell décrit, je trouve que notre époque vit des similitudes.

Certains passages m'ont fortement dérangée, d'autres ou je me suis moins reconnue.

Il est en tout cas indéniable de dire que c'est un grand roman et que l'auteur était un visionnaire.

C'est pour moi une belle découverte donc que ce grand classique
Commenter  J’apprécie          400
Que dire qui n'a pas déja était émis sur ce chef d'oeuvre absolu ? Ils sont rares leslivres à parvenir au rang de classique en si peu de temps . Il est vrai que l'oeuvre d'Orwell peut étre consultée à toutes époques , on y trouvera toujours un refuge pour réaliser combien il était précurseur en son temps . Visionnaire Orwell l'était assurément . Il y a dans son texte l'urgence propre à une réelle prise de conscience des dangers des dérives totalitaires . Ce qui fait que son oeuvre est tellement importante c'est son acuité indéniable devant l'absence de limites des tribuns totalitaires , le péril pour la liberté que ces gens là représentent . Un tel monument de la littérature doit étre lu par tout le monde .
Commenter  J’apprécie          393
1984 de George Orwell, ou le manuel du parfait système de contrôle à l'échelle sociétale.
On se retrouve dans un monde où tout est surveillé, épié et sanctionné si besoin par la police de la pensée. L'Histoire est sans cesse remaniée pour répondre aux exigences du régime, les opposants sont supprimés des états-civils, bref, la liberté est totalement détruite.
N'oublions jamais que le problème avec ce livre de science-fiction, c'est qu'un jour il n'en soit plus...
Commenter  J’apprécie          381




Lecteurs (92762) Voir plus



Quiz Voir plus

1984 - Orwell

Comment s'appelle le personnage principal du roman ?

Wilson
Winston
William
Whitney

10 questions
2279 lecteurs ont répondu
Thème : 1984 de George OrwellCréer un quiz sur ce livre

{* *}