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3,73

sur 1488 notes
Merveilleux moment de lecture que je viens de passer avec le destin de trois femmes, de la grand-mère à la petite fille dans ce pays imaginaire de l'Amérique du Sud.

L'écriture est dépaysante, poétique et ses personnages tout en profondeur, sincères et authentiques

Ce que je sais de Vera Candida, c'est que c'est une femme impressionnante, faite de résilience, d'intelligence et d'amour, que l'on regrette de quitter si tôt.
La grand-mère est également un personnage haut en couleur, courageuse, aimante, intelligente.
Autour d'elles, on apercevra, la mère de Véra Candida, fille frivole et inculte et Monica, fille de Vera Candida, à l'inverse fille égocentriste et trop couvée par sa mère.

Deux hommes partageront leurs vies, l'un, néfaste, envahi par ses démons, ne respectant personne, ni la mère de son enfant, et son enfant lui-même. A 'inverse, Vera Candida tombera sur l'homme idéal, défenseur des femmes et amoureux transi de Véra Candida.

Il est des livres comme celui-ci qu'on regrette déjà de quitter.. je vais mettre le coeur transparent dans ma PAL, dont j'ai également entendu que du bien.

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Un livre comme un mojito glacé, avec beaucoup de menthe, que j'ai bu à la paille, d'un trait. Juste après j'avais chaud aux joues, une légère nausée et une sensation de froid dans le ventre.
Parce qu'elle fait cet effet là, l'histoire de Vera Candida, elle emmène loin, sur une île où on n'a pas envie de rester, ni de revenir. Elle fait frissonner aussi, car qui a envie de son destin, d'amour si lent à naître et interrompu quand il s'épanouit enfin? Personne, sauf elle.
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Ce livre est très fort. L'écriture de Véronique Ovaldé exerce dans cet art subtil et rare de conjuguer des destins terribles à des énergies puissamment positives. Dans une sorte d'abstraction contée, on découvre le destin de trois femmes quelque part en Amérique du Sud. Trois générations qui vivent sous le joug de la domination masculine, de ses travers et de ses régulières agressions à tout niveau. Vera Candida se bat, se défend, esquive, affronte, avance toujours et encore. Avec la mémoire de sa grand-mère et l'espoir de sa fille, elle porte en elle une très inspirante capacité à poursuivre. Son destin la fait revenir sur les traces de son point de départ, se croyant seule, elle qui ne l'est plus. Les stigmates des pervers sont encore là, sévissent toujours avec de jeunes âmes. Elle sait que certains sont différents. Elle sait que la "justice des hommes" est une blague ou un abus de langage, mais jamais, elle ne cède à autre chose qu'à sa puissante capacité à aimer, vivre et respecter son intuition fondamentale. Ce roman est prenant, poignant, révoltant, vivifiant et tellement juste.
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Superbe roman sur l'amour que portent les mères à leurs filles.
Superbe histoire d'amour aussi entre Vera Candida et Itxaga.

Pour le reste, c'est un plaidoyer contre les violences faites aux femmes...Pas forcément physiques, quoique les héroïnes dégustent pas mal quand même, mais aussi le combat pour l'accès à l'éducation, au monde du travail.

Alors forcément vu le thème, cette histoire m'a embarquée...

J'ai passé un très bon moment avec la plume flamboyante de Véronique Ovaldé.
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Ce que je sais de Véra Candida, c'est qu'elle était une femme libre. Qu'elle avait plus souvent donné son corps que son coeur, que son âme. Qu'elle avait peur d'aimer. Que le père de sa fille ne pouvait être nommé. Que sa mère Violette ou sa grand-mère Rose avaient elles aussi connu de sombres déboires amoureuses.

Ce que je sais de Vera Candida, c'est qu'elle n'avait pas le choix de ne pas partir, elle devait quitter son île. Mais qu'elle n'avait pas non plus le choix de ne pas y revenir. Elle devait se reconstruire avant de revenir chercher vengeance, sans vraiment pouvoir s'y résoudre.

Ce que je sais de Vera Candida, c'est qu'un homme l'a aimé, intensément, profondément, inconditionnellement. Et que Vera Candida aurait peut-être pu se lâcher et parler à cet homme. Qu'elle aurait pu lui dire je t'aime. Mais Vera Candida, dire je t'aime, elle a du mal.

Ce que je sais de Vera Candida, c'est qu'elle est revenue dans sa maison natale parce que son corps la lâchait. Pas parce qu'elle s'était reconstruite. Et ça, elle ne pouvait le dire, ni à l'homme qui l'aimait, ni à sa fille.

Véronique Ovaldé nous livre des portraits de femmes qui s'emboîtent comme des poupées russes ou des tables gigognes. Il y a un écho qui vibre entre Rose, Violette et Véra, sans oublier la fille de Vera Candida, la première sur 4 générations qui aura la possibilité de rompre cette malédiction sur le père... La fille de Vera Candida connaît son père, et elle peut être fière de lui.

C'est tendre et dur à la fois. C'est sensible. Et pourtant cela ne m'a pas convaincu. Je n'ai pas compris, par exemple, le souci de placer l'action dans un endroit fictif. Quand Martha Batalha écrit Les mille talents d'Euridice Gusmao, un excellent roman féministe sur des destins de femmes,elle place l'action au Brésil. Vargas Llosa place La fête au bouc à Saint-Domingue (fatalement). Etc. Placer un roman dans des événements historiques renforce, me semble-t-il, le propos. Véronique Ovaldé aurait pu le faire. Je n'ai pas été saisi par le soleil et la douceur de vivre, contrastant avec le destin cruel qui frappe Vera Candida. Il y a une indolence qui se fait jour rapidement et une sorte de déterminisme, de rigidité dans le récit qui ne m'a pas convaincu. C'est plaisant de mon point de vue... mais je ne suis pas sûr que ce livre était fait pour être plaisant. Il m'a donc manqué du contenu, au-delà du style fort agréable de l'autrice.
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ABANDON DE LECTURE dès la page 53. Livre trouvé au hasard d'une boîte à lire et commencé aussitôt pour patienter dans une file d'attente. Depuis, je n'ai pas éprouvé le désir d'ouvrir à nouveau ses pages. Je le reprendrais peu-être un jour mais pour le moment je n'ai pas accroché et de nombreux autres ouvrages, passionnants, m'attendent...
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Une histoire de femmes, 4 générations. de la grand-mère Rosa, prostituée puis pêcheuse de poissons volants, elle fera la malheureuse rencontre de Jeronimo, un homme riche, sans principe ni scrupule. Ils auront une fille Violette qui aura une courte vie et tragique même si sa mère aura tout fait pour l'aider. Elle aura eu une petite fille Vera Candida qui sera élevée par la grand-mère.
Vera Candida est une magnifique petite fille mais pour échapper à son sort et à la malédiction, elle partira de l'île pour rejoindre le continent tout en étant enceinte. Sa vie ne sera pas facile mais elle rencontrera Itxaga, un homme bon, juste, loyal, par rapport à tous ces hommes violents, violeurs, méchants.
Un joli roman sur les femmes, les relations entre elles; une belle écriture, fluide, sensible, un peu comme un conte.
Une réussite.
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Cela pourrait se passer n'importe où, dans un pays, une ville ou un quartier pauvre. Cela se passe en Amérique latine et cela ajoute un peu d'exotisme à l'histoire. Cela pourrait se passer à n'importe quelle époque, car souvent l'histoire se répète. Ici, c'est l'histoire de trois générations de femmes qui se répète. Elle tombent enceintes d'un homme qu'elle n'aiment pas, n'ont pas voulu cet enfant. Elles réagissent de différentes manières, mais la dernière, Vera Candida quitte son lieu de naissance pour une autre vie. Celle ci ne sera pas facile au début, mais elle finit par rencontrer le grand amour. C'est passionnant et on veut toujours aller plus loin, apprendre comment ces femmes vont réagir. Et ces femmes ont une telle force, qu'on réagit de même. On ne s'apitoie pas. Jusqu'au moment où on apprend une
vérité qu’on n’aurait pas voulu apprendre. Tout s'est écroulé et moi avec... L'écriture est très fluide et parfois, l'auteur n'utilise même plus la ponctuation. A découvrir absolument.
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Ce que je sais de Vera Candida est un formidable conte moderne où Veronique Ovaldé fait le portrait de trois femmes, trois générations d'une même famille brisées par les hommes et l'amour qui semblent attirer le mauvais sort.
Il y a d'abord Rose, prostituée, qui parvient à s'en sortir mais qui se fait dupée par un homme, un filou, qui lui fait un enfant et l'abandonne. Rose se retrouve dans une petite cabane à élever seule et avec très peu de ressources sa fille Violette.
Violette, un peu simplette, tombe elle aussi enceinte très jeune. Alors Rosa Candida naît. Elle est élevée par sa grand mère Rose et comme sa mère et sa grand mère tombe enceinte très jeune. Mais elle fuit la petite île et part pour la ville afin de tenter de briser ce cycle "maléfique".
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C'est un bouquin que j'avais acheté, il y a déjà un bon moment.
La couverture m'avait plu ainsi que le titre, je lui trouvais une consonnance un peu "mycosique"
Souvent, je me suis dite qu'il serait le suivant du suivant à etre lu et je ne joignais jamais le geste à la pensée.
Le challenge ABC 2011/2012 a été une bonne occasion de se lancer dans la découverte de cette auteur.
Il y a des livres qu'on n'oublie pas facilement, dont on ne sort pas indemne.
Celui-ci en fera partie.
Il m'a rappellé à plusieurs reprises, deux autres romans que j'avais lu ado : Dom Juan en automne de G.Cesbron ainsi que la maison aux esprits d'Isabel Allende.
Je ne parviens plus à me rappeller si c'est lié à des similitudes dans l'histoire mais ce sont 2 romans qui m'ont fait forte impression.
Que dire de celui d'Ovaldé ? qu'il vous remue l'estomac :-)
Au début, j'ai eu du mal à accrocher, le langage cru, le milieu glauque me dérangeaient un peu. Mais, si j'avais voulu l'abandonner je ne pense pas que j'y serais arrivée.
Et pour m'en décrocher.... il aurait fallu une excellente raison.
Donc, en résumé, voila, moi il m''a retourné ce bouquin, j'ai vécu avec lui, j'ai eu des noeuds à l'estomac à certains moments, j'ai eu des envies de rencontrer des IXTAGA dans ma vie, j'ai adoré.
L'auteur, tout en parlant d'un pays imaginaire, fait tellement bien ressortir le contexte politique de certains pays.
L'histoire pourrait ne pas être si imaginée que ça !
Un tout bon moment lecture :-)
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