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4,28

sur 28799 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
1984 est incontestablement un classique de la science fiction. Qui n'a pas entendu parler de Big Brother ? Cela fait des années que je me dis qu'il faut que je lise ce classique.
C'est chose faite.
Et au grand dam de la majorité des lecteurs, j'avoue ne pas avoir été touché par ce roman. Je n'ai pas accroché à l'histoire.
Alors oui, on ne peut que faire des rapprochements avec notre société actuelle. Et c'est assez perturbant, voire flippant...
En dehors de cela, j'ai trouvé ce roman gris, triste, sans espoir et sans solution.
Certainement un acte manqué en ce qui me concerne...
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Eh bien ce livre m'est tombé des mains ! Et pourtant, j'aime beaucoup la science-fiction de ce type-là, dystopies et compagnie.
Après plus de 150 pages (et il y en a 400 et quelques), j'ai décidé que j'abandonnais froidement cette histoire devenue un classique, dont tout le monde parle.

Mais pourquoi ?!
Parce que je m'y suis ennuyée ferme. On ne peut pas dire que la première partie soit avide d'actions, il n'y a que des descriptions du mode de vie de ce monde horrible, dans cette Londres délabrée aux appartements pourris et à la nourriture dégueulasse. Surveillance de tous les instants par ce cher Big Brother, obligation de se contenir à chaque seconde, de sourire d'un air benêt, de ne plus désirer quelqu'un sexuellement, de haïr l'ennemi du Parti, et d'être heureux d'assister à des pendaisons de traitres. Et surtout, faire bonne figure devant ses enfants, de parfaits petits espions à la solde de ce Parti.
On se croirait…où vous voulez aujourd'hui, dans une des dictatures de notre chère planète.

Ah oui, j'oubliais : création d'une nouvelle langue appauvrie au maximum pour empêcher les gens de penser, et haro sur le passé, son histoire et sa littérature. Tout doit disparaitre pour être remplacé par un système simplifié, contrôlant au plus près de la pensée chaque être humain.
Y aurait-il quelque espoir du côté des Prolétaires ?

C'est là que je me suis arrêtée, n'en pouvant plus de naviguer dans ces eaux saumâtres, à coups de descriptions sans fin.
Peut-être, un jour, entamerai-je la deuxième partie, mais rien n'est moins sûr. Peut-être en 2084...
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Bonsoir à tous, me revoilà après une semaine de silence pour ma centième critique (qui par hasard coïncide avec la 500ième du livre que je chronique) et comme une centième ça se mérite, je me suis frotté à un classique de la littérature de l'anticipation, j'ai nommé : 1984 de George Orwell.

J'entends parler de ce livre depuis ma prime jeunesse et encore plus depuis ces dernières années avec l'avènement des télé-réalités et de la place de plus en plus importante que prennent les nouvelles technologies dans notre vie. Toutefois, je n'avais encore jamais franchi le pas pour me lancer dans la lecture de ce classique. C'est maintenant chose faite !

Malheureusement, je ne vais pas me joindre au nombre important des avis dithyrambiques sur Babelio. Je vais faire mon Winston et entrer dans l'opposition. Pour dire la vérité, je n'ai pas du tout aimé le style adopté par l'auteur dans ce roman, qui pour moi n'a de roman que le nom. Je m'explique : à la lecture de 1984, j'ai eu l'impression de me retrouver à lire un essai politique dans lequel un parti d'opposition présente ses idées et essaie de démolir celles du parti en place. Je n'ai donc vraiment eu aucun plaisir à lire ce livre mais je me suis forcé à le terminer pour voir où l'auteur voulait nous emmener. Il est dommage que le style employé par l'auteur m'ait autant rebuté car les idées développées y sont très intéressantes et bien plus variées que le seul BIG BROTHER dont l'histoire semble se souvenir exclusivement.

Après trois incursions dans les classiques des romans d'anticipations, j'en suis à deux déceptions (1984 et le meilleur des mondes) et un presque coup de coeur (la planète des singes).

Mais peut être arriverez vous à me faire AIMER CE ROMAN !
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L'idylle de la 'fille aux cheveux noirs' pour Winston malgré ses cinq fausses dents, son ulcère variqueux et sa peur des rats peine à animer le monde que s'acharne lourdement Orwell à nous décire, monde extrapolé du plus dur régime soviétique, bourré d'espions et rendu idiot par Big Brother.

Rien à voir avec le 'Nous' de Zamiatine qui m'inspira tendresse et compassion.

Par contre cette anticipation peut tenir la route si on observe une certaine frange de notre société abêtie par les pubs et les médias et une autre prête aux pires massacres pour sa religion!
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Le nom de ce livre revenait souvent à mes oreilles et m'intriguait. Il a fallu que je m'inscrive à mon premier Challenge "mauvais genres" sur Babelio et que je le trouve par hasard dans une boîte à livres pour que le le lise enfin.
Malheureusement pour moi, comme souvent un livre dont on parle trop n'est pas un livre pour moi.
J'ai eu du mal tout au long de la lecture. Je l'ai trouvé trop sombre, trop triste. Il serait un plat je dirai qu'il est sans odeur, sans saveur et sans goût !
Les personnages sont insipides, gris.
Je vais certainement me faire huer mais comme on dit il en faut pour tous les goûts.
Tout n'est pas perdu, je vais replacer ce livre où je l'ai trouvé et peut-être que le prochain lecteur saura l'apprécier à sa juste valeur.
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Voilà un classique qui n'aura pas fait effet sur moi. Je me suis ennuyée de bout en bout en lisant ce roman, et je pense être vraiment passée à côté. Alors certes il y a des messages dans ce roman, mais en ce qui me concerne, j'ai besoin qu'un roman me transporte, me fasse plonger, me permette de m'évader, et ça n'a pas du tout été le cas ici.

Pour le coup il me semble même ne pas l'avoir terminé car la lecture en était devenu un calvaire. Je l'ai lu il y a plusieurs années, mais je n'ai encore jamais eu l'envie de retenter l'expérience. Peut-être dans plusieurs années ?
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Lorsque l'on attaque la critique d'un tel monument littéraire, ce n'est pas toujours facile de trouver les mots justes et d'en faire une chronique constructive. Vous qui me connaissez, vous aurez sans doute déjà compris étant donné mon introduction que je n'ai pas été séduite par ce roman et j'irai même plus loin en disant que si cette lecture n'avait pas été en audio, j'aurai sans doute abandonné cette oeuvre.

1984 - J'ai deux ans. Je suis une enfant calme et heureuse, un brin solitaire et j'aime usurper les escarpins de ma mère pour paraitre plus grande. Mais cette année ne tourne pas autour de moi, heureusement.

1984 - c'est aussi le sommet du G7 à Londres qui encourage les parties à rechercher un règlement pacifique et honorable dans le conflit Iran-Irak. Ces mots résonnent en moi suite à la lecture de ce roman : Conflit, Pacifique et Honorable. Trois petits mots, dont les deux derniers sont à l'extrême opposé de la vision de Georges Orwell dans son roman devenu un classique de la littérature de science fiction publié en 1949.

Et si le monde que nous connaissons ou que nous avons connu n'était pas celui-ci. Quels sont les déclencheurs qui nous ont fait basculer dans le spatiotemporel. Georges Orwell ne répondra pas franchement à cette question, mais nous voilà plongés dans un univers parallèle ultra totalitaire.

Dès les premiers mots, les premiers paragraphes, les premières pages, l'auteur nous plonge dans l'apologie de la violence, de la haine. La brutalité des mots m'a directement sauté à la gorge telle une main sortie des pages pour m'empêcher de respirer.

Nous allons suivre l'évolution de Winston, qui vit une petite vie misérable au sein du parti extérieur, c'est à dire la classe moyenne. Il mange, il dort, il travaille, il participe aux soirées organisées par la parti, fait des exercices de sport, le tout devant des écrans qui le scrute attentivement. Winston a été marié, sa femme s'est barrée, il est donc seul et les jours défilent au même rythme toutes les heures, tous les jours , tous les mois, toutes les années. Mais en cette année 1984, Winston s'interroge sur sa vie, une étincelle de rébellion va germer dans son cerveau formaté et cette étincelle va devenir flamme avant de devenir feu et va le consumer jusqu'à oublier la prudence et vouloir devenir un indocile et séditieux.

Je ne vous cache pas que malgré cette violence dans le quotidien de Winston comme par exemple l'appel aux deux minutes de la haine chaque matin, j'ai trouvé au début, ma lecture addictive malgré le côté glaçant des mots. Ce côté horrible était une sorte de régal pervers qui me fascinait et en particulier la description faite sur l'éducation des enfants dont le summum du plaisir était d'assister à la pendaison des ennemis du Parti.

Mais voilà, je me suis rapidement lassée de cette énumération continue de bourrage de crâne, de la direction que prend Winston qui prend trop de temps et sa pseudo histoire d'amour sexuelle avec Julia qui s'éternise. Je me suis alors mise en retrait des personnages et survolée l'histoire juste pour connaitre la fin, juste pour savoir que va faire Winston, et surtout pour répondre à ma question : qui est Goldstein ?

Et puis, je ne sais pas pourquoi au fur et à mesure de ma lecture, je me suis rappelée de ma récente lecture des Fragmentés de Neal Shusterman, rien à voir me direz-vous, et bien j'ai repensé à la structure du parti des claqueurs, et je me suis dit tout simplement que dans ce texte c'était la même chose. Et j'ai vu juste. Alors je rebondis ici pour reconnaitre que 1984 est à la SF un monument et les auteurs plus récents et écrivant dans le genre "dystopie" piochent allégrement dans les idées de Georges Orwell mais au final en nous en offrant plus.

Je ne regrette pas non plus ma lecture, juste que ce n'est tout simplement ce que je préfère, critique du passé, on sent très bien que nous sommes après la seconde guerre mondiale, le nazisme à laisser sa marque, le communisme terrifie et la peur du futur et de la reconstruction est bien présente. L'espoir d'un avenir meilleur a-t-il disparu chez Georges Orwell ? Est-ce que ses propres engagements politiques l'ont laissé déçu et amer ? Son âme révolutionnaire est-elle bafouée ? Ce n'est que quelques mois plus tard que Georges Orwell mourra et déjà j'ai ressenti toute cette désillusion et cette déception communicative qui m'a rendu moins sensible à ce roman.
Lien : https://exulire.blogspot.com..
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Après avoir présenté les personnages et leur monde tyrannique, l'auteur analyse l'idéologie qui a conduit à ses règles de vie.
J'ai trouvé intéressant de prendre de la hauteur sur tous les stratagèmes de l'autorité pour conserver son pouvoir : ne pas trop instruire, appauvrir volontairement le vocabulaire pour brider la pensée et l'esprit critique, isoler la population pour ne pas qu'elle voit comment ça se passe ailleurs (d'où l'utilité d'une guerre permanente avec les pays voisins pour dissuader d'aller voir ailleurs), falsifier l'histoire, peur constante de la délation qui fait que personne n'ose s'opposer et élimination systématique des détracteurs.
Malheureusement je n'ai pas ressenti un grand plaisir de lecture : peu d'attachement aux personnages, monde trop extrême décrit parfois comme un essai plutôt que romancé.
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Depuis longtemps je me dis "tu te dois de lire 1984" parce que ce roman est une référence. Alors je me suis lancée. Et je suis assez mitigée.

Il faut savoir que j'ai lu "La ferme des animaux" du même auteur il y a quelques années, et j'avais adoré. Je m'attendais donc à ressentir la même chose. Mais non.

Pourtant ça partait bien. La découverte de cette société lors des premières pages m'a énormément plu. Comprendre comment elle fonctionne, comment le gouvernement manipule la population et tout. C'est d'ailleurs le gros point fort. le fait que ce soit si proche de ce qu'il se passe actuellement dans certains pays, ça choque. D'autant plus quand on sait que 1984 a été écrit dans les années 1940, savoir que ce que l'auteur a imaginé se passe réellement, ça fout des frissons.

Mais en dehors de cette critique de la société, j'ai trouvé cela vide. Je n'ai pas du tout accroché avec le personnage principal, avec la romance et avec l'intrigue. Je me suis ennuyée, n'attendant qu'une chose : arriver à la dernière page. C'est pour cela que je me suis forcée à lire le roman sur deux jours, car sinon je savais que si je faisais une pause je n'aurais jamais la foi de le terminer.

Après je ne regrette pas ma lecture, maintenant j'aurais les référence sur le BigBrother, le Sociang, la Nouvlang et tous les autres termes de cette dystopie.
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Alors je sais déjà que je vais me faire allumer par les puristes des "Grands Classiques" mais clairement ce livre était sans intérêt.
Le personnage principal est sans saveur et parfaitement sans intérêt, j'ai eu un espoir au début, vraiment prometteur, un sujet dingue et toujours d'actualité, et puis j'ai vite déchanté...
J'ai commencé a apprécier ce que je lisais à peu près à 70% du livre, avant ? Sans intérêt. On a un ersatz de pseudo romance qui n'apporte absolument rien à l'histoire, d'ailleurs le personnage de Julia tout aussi décevant, et un homme qui vit une vie fantasmée dans sa tête.
Après ces 70% de rien, on arrive enfin à quelque chose d'intéressant. J'ai beaucoup aimé la lecture du traité sociologique et les événements qui en découlent. Mais passer par tout ce rien pour en arriver là, c'était laborieux.
Bref, si je dois juger le livre sur son intégralité, franchement bof, si je ne garde que les 30% de la fin, franchement intéressant. Mais pour moi un bon classique c'est un livre intéressant dans son intégralité donc pas celui-ci, n'en déplaise aux autres.
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