Les riches sont environ un milliard, ils vivent en Occident et au Japon. ... Les pauvres osnt environ cinq milliards. ... Les affamés sont environ un milliard. Ils vivent surtout en Afrique. (p. 183)
Pour les pauvres et les affamés, la croissance économique doit continuer, s'accéléerer et se diffuser. En Occident et au Japon, où elle est fondée sur le superflu, elle devrait au contraire s'arrêter. (p. 184)
le gaspillage des riches aide la croissance des pauvres; la croissance des pauvres augmente le nombre des affamés. (p. 185)
l'illusion et la manipulation, qui se sont ancrées à la fois dans la finance et dans la politique, devront être à un certain moment corrigées, au prix d'efforts et de sacrifices. (p. 189)
En parlant devant l'assemblée générale des Nations Unies en septembre 2008, le président Nicolas Sarkozy a affirmé que l'"idée de toute-puissance des marchés était une idée folle". Peut-être que c'est l'une des plus grandes leçons du désordre financier. (p. 31)
le désastre [de cette crise] trouve ses racines sur le terrain de la culture, intellectuelle et anthropologique: il découle d'attitudes mentales, d'idées et de comportements devenus dominants dans nos société (p. 10)
Nous devons comprendre qu'il n'y a pas de politique économique qui puisse éviter un ralentissement de la croissance économique des pays les plus riches pour de nombreuses années. (p. 39)