Aimée est dans sa dernière année d'université, à Londres, elle aime le thé noir. Elle est angoissée. Alors elle dresse une liste des choses à faire dans la journée avant de mettre fin à ses jours. Cette liste impromptue sera le fil conducteur du roman.
A la recherche d'une écharpe rouge, d'une corde et d'Emmy, cette fille croisée au musée, elle parcours Londres et son effervescence. Elle traverse Whitechapel, Spitafields, Central London. La cadence folle de Londres semble aller à merveille avec le caractère angoissée et frivole d'Aimée.
« Elle trouve à chaque fois un morceau d'elle chez l'autre. C'est pour ça qu'Aimer est incapable de haïr quelqu'un. »
Elle est souvent accompagnée de Jolene, sa pointe au coeur. Elle la personnalise pour l'apprivoiser et arriver à la calmer. I
nspire. Expire.
C'est un livre au rythme effréné à l'image de la vie d'Aimée, comme si s'arrêter quelques instants c'était impensable pour elle, trop risqué, se serai faire face à ses angoisses ancrées en elle. Mais n'est ce pas là le meilleur moyen d'y remédier justement? Non, Aimée préféré des tribulations avec Jolène et son outil destiné à mettre fin à ses jours.
Une ode à une jeunesse qui se sent « décalée », pas toujours ancrée dans cette norme sociale imposée qui pourtant ne rime à rien si ce n'est à aller a contre courant des personnalités. Aimée est simplement ce qu'elle est et cette tornade de mal être propulse sur le devant de la scène l'exigence même de notre société, celle qui juge.
Un roman d'une fougue absolue, j'ai eu le sentiment de suivre Aimée dans sa journée, dans ses angoisses et ses petites joies
Commenter  J’apprécie         20
je n'ai pas retrouvé 'le portrait drôle et poétique d'une génération et d'une ville mythique '. C'est plutôt mal écrit, des comparaisons grossières, un rythme que l'auteure tente de poser qui ne prend pas, les personnages et des liens/relations entre les personnages ne sont pas creusés et restent en surface. le récit est décousu. Je m'attendais à une description plus marquée de Londres, puisque l'histoire s'y déroule, au final on est sur une simple énumération de certains quartiers. Je n'ai pas retrouvé cette quête de sens. Et cette Jolene pour décrire les angoisses d'Aimée la protagoniste, pitié !
Commenter  J’apprécie         10
Extrait du court métrage « Bleue » d'Ornella Pacchioni (France- 2021). Projeté avant le film "Les Meilleures" de Marion Desseigne Ravel dans le cadre des Premiers Rendez-vous au festival du Film Francophone d’Angoulême 2021 le vendredi 27 août à 19h30 à la CIBDI.