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La geste de l'hétérodoxe tome 1 sur 2

Helen Mc Geachy (Illustrateur)
EAN : 9782940609284
217 pages
PVH éditions (01/09/2022)
4.28/5   18 notes
Résumé :
Hoc est corpus est le premier roman de l’auteur vaudois Stéphane Paccaud. S’inscrivant dans le genre fantastique historique, ce texte parfaitement documenté et à la langue ciselée se déroule à Jérusalem au temps des croisades. Présentant le personnage de l’hétérodoxe Gilles de Brousse, Hoc est corpus est la première pierre d’une future série mais il se lit de façon indépendante.

En 1180, Jérusalem est un royaume chrétien gouverné avec sagesse par Baud... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique
En premier lieu un grand merci a Babelio et a l' éditeur pour le gain de cet ouvrage dans le cadre d'une opération Masse Critique.
En plus pour le coup j'ai été doublement content.
D' abord parce que c'est toujours agréable de recevoir un livre et en plus ce " Hoc est Corpus" me faisait saliver de plaisir.
Un roman fantastique se déroulant a l' époque des templiers ca ne pouvait que me plaire puisque melant mes deux genres de prédilection.
Et effectivement ça m'a plu.
L' auteur nous livre ici un roman très original et tres bien écrit.
Deja une grande originalité dans la narration car nous trouverons des narrateurs nombreux et différents. Des personnages principaux bien sur mais également le vent ou les murs du temple de Salomon.
Ça m'a fait penser au procédé de Damasio dans La Horde du Contrevent et c est d ' une grande originalité.
Il y a également une belle âme et une belle ambiance dans cet ouvrage.
Des moines austères et taiseux a la robe de bure élimée,des moines soldats et une intriguante princesse et nous voilà embarqué dans les terres arides d' Israël pour trouver la nature de la mystérieuse lepre du Roi Baudouin.
On pense au Nom de la Rose et au personnage video du jeu Assassins Creed.
C' est bien écrit et bien emmené mais c est trop court...
L' auteur aurait pu creuser encore plus, surtout ses personnages et aller encore plus loin dans les intrigues.
C' est le seul bemol que je donne a cet ouvrage qui vous fera passer un agréable moment, surtout si comme moi vous aimez les romans historiques et le fantastique.

En tout cas une agréable surprise.
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1180, royaume chrétien de Jérusalem. Gilles de Brousse, moine défroqué et apothicaire, est mandé auprès de Baudouin IV, dit le Lépreux, pour découvrir la cause de son étrange maladie. Serait-ce la lèpre qui ronge le souverain ou serait-il victime d'une malédiction jetée par son ennemi Saladin ?
Le vent brûlant qui parcourt les dunes arides, le chacal solitaire, le dangereux serpent, les murs – invisibles oreilles des manigances de la cour - et même le Livre - ce Coran calligraphié dérobé à Saladin et gardé celé au Krak de Moab par le roi Baudouin : tous vont être témoins d'un sombre mal qui dévore les hommes et qui menace la Terre Sainte.
Gilles de Brousse, secondé du jeune écuyer déchu Eudes, arrivera-t-il à mener sa quête à bien ?
Hoc est corpus est le premier roman de l'auteur vaudois Stéphane Paccaud, sublimé par une remarquable illustration de couverture d'Helen Mc Geachy.
L'auteur signe une épopée très documentée, où le vent - personnage à part entière- souffle sur les grains de sable du désert avec poésie et recueille les destins entremêlés des héros du récit.
Nul doute que Stéphane Paccaud manie la plume avec beaucoup de talent dans un style parfaitement maîtrisé. Une brillante réussite pour ce roman historique, avec une touche de fantastique à la Lovecraft. Vivement la suite des aventures du moine hétérodoxe !
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📌Ça vous arrive de tenir un livre entre vos mains après lecture et de ne pas vouloir le laisser? C'est ce qui m'arrive quand j'aime tellement une lecture que je veux la relire, y réfléchir et que le livre ne me quitte pas. Dommage que Hoc est Corpus soit sur ma liseuse car il serait rangé dans mon sac et me suivrait partout. J'ai envie que tout le monde lise ce livre et aussi de l'offrir en cadeau.

Il s'agit d'un roman historique fantastique. C'est l'histoire d'un apothicaire, Gilles de Brousse, moine hétérodoxe et de son écuyer Eudes allant à la recherche d'un remède pour le roi lépreux de Jérusalem, Beaudoin lV (1161-1185).

Chacun son tour, tous et tout racontent une partie de l'histoire et nous entraînent dans cette quête. Étonnamment les Templiers ne prennent pas la vedette, le roi aimé de son entourage est en retrait et les guerres de religion n'y ont qu'un rôle accessoire. J'ai adoré non seulement l'écriture mais aussi la façon très imaginative de l'auteur de nous la présenter. Je ne veux pas en dire trop, la découverte des conteurs est une belle surprise.

Pour les amoureux de romans historiques, celui-ci est une lecture à ne pas manquer.

Merci à Simplement.Pro et à l'auteur pour cette excellente découverte en service presse.
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Difficile de ne pas être enthousiasmé par la virtuosité de ce roman. Celle-ci se joue sur trois plans : premièrement, une langue très belle et pleinement maîtrisée, qui accompagne le lecteur le long de descriptions qui s'approchent de près des choses comme des gens ; deuxièmement, une narration originale, où chaque chapitre adopte un point de vue singulier, que ce soit celui de personnages ou d'éléments moins incarnés ; troisièmement, la justesse de la représentation historique, que l'on sent étudiée sans être démonstrative ou tourner à la leçon d'histoire.

Ces éléments se conjuguent pour offrir une expérience de lecture d'abord déconcertante, puis diablement prenante, au sujet d'une histoire dont le dosage entre la chronique historique et les quelques éléments fantastiques est très équilibré. L'intrigue n'est ni copieuse, ni complexe, mais elle remplit son office et nous tient en haleine jusqu'au bout. On accepterait d'ailleurs qu'elle soit un peu plus longue, puisqu'au final les descriptions sont si détaillées qu'elles ne laissent pas de place pour développer énormément d'éléments d'intrigue.

Le mode de narration est efficace et très bien utilisé, afin de construire le suspense et révéler ou cacher au lecteur ce qu'il doit savoir ou ignorer. Ce qui m'a amusé, c'est que ces personnages qui s'adressent successivement au lecteur, au présent et à la première personne, c'est original pour un roman, mais cela rappelle le mode narratif d'une comédie musicale. Chaque chapitre fonctionne comme une chanson. D'ailleurs le lecteur se laisse facilement charmer par la musicalité du style de l'auteur.
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Nous sommes à Jérusalem, au temps du Roi lépreux (Baudoin IV), après une guerre gagnée contre le sultan Saladin, pendant les Croisades.
Sous titré "La geste de l'hétérodoxe", ce roman surprend d'abord par sa forme : les points de vue sont multiples, et le récit s'ouvre par un livre qui parle, le Coran sacré dérobé par les Chrétiens à Saladin. Parmi les voix qui s'expriment, on trouve par exemple celle du jeune Eudes, un écuyer qui porte malchance, selon la rumeur, celle de Gilles de Brousse, un moine savant, celle encore de Renaud de Châtillon, chevalier et bras armé du roi Baudouin ; mais le vent, les dunes, la lèpre, le chacal, le serpent prennent aussi la parole et sont témoins de ce qui se trame au royaume :
Baudoin est atteint de la lèpre. Tout est tenté pour le soigner... Gilles de Brousse pense que le mal dont il souffre est différent de cette maladie. le chevalier Abélard, qui a participé à la dernière bataille contre Saladin, a contracté la même maladie : par lui, il sera possible de comprendre de quel mal se meurt le roi. Il faut donc quitter Jérusalem et retrouver la trace de cet Abélard... Or Renaud de Châtillon, protégé par la Mante, effrayant chevalier qui ne quitte jamais son casque, semble avoir quelque chose à cacher et va tout faire pour retarder l'expédition...
Autour de cette intrigue principale s'enchevêtrent d'autres histoires : Baudoin a décidé de rendre, en signe d'amitié, le Coran à son maître ; la reine Sybille, soeur du roi, est convoitée par de nombreux hommes qui aimeraient devenir rois après la mort de Baudoin... Et puis, le Shaïtan rôde... le diable sous la forme de cette lèpre, tapi dans les entrailles de la terre.
Sur fond historique, l'auteur nous fait voyager dans des contrées désertiques, entre le Sinaï et la Mer morte, nous embarquant au coeur de la caravane de marchands arabes, avec la jeune Zaïna. Variant sans cesse les points de vue, il permet au lecteur de vivre de l'intérieur les intrigues et manigances, menant parfaitement son récit jusqu'à la révélation du mystère. le fantastique est surtout fondé sur l'étrangeté et le mysticisme : pas de débauche monstrueuse, mais plutôt la présence d'un Dieu, d'un diable, qui veillent et qui punissent.
Ce roman original, défini comme un "thriller historico-fantastique", est publié chez PVH éditions (éditeur suisse), sous la forme d'un joli livre dont la couverture a été illustrée par Helen Mc Geachy.
Lien : https://lemanoirdeslettres.f..
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Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
Elle a compris que, dans les contrées perdues aux confins de la Terre Sainte, les contes et les légendes ont sur le monde une emprise toute particulière. Il aura fallu que la guerre aveugle les rois. Il aura fallu une bataille violente, une revanche cruelle et des âmes rongées par le remords pour convoquer une entité qui corrompt les hommes et les encourage à s'entre-dévorer. Il aura fallu, enfin, le sacrifice d'une âme innocente pour affamer ce maléfice dont les quelques relents s'étioleront dans le vent qui parcourt l'Hassana.
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C'est à ce moment que j'ai compris que, sous ses atours de redoutable courtisane, Sybille est une dame sympathique et intelligente qui a su tracer une limite entre la politique, qu'elle appelle "son château", et ses sentiments, qu'elle nomme "son jardin". J'ai réalisé, ce soir-là, que ma place est entre ses arbustes et ses fleurs.
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Mais garde à l'esprit que jamais une idée qui diffère de la tienne ne doit être occultée par l'ignorance !
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La cour du roi est un jeu d'échecs et chacun sait que la pièce la plus puissante est la dame.
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- Seuls les hommes maudissent, jeune Eudes. Les livres, eux, sont innocents.
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